Nissan-Renault-Daimler.
7 Avril 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre
La règle, en matière automobile, c'est que la fusion de deux marques, crée la catastrophe, et l'exception, c'est quand ça marche réellement.
D'une manière générale, on peut dire que 1 + 1 = 1 ou un petit peu plus, jamais 2.
Pourquoi ? Parce que les synergies ne se dégagent que très longtemps après les fusions, il faut compter une génération, soit 25 ans, pour atteindre l'efficacité.
Entre temps, on rebadge des véhicules, on crée quelques coopérations, mais Renault-Nissan n'ira pas plus loin.
En effet, l'un et l'autre sont trop gros pour se digérer mutuellement, et la fusion de l'appareil industriel n'est pas possible.
Sinon, c'est la forme classique d'une coopération entre constructeurs, très fréquente, qui est le trait marquant.
L'autre constructeur français, Peugeot-Citroën a appris à ses dépens que les fusions, c'est très long à arriver à maturité, et que des trois marques qui existaient dans les années 1980, une a périe, l'autre a été très malade et a mis très longtemps à rebondir.
Jusqu'à maintenant, donc, le bilan de l'union Renault-Nissan a été symbolique quand à ses résultats, et est l'oeuvre de financiers.
On voit d'ailleurs une très nette différence entre Peugeot et Renault. L'une maintient beaucoup plus sa production en France et privilégie la coopération, l'autre a encore la tête pleine de vide.
Quel est l'intérêt profond d'être plus gros ??? Aucun...
"Gloires et fumées d'Italie..."
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