Nouveau Réglement...

Des potes viennent me dire que le réglement vient de changer pour le concours de dîner où l'on élit un vainqueur.

Désormais, en raison de leur nouveau programme de gouvernement, on accepte plus députés UMP, ou militants, en tant que tels.

Il faut comprendre, c'était la totalité des invités, et d'un ennui mortel. Il faut faire dans le neuf.

Une pénalité de 500 points sera accordé pour un député ou un sénateur,

elle passe à 350 points, pour le simple élu,

et à 250 points pour le militant de base.

Il faudra désormais, donc, qu'ils aient d'autres talents incontestables pour aspirer au titre de vainqueur.

Ils peuvent être diverses, comme on le sait déjà. Construire des tours Eiffel en allumettes, ou collectionner les tire-bouchons sont les exemples les plus connus.

Mais il s'agit, avant tout, de protéger l'intérêt de la compétition.

Pour ce qui est du programme à proprement parler, c'est déjà celui -en application-, du PS, du président et de JM Ayrault, et qui font leur popularité actuelle.

Donc, vouloir chaparder une machine à perdre en état de fonctionnement flamboyant, il n'y a pas de quoi être fier.

Quand à ce qui est de la ringardise totale, on peut difficilement faire mieux.

Dans le ridicule, on ne peut que citer F. Hollande, en traîneur de sabre matamore, la seule chose qui lui ait réussi, parce qu'en général, il n'y a pas d'adversaires, et que le boss se soit déculotté devant la Syrie, qui elle, lui aurait certainement posé un gros problème.

Bien entendu, aller à l'enterrement d'un guignol encensé par la presse, la télévision et la Doxa, ça fait aussi parti du ridicule.

L'Afrique du Sud de l'après apartheid, ce sont des salaires divisés par deux, 40 % de chômage, 50 morts par jour, soit près de 400 000 morts. 

Pire que Verdun.

La face cachée de Mandela par rtl-fr

Pas étonnant que le peuple, qui lui, était au courant, n'ait pas pris la peine de se déplacer et ait laissé le lieu saint à moitié vide.

Simplement, le rythme de la guerre a été changé en Afrique du Sud, le conflit déclaré, est devenu larvé, mais rebondira à la moindre occasion.

En bref, Mandela a permis, simplement, d'amortir les investissements. Sans rien y ajouter.

Bref, pour tout dîner, désormais, on n'acceptera plus les hommes politiques...

Comments

[La Gaule]

Allons, Reymond, tout ne va pas si mal là-bas, chez les antilopes.

Tenez ! J’ai trouvé en début de semaine chez Casino Géant une promo sur le Cabernet Sauvignon d’Afrique du Sud à un prix très « sympa » (un prix qui vous dit bonjour dans l’escalier même le jour de
la fête des morts).

http://grand-vin.fr/afrique-du-sud/cabernet-sauvignon

Cette trouvaille coïncidant heureusement avec la mienne, de fête, j’en ai acheté un carton de six et ai convoqué derechef un couple à la dérive pour aller boire un canon sur leur radeau.

Tout le monde a été médusé par la qualité du truc, et l’esquif s’est rapidement mis à tanguer, surtout qu’auparavant, l’on avait désossé quelques transistors de Chimay pour accompagner les minis
saucisses à l’apéro, juste avant de dévorer la volaille au four avec les macaronis.

En pleine tempête et à l’unanimité, nous avons rendu hommage à Nelson, la plus ardente dans l’éloge étant la femelle (russe) du trio, laquelle lança aux flots déchaînés : « sans l’Amiral, nous
aurions déjà tous coulé ». Je lui ai juste fait remarquer qu’il y avait une « inéquesatutide » (c’est comme ça que j’ai dit) dans son approche historique.

Il ne restait plus qu’un flacon lorsqu’un moussaillon m’a demandé entre deux paquets de vagues à combien titrait le gratteux. J’ai inscrit machinalement 13.5 ° au feutre noir sur le frigidaire,
conscient de mériter ainsi mon grade de capitaine (je sais lire et écrire, Moâ Môssieu !).

L’équipage se liquéfiant dans le sentimentalisme conjugal –le dernier flacon agit toujours comme un filtre- et le radeau abordant des eaux plus calmes, je décidai de laisser les marins jeter
l’ancre et plongeai dans l’escalier pour rallier les côtes à la nage. Ce que je fis vigoureusement avec mes bras, en tirant des bords sur le trottoir.

L’expérience de la haute mer aidant, je parvins à bon port, me rabotant juste le nez sur un portrait de Mélenchon placardé sur un rocher mural. Assailli par une âcre odeur de varech, je renardai à
grands flots sur l’estampe. Mais je dois dire que, pour une fois, le Phare des Masses Populaires n’y était pour rien.

Deux antilopes zoulous passèrent, et je leur témoignai mes condoléances à la mort de Machin Truc Mamboula, en crachant un bout d’os enrobé de pâte fraîche. Elles firent la moue dégoûtée du bout de
leur mufle et s’éloignèrent en bondissant. « Des fliques exotiques déguisées en putes sportives » hasardai-je mentalement. Cela ne valait pas le coup de risquer 1500 balles d’amende pour leur
demander le tarif.

Je regagnai sur les genoux ma vigie sous les toits grâce à l’échelle de corde, et je m’assoupis sur mon bas flanc en rêvant d’un pays lointain, là où les antilopes apprivoisées avaient des
plastiques et des grâces de pucelle, et où régnait l’amour universel non tarifié.
J’entendais Chet Baker. J’avais du machinalement relancer la stéréo.

Mandela (ça y est ! J’ai retrouvé le nom !), se dressa soudain au pied de ma couche, en secouant tristement l’un des cadavres de bouteille que nous avions vidé. « Pleure, ô mon pays bien aimé »
larmoyait-il en boucle et en mi bémol mineur, sans changer le disque. Je lui dis qu’il restait de la Kro au frigo et qu’il aille se pieuter, il m’emmerdait. En plus il était à poil, et sa peau
noire était livide, presque blanche. Brrr…

En me réveillant, je constatai que les draps n’étaient même pas trempés, ce qui montrait que ma prostate au moins avait effectué dans la discrétion son travail de deuil, pour parler comme le
docteur Freud et mon urologue. Je louai alors le cabernet sauvignon d’Afrique du sud, ce grand pays où venait juste de mourir un Grand Homme.

Bon…

J’ai peut-être été hors sujet ?