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On prend les mêmes, et on recommence...

30 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

On prend les mêmes conneries, sans analyse, parce que c'est jugé "bon".

Une nouvelle loi sur l'immigration aux USA, parce que, parait il : "De nombreuses entreprises américaines ne peuvent pas trouver les employés (payés avec une fronde) dont elles ont besoin pour traiter leurs commandes et augmenter leur production pour obéir aux besoins du marché ".

Sans doute les mêmes personnes se mettent elles une pancarte à la bite car sinon ils ne la trouvent pas quand ils vont pisser.

 

ça, oser le dire en la période actuelle, il fallait le faire.

 

Quand au "bénéfice" escompté, il est minime, sinon ridicule. D'après les "calculs", le bidule rapporterait 48 milliards et en coûterait 23, pour 11 millions de personnes ? C'est complétement idiot.

 

"l'immigration aux Etats-Unis devrait doubler pour que la part active de la population se maintienne à 67%, son niveau actuel. "

 

Bien entendu, il n'échappera à personne qu'on a complétement fait l'impasse sur la phase "emploi", ou plutôt, "non emploi", qui atteint en comptant chômage dur et son halo, pas loin de 30 % de la population.

 

Bien entendu aussi, on n'a même pas envisagé le phénomène inverse constaté, c'est à dire, l'effondrement de l'immigration et son retour au pays, phénomène largement observable dans certains pays comme le Mexique, mais aussi d'autres...

 

Le ressort du crédit est cassé aux USA et ne redémarre pas, il est seulement masqué par la gabégie de la FED, et le déficit public, racheté par celle-là.

 

«les pensées de la classe dominate sont aussi à toutes les époques, les pensées dominantes.  »

Néanmoins, le patinage de l'endettement, le recul du nombre d'endettés en France, par exemple, le recul de l'endettement privé aux USA, masqué par le bidonnage des prêts étudiants

En France, le nombre de ménages endettés recule, même si le montant reste globalement élevé.

Pour les crédits cours, c'est la débâcle, seuls les crédits longs -immobiliers- restent en progression. Il est vrai qu'on n'en sort par comme d'un crédit à la consommation.

Mais cela indique, comme Marx le dit, un changement politique.

Comme l'essouflement militaire indique un changement de taulier. Sans porte-avions, et avec de moins en moins, et de plus en plus virtuels, la politique de la cannonière dédiée aux mauvais payeurs perd beaucoup de sa pugnacité...

 

"on" (les USA) avaient un besoin minimum de 12 porte-avions, devenus, 11, ne sont plus désormais que 9, et deux sont indisponibles... jusqu'à ce qu'ils soient coûteusement disponibles...  Dans un temps aussi lointain qu'indéterminé... (Aujourd'hui peut être ou alors demain...).

Tout est lié, la base de la puissance US n'est plus aujourd'hui, l'industrie, mais "l'industrie bancaire". Mais sans industrie tout court, la bancaire risque d'être courte à la moindre tension.

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S
@brunos<br /> Ce genre de salopperie ne m’étonne pas de la part de JC Casanova ; ça me rappelle un courrier que je lui avais envoyé il y a qqs années où je l’ai joliment insulté.<br /> Une vraie merde ce mec.
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B
A propos de la pensée de la classe dominante:<br /> http://enseignementsup.blog.lemonde.fr/2013/01/29/pierre-mathiot-je-nappartiens-pas-a-cette-elite-du-pouvoir/<br /> <br /> Pierre Mathiot : « Je n’appartiens pas à cette élite du pouvoir »<br /> <br /> Alors que le dépôt des candidatures pour la direction de Sciences-Po Paris, prend fin le 31 janvier, Pierre Mathiot, directeur de l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille et candidat de la<br /> première heure à la succession de Richard Descoings, décédé en avril 2011, renonce à se représenter. Son nom avait été écarté par les premiers comités de sélection, présidés par Jean-Claude<br /> Casanova, président du conseil d’administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et Michel Pébereau, président du conseil de direction de l’IEP de Paris, qui ne se<br /> représentera pas. Après un rapport très sévère de la Cour des comptes et une reprise en main du dossier par le gouvernement, une nouvelle procédure de désignation a été mise en place.<br /> <br /> Candidat lors de la première sélection, vous n’aviez pas été retenu. Vous représentez-vous?<br /> <br /> Non, j’ai pris la décision de ne pas être à nouveau candidat car il est des combats qu’il est parfois inutile de vouloir poursuivre. Après réflexion, en regardant ce qui s’est passé depuis huit<br /> mois et en considérant les rapports de force dans les collèges électoraux, j’ai considéré que mes chances étaient très faibles.<br /> <br /> Il m’avait semblé que mon profil et mon parcours n’étaient pas si éloignés de ce qui était apparemment souhaité par les dirigeants de Sciences Po Paris et leur entourage et, surtout, souhaitable<br /> pour Sciences Po. Ce que j’avais sans doute mésestimé est le fait que je n’appartiens pas à cette élite du pouvoir, n’en partage ni les valeurs ni les certitudes, et que cet état d’«outsider»,<br /> provincial de surcroît, ne pourrait être vu par eux que comme une incongruité, pour ne pas dire une faute de goût.<br /> <br /> J’ai aussi réalisé que mon projet, qui rappelait le nécessaire ancrage de Sciences Po dans le giron du service public et son impérative exemplarité, ne correspondait plus à l’ADN dominant rue<br /> Saint-Guillaume. Ce retour provisoire dans mon ancienne école m’a convaincu que, tout bien compté, j’étais très heureux dans mes responsabilités actuelles. Je souhaite bien entendu bon courage aux<br /> candidats et a fortiori au futur directeur.<br /> <br /> Que pensez-vous du fait que certains professeurs et des organisations étudiantes réclament le départ des dirigeants?<br /> <br /> Ce qui guide la démarche des dirigeants actuels est de conserver le pouvoir ou l’influence. En effet, exercer du pouvoir ou de l’influence dans Sciences Po, et à partir de Sciences Po, est au<br /> principe même de l’existence sociale et professionnelle de ces dirigeants, sur le même plan que leur conviction absolue d’avoir toujours raison. A cela s’ajoute, pour d’autres de ces dirigeants,<br /> l’intérêt objectif de conserver des positions qui assurent un très bon salaire, une visibilité dans l’espace social et des conditions de travail sans équivalent au sein de l’enseignement supérieur.<br /> On retrouve là beaucoup d’arrogance, une vraie conscience de classe et, pour tout dire, un très fort conservatisme. Il est donc logique et moralement défendable que leur départ ait été demandé par<br /> une partie des ressortissants de l’institution, quoique tardivement et de façon désordonnée.<br /> <br /> Que révèle cette crise?<br /> <br /> Le simple fait de parler autant de Sciences Po Paris, qui ne représente que 0,5% au mieux des étudiants français, est un symptôme intéressant en même temps qu’inquiétant d’un malaise dans la<br /> «civilisation universitaire». La personnalisation de l’action du précédent directeur a servi la communication de l’école, mais a souvent masqué la faiblesse du travail collectif.<br /> <br /> Si on parle autant de cette école, c’est parce qu’elle forme des étudiants qui vont aller occuper des positions dirigeantes, depuis la haute fonction publique et la politique jusqu’à l’université<br /> en passant par les médias, la culture, l’entreprise… Cette situation exceptionnelle est sans doute sans équivalent au monde. Elle explique l’intérêt exacerbé des médias – beaucoup de journalistes<br /> en sont eux-mêmes issus, y enseignent aussi – et celui de ceux qui gouvernent.<br /> <br /> L’année qui vient de s’écouler a été intéressante à deux titres au moins. En premier lieu, est-il bon pour une société qu’une part aussi importante de ses «élites» soit issue de la même formation<br /> et, très souvent, d’un même milieu social et culturel? Richard Descoings, en développant les conventions avec des ZEP, avait tenté de répondre à sa manière – que je ne partage pas – à cette<br /> préoccupation. Aujourd’hui, cette question me semble devoir être posée avec encore plus d’acuité. On doit se demander si une élite formée à l’abri des difficultés du monde et de la connaissance<br /> intime des différences est la mieux armée pour affronter des situations inédites demandant des solutions innovantes.<br /> <br /> En second lieu, les mises en cause des médias et de la Cour des Comptes par les dirigeants de Sciences Po ont symbolisé des réactions de repli alors que l’on pourrait attendre que se développe une<br /> réflexion et, peut-être, une remise en question de certaines pratiques. «L’exceptionnalité Sciences Po Paris» m’est apparue d’autant plus intrigante que ses dirigeants n’ont eu de cesse de<br /> construire le story telling d’une «formidable réussite». Comment peut-on faire d’une exception absolue dans le système universitaire un exemple absolu, au point de donner des leçons de réformisme<br /> aux universités?<br /> <br /> Vous avez dénoncé la faiblesse du soutien dont votre IEP bénéficie. Comment se porte-t-il?<br /> <br /> La simple comparaison, financière et statutaire, de notre situation (et plus généralement celle des autres IEP) avec celle de Sciences Po Paris et de la FNSP est édifiante. Je suis d’ailleurs assez<br /> surpris de constater combien les responsables de Sciences Po Paris ignorent, et méprisent, la situation réelle des IEP en région et, plus généralement, des universités. Il est urgent que notre<br /> ministre, dont l’attitude a été exemplaire sur le dossier, comprenne qu’au nom d’un principe simple d’équité de traitement entre établissements comparables, les IEP en région doivent «bénéficier»<br /> de moyens et d’un statut juridique équivalents.<br /> <br /> Propos recueillis par Benoît Floc’h
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P
Oups, j'm'a encore trompé!!! dit la FED<br /> <br /> http://www.boursier.com/actualites/economie/etats-unis-la-reserve-federale-constate-une-pause-dans-la-reprise-economique-18423.html
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