Pétrole cher : la douloureuse...
Je le répété, il y en a qui en ont, de la chance, grâce à une lecture quotidienne autant qu'assidue, détaillée et militante de "La Chute" (j'en vois pourtant un qui l'a pas envoyé à ses copains), ils sont au courant de tout, avant tout le monde.
Qui va payer la douloureuse :
- les compagnies aériennes ,
- certains états. Mais, là où je diverge, c'est de savoir quels états vont payer la dégringolade.
Ce ne sont pas les états comme la Russie, elle produit plus qu'elle ne consomme, et les conditions géographiques et les distances font qu'il est coûteux d'y produire (coûteux en énergie).
Pour les autres, payeront ceux qui consomme trop, rapportés à leurs ressources, et qui n'ont pas de monnaie d'échange.
Les USA sont, dans ce contexte, fort mal partis, pas les producteurs.
Ceux-ci exporteront moins, c'est tout.
Les pays européens s'en sortiront par une cure d'austérité drastique et le rapatriement des productions.
Reste à imaginer la bouffée d'oxygène que les fins des compagnies aériennes donneront au marché pétrolier.
En effet, c'est un effet de réduction de l'offre, réduction non remplacée, et peu visible actuellement. Ce sont les petits aéroports qui ont trinqués, et les grands ont souffert un temps, avant de se redresser.
Mais le trafic aérien ne reviendra pas sur certains sites, quand à ceux qui sont en train de construire Héliports et aéroports, on peut douter de leur santé mentale...
Cette réduction de l'offre ne concernera pas que le pétrole, mais toutes les énergies. L'énergie renouvelable DOIT être gratuite, une fois l'effort d'investissement fait. Le plus significatif est le solaire thermique. Le circuit entre le consommateur et le producteur est le plus court qui soit.
C'est un coût, une fois, et après, toujours une économie.
En réalité, on nous parle faussement de "hausse tendancielle" de la consommation d'énergie. Elle n'est dans cette tendance que parce que l'énergie est disponible.
Imagine t'on Mumbaï consommant 40 % de son électricité dans les climatiseurs, s'il n'y avait pas de quoi les faire fonctionner ? Après tout, Mumbaï a vécu des siècles sans climatiseurs et sans que cela manque réellement.
La père de famille en Occitanie était aussi le gardien de l'heure. L'horloge était signe de richesse, et seul lui la remontait, toujours à la même heure, dans un cérémonial digne d'une cour. Alain en parle.
Le "sacrifice" des 17 horloges, radios réveil, etc, qui ornent nos maisons et qui ne sont même pas un besoin devrait être léger...
Remonter une horloge ou une montre prend peu de temps. Et ce temps "perdu", même cumulé, ne revient pas aussi cher que la note de piles ou d'électricité que tout ce "confort" suggère...
En réalité, le gros du confort a été acquis bien avant (c'est l'heure), et non la possibilité de ne pas avoir à remonter sa montre, qui lui, reste tout à fait
marginal...
On ne consommera pas 20 milliards de TEP en 2020, pour la bonne raison qu'il n'y en aura pas assez.
Le pétrole décline, comme l'uranium, le charbon facile et productif est épuisé, et celui qui reste, de plus en plus difficile d'accès, le méthane quand à lui,
connait un déclin avec un décalé constaté de 5 ans par rapport au pétrole, et non de 30 ans comme supposé.
Simplement, ce qui est intenable, c'est le laisser-faire, le laisser-aller, qui a tenu lieu de politique depuis 1973.
Not'bonne compagnie d'électricité préférée devrait donc passer chez nous, nous faire des chéques pour réduire les équipements, à la Californienne, (La Californie est une république soviétique bien connue).
Simplement, on peut noter le décalé complet du gouvernement français sur deux points :
- vouloir tuer le renouvelable,
- l'immigration. Un immigré, c'est d'abord une bouche à nourrir, et on n'aura pas forcément de quoi le faire...
En bref, une décennie de remise à plat, révolutionnaire, s'annonce. Le modèle prévu est intenable, faute de ressources...