Ploum, ploum, qui sera mangé ???

C'est chouette, le transport aérien, c'est la pute, la danseuse et la courtisane des temps anciens. ça ne sert à rien qu'on ne pourrait faire autrement, ça coûte cher, et sauf exception, son utilité intrinséque n'est pas loin de pas grand chose. En tout cas, marginal.

Quand on a une inondation sur un fleuve, il y a une tendance fâcheuse, comme un réflexe, c'est d'aller casser la digue du voisin, pour se sauver soi. ça fait vase d'expansion. ça a eu occasionné des guerres.

Aujourd'hui, Air France veut passer à la tronçonneuse Alitalia. 14 000 employés, 5000 virés, non pas 5000, nous dit la direction, seulement 4999. On n'est pas des bêtes.

On n'est pas actionnaire principal pour rien, non. Entre-temps, on fauchera les plus beaux bijoux, et on mettra le reste à la poubelle.

Dans le radeau de la méduse du transport aérien, à part le low-cost, qui mise sur la connerie, colossale de la classe politique et dirigeante et en tire donc des bénéfices monstrueux, du moins pour un temps, car si la dite connerie est grande, elle finira par transparaître, les compagnies aériennes ploum donc pour savoir qui sera mangé.

On prend les mousses les plus tendres, mais quand il ne restera que quelques crocodiles au cuir épais, on les bouffera aussi. En espérant être le dernier survivant.

certains actionnaires d'Alitalia recherchent des repreneurs plus compréhensif. Mais, si, pour l'heure, ils ont cachés leurs grandes dents, ils n'en croqueront pas moins la faible et chétive compagnie italienne.

On annonce 5000 licenciement, pour paraître modéré en n'en faisant que 2000 ou 3000. Mais ça ne changera pas la règle du jeu.

Les plus gros mangent les plus petits.