Plus de dindes au Royaume Uni...
Enfin, si.
Il leur en reste 600, aux communes.
Grâce au plan de rigueur, Le Royaume Uni est au bord du collapsus.
C'est la première bonne nouvelle.
La deuxième bonne nouvelle, c'est que quand on protège la bouffe, c'est qu'on est au bord de l'explosion, économique, sociale et politique.
Car, comme dit le proverbe : "Ventre affamé n'a pas d'oreilles".
Pour les allemands, on revient aux fondamentaux : on traite le reste du continent comme une colonie, priée de se soumettre, en faisant des sacrifices humains, via les compressions de budgets (beaucoup plus efficace pour exterminer une population que les SS).
Une partie de l'Europe décroche, pendant qu'une partie se maintient. En réalité, pour celle qui se maintient, aucune inquiétude à avoir, au niveau des agences de notation. Pourquoi ?
On peut "punir" l'Irlande, la Grêce, le Portugal, c'est sans risque.
Mais on ne peut pas "punir" les USA. Ils fournissent plus de 62 % des bouzoufs existants dans les réserves de changes. Si on les punis, on reconnait que la masse monétaire ne vaut plus rien.
Pour les pays "centre" de la zone euro, même topo. France et Allemagne ne peuvent décrocher, sinon, c'est la monnaie unique qui est en l'air (28 % de la monnaie mondiale).
Et puis, il faut bien que les marchés et banques aient quelques lignes de crédit "sûr". Sinon, elles mêmes sont en l'air.
Les deux monnaies représentent donc 90 % des réserves, on peut y rajouter, les 4 % de la £ et sans doute autant pour le yen, on aura le tableau complet.
Le seul reste de puissance de l'occident, c'est la monnaie.
On comprendra aussi pourquoi, la vaporisation de l'occident sera aussi un désastre pour le reste du monde.
Les réserves de change chinoises, et autres, ne sont pas une protection pour ces pays, mais un boulet.
Les chinois sont dans une situation paradoxale. Ils ont ruiné tout le monde, mais doivent soutenir tout le monde...
On peut admirer la bêtise des dirigeants. Celle des orientaux n'égale pas moins celle des occidentaux.
Ils auront simplement de belles ruines industrielles.
Pour ce qui est du tableau, on peut le compléter, l'Allemagne ne se désindustrialise pas moins vite que la France, elle a simplement plus d'industrie, et c'est plus long.
Des études démographiques que m'ont envoyé des internautes m'ont beaucoup fait rire, elle concernait la France et sa "politique" d'immigration.
La baisse de la natalité est mondiale, dans 50 ans, la totalité des pays verront baisser leur population, la richesse est un flux, et en conséquence, rien ne dit qu'elle sera encore en occident et qu'elle attirera encore du monde. L'Europe peut parfaitement devenir marginale.
En outre, on ne peut jamais deviner les ruptures, elles peuvent aller très vite. Et combien y en aura t'il en 50 ans ?
L'Allemagne par exemple. En 1910 et en 1920, c'est le jour et la nuit. L'indice de fécondité, deux fois plus élevé qu'en France en 1910, tombe en dessous en 1920...
En outre, peut on écarter d'un trait, les accidents démographiques qui balaient un continent, ou le monde ?
Certainement pas. En 1618 l'Allemagne avait 20 millions d'habitants, et en 1648, 12. Tout accident démographique en Europe aurait une forte amplitude. La population y est âgée, et sa pyramide serait décapitée par le haut.
Un vieux, ça coûte cher et ça ne produit pas...
Sur ce; je vous souhaite un bon noël...