Prix Nobel de la paix.
Prenez un fusil, une voiture, ou n'importe quoi, allez tuer quelqu'un et vous êtes un assassin, volontaire ou pas.
Plus que jamais, les mots de Charlie Chaplin dans "Monsieur Verdoux" sonnent, au combien juste.
Tuez en 100 000, vous n'êtes plus un assassin.
Barack Obama a eu un prix nobel de la paix. Président depuis un an, il a sur les mains, pourtant, la mort de dizaines de milliers de personnes.
En Irak, en Afghanistan, au Pakistan, et ailleurs bien sûr, n'oublions personne.
La seule chose qui est finalement rassurante, c'est le mode d'implosion des empires : à l'heure où le congrès vote 680 milliards de $ de crédits militaires (mais si on rajoute vraiment tout, on dépasse les 1000), à l'heure où les services de renseignements deviennent des monstres, on s'aperçoit, que finalement, ce n'est pas très utile.
Prenez l'Afghanistan, par exemple. D'un côté, entre l'armée afghane, la police, l'otan, les USA, les mercenaires, on compte 300 000 hommes.
De l'autre, les crasseux, les va-nu-pieds, les mals peignés, sont à peine 25 000.
Devinez qui c'est qui doit résister à la pression de l'autre ?
Non, pas les 25 000, très inégaux, d'ailleurs, en qualité combative. Les vrais combattants sont, au plus 10 000.
Donc, les 25 000 contrôle 80 % du pays, les 300 000; 20 %.
On peut donc noter l'efficacité occidentale à l'oeuvre, sur le registre américaniste et américanisation de la guerre.
Noter que dans la dernière embuscade qui a fait 8 morts et 27 blessés côtés américains, ils se sont vantés d'avoir tués 100 talibans.
Comme un communiqué militaire est avant tout une indication, on peut s'y fier pour estimer les pertes talibanes à 10, plus les blessés.
La technique est très simple, elle existait en 1914. Pour éviter d'être anéanti par l'artillerie ennemie (ici par l'aviation), il faut être au plus prêt de l'ennemi.
En plus, quand le taliban attaque, c'est comme les viet cong : avec une énorme supériorité locale. (Exception : l'offensive du têt).
Pour les viet cong et avant eux, viet minh, c'était dix contre un.
Donc, après les combats, même si l'ennemi a du se replier, les occidentaux finissent par abandonner les avant postes les moins fournis.
La lutte militaire incertaine, donne la défaite politique. Le canton, la province, basculent.
Mais il y a encore plus ridicule que de donner le prix nobel a un représentant du complexe militaro-industriel le plus sanguinaire qui existe, et quand on fera le bilan, comme pour l'URSS, comme pour l'Allemagne nazie, on comptera des dizaines de millions de morts.
La plupart sont innocentes. Comme la plupart des empires, ils ne savent tuer que les gens sans défense, désarmés, et leur efficacité contre les armées ennemies est basse, sinon nulle.
Le plus ridicule est atteint en France, par les thurifaires de Nicolas 1° le Grand, qui s'étonnent que ce ne soit pas leur grand homme qui touche le jackpot.
Entre les dérives morales, un ministre micheton, témoin de moralité de gens qu'il ne connait pas, au népotisme, à l'incompétence, au lupanar généralisé et "normalisé", à l'inconscience, on rajoute la folie des grandeurs pour un hochet de vanité sans consistance.
Mais, il existe pire. Dans cette maison de fou, ce bateau ivre, Sarkozy n'est pas le plus allumé, ni même Christine Lagarde. Les plus allumés, ce sont ceux qui veulent réduire les déficits.
Ces deux là, ils sont assez américanisés pour savoir que le déficit, ça n'a aucune importance.
Un jour, on lévera une dime gigantesque, essentiellement sur les 20 % qui possédent 80 % de l'épargne.
Mais ça, les 20 % d'en haut, les pas-bien-finis qui appuient la politique actuelle, ne l'ont pas compris.
Certains disent que s'ils sont si hauts, c'est qu'ils sont tellement plus intelligent. Pas du tout.
Thatcher et Reagan ont finis avec alzheimer. Et personne dans leur camp ne s'en était aperçu.
Il est clair que Barack Obama va mettre fin à l'empire. Mais à son corps défendant... A l'insu de son plein gré.
Plus que jamais, les mots de Charlie Chaplin dans "Monsieur Verdoux" sonnent, au combien juste.
Tuez en 100 000, vous n'êtes plus un assassin.
Barack Obama a eu un prix nobel de la paix. Président depuis un an, il a sur les mains, pourtant, la mort de dizaines de milliers de personnes.
En Irak, en Afghanistan, au Pakistan, et ailleurs bien sûr, n'oublions personne.
La seule chose qui est finalement rassurante, c'est le mode d'implosion des empires : à l'heure où le congrès vote 680 milliards de $ de crédits militaires (mais si on rajoute vraiment tout, on dépasse les 1000), à l'heure où les services de renseignements deviennent des monstres, on s'aperçoit, que finalement, ce n'est pas très utile.
Prenez l'Afghanistan, par exemple. D'un côté, entre l'armée afghane, la police, l'otan, les USA, les mercenaires, on compte 300 000 hommes.
De l'autre, les crasseux, les va-nu-pieds, les mals peignés, sont à peine 25 000.
Devinez qui c'est qui doit résister à la pression de l'autre ?
Non, pas les 25 000, très inégaux, d'ailleurs, en qualité combative. Les vrais combattants sont, au plus 10 000.
Donc, les 25 000 contrôle 80 % du pays, les 300 000; 20 %.
On peut donc noter l'efficacité occidentale à l'oeuvre, sur le registre américaniste et américanisation de la guerre.
Noter que dans la dernière embuscade qui a fait 8 morts et 27 blessés côtés américains, ils se sont vantés d'avoir tués 100 talibans.
Comme un communiqué militaire est avant tout une indication, on peut s'y fier pour estimer les pertes talibanes à 10, plus les blessés.
La technique est très simple, elle existait en 1914. Pour éviter d'être anéanti par l'artillerie ennemie (ici par l'aviation), il faut être au plus prêt de l'ennemi.
En plus, quand le taliban attaque, c'est comme les viet cong : avec une énorme supériorité locale. (Exception : l'offensive du têt).
Pour les viet cong et avant eux, viet minh, c'était dix contre un.
Donc, après les combats, même si l'ennemi a du se replier, les occidentaux finissent par abandonner les avant postes les moins fournis.
La lutte militaire incertaine, donne la défaite politique. Le canton, la province, basculent.

Mais il y a encore plus ridicule que de donner le prix nobel a un représentant du complexe militaro-industriel le plus sanguinaire qui existe, et quand on fera le bilan, comme pour l'URSS, comme pour l'Allemagne nazie, on comptera des dizaines de millions de morts.
La plupart sont innocentes. Comme la plupart des empires, ils ne savent tuer que les gens sans défense, désarmés, et leur efficacité contre les armées ennemies est basse, sinon nulle.
Le plus ridicule est atteint en France, par les thurifaires de Nicolas 1° le Grand, qui s'étonnent que ce ne soit pas leur grand homme qui touche le jackpot.
Entre les dérives morales, un ministre micheton, témoin de moralité de gens qu'il ne connait pas, au népotisme, à l'incompétence, au lupanar généralisé et "normalisé", à l'inconscience, on rajoute la folie des grandeurs pour un hochet de vanité sans consistance.
Mais, il existe pire. Dans cette maison de fou, ce bateau ivre, Sarkozy n'est pas le plus allumé, ni même Christine Lagarde. Les plus allumés, ce sont ceux qui veulent réduire les déficits.
Ces deux là, ils sont assez américanisés pour savoir que le déficit, ça n'a aucune importance.
Un jour, on lévera une dime gigantesque, essentiellement sur les 20 % qui possédent 80 % de l'épargne.
Mais ça, les 20 % d'en haut, les pas-bien-finis qui appuient la politique actuelle, ne l'ont pas compris.
Certains disent que s'ils sont si hauts, c'est qu'ils sont tellement plus intelligent. Pas du tout.
Thatcher et Reagan ont finis avec alzheimer. Et personne dans leur camp ne s'en était aperçu.
Il est clair que Barack Obama va mettre fin à l'empire. Mais à son corps défendant... A l'insu de son plein gré.
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