Quand on est C*O*N on est C*O*N
6 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Les responsables politiques allemands apparaissent comme particulièrement "caractériels" "obstinés" et "nuisibles". En effet, malgré la leçon des années 1930, c'est à dire la rigueur, à tous prix, l'équilibre des finances, à tous prix, la lutte contre l'inflation, à tous prix, qui amena Hitler au pouvoir, les "C*O*N" persévérant dans une politique qui a largement foiré, et qui nous a amené à la guerre.
Les taux allemands et français sont très proches, mais
l'Allemagne est dans une économie industrielle et la France est encore dans une bulle immobilière de premier carat. Elle est le seul pays à avoir réussi à la protéger, car c'est la base de son
économie.
Mais toutes les mesures prises, en fin de compte, n'ont reporté que l'échéance.
Les prix parisiens, ceux qui masquent le piétinement national, baissent fortement en juillet et en août, de - 3 %.
Enfin, je reste admiratif qu'au 6 septembre, on dispose déjà des chiffres d'août. Donc on a passé le sommet du col.
Comme je l'ai déjà dit, ce qui fait la valeur d'un bien, ce n'est pas le bien, c'est le prêteur. La banque.
Car quand il n'y a pas de banque, cela repose sur :
- l'épargne préalable,
- les prêts amicaux,
- les prêts des vendeurs.
Aux époques où seuls ceux-là apparaissent dans les actes notariés, les prix ne sont pas chers.
Sans doute, la France va t'elle rejoindre rapidement les pays du sud aux enfers de la crise immobilière. Les dépotés votent comme un seul homme les crédits -perdus d'avances- pour ses banques la Grèce.
En ce qui concerne les banques, on peut lire un bel exercice de soviétisme et de langue de bois.
Finalement, l'UE risque de se réduire à un seul pays, la France, entre ceux obligés de la quitter (je ne ferais pas la liste) et ceux, qui, comme l'Allemagne, ne voient plus d'intérêt d'y rester.
Grâce à leur bêtise, il n'y a plus que des canards boiteux.
Pour les "bons" européens, c'est encore plus simple. Présenté comme "la" solution, c'est une fabrique à merde.
Le subprime consistait à mettre du bon et du moins bon, on voit ce que ça a donné, et dans un attelage, on ne met que des bêtes de force équivalente, sinon les plus forts ne vont pas plus vite que les plus faibles...
Les bons européens deviendraient donc, vite, des "ZZZ". En fait de vite, c'est "instantanément" qu'il faut lire...
Pour répondre à un lecteur alsacien, ceux-ci vivent dans un pays frontalier, qui cumule certaines choses : la bulle immobilière, la proximité de l'Allemagne et des bons salaires, et l'Alsace elle même est encore très industrialisée.
Elle a donc beaucoup d'ingrédients pour maintenir une bulle longtemps...
Les marchés, quand à eux, connaissent très bien la situation des banques françaises. Elles sont pourries jusqu'à la moelle.
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