Que faire ??
Je répondrais à la question posé par certains internautes, à savoir les remèdes proposés pour sortir de l'ornière actuelle.
Les différentes solutions sont très simples et ramènent à un monde antédiluvien : les 30 glorieuses.
Les dites années se sont caractérisés, non pas par une forte croissance, mais par un certain paramétrage, qui a permis la croissance.
- D'abord, il faut purger la dette. Pour purger la dette d'état, c'est simple. Il suffit de revenir aux fonctions régaliennes de l'état, et en premier lieu, le droit de frapper monnaie.
En 1945 on a monétisé le déficit, en gardant le stock. En 10 ans de ce régime, la dette deviendrait insignifiante.
La dette de 1973 n'effrayait personne.
- Pour la dette privée, il faut durcir notablement les conditions d'octrois des prêts, ce qui n'est pas, non plus, insurmontable. Réduire l'endettement maximum de 30 à 20 %, n'a rien de révolutionnaire.
Pour l'immobilier, on peut prévoir un recours beaucoup plus large à la préparation des projets par l'épargne logement, par une part beaucoup plus importante d'apports personnels.
- Un internaute me disait que les prix au M2 dans son village (Paris), atteignait en certains endroits 11 000 euros/M2.
Il faut donc augmenter massivement les impôts, et on verra se dégonfler les prix immobiliers. Les baisses de l'IRPP n'ont fait qu'alimenter des bulles, faute de débouchés.
L'étagement de l'IRPP doit aller de 0 à 100 %. En dessus d'un certain seuil, il faut tout prendre. Le compromis fordiste prévoyant des écarts de 1 à 40 doit être réhabilité. Donc, à 40 000 euros par mois, on doit atteindre des seuils confiscatoires, supérieurs à 90 %. Cela réglerait le problème des rémunérations démentielles. Vouloir les réduire autrement est simplement ne vouloir rien faire.
Bien entendu, le bouclier fiscal est une ânerie monumentale, mais on sait de qui ça vient.
Question niveau de vie, à 40 000 euros mensuels, on n'est pas malheureux, simplement un peu moins riche.
- Pour les entreprises, revenir à la taxation de l'impôt sur les sociétés à 50 %. Ce taux incite à investir, beaucoup plus que les taux symboliques.
Le législateur avait crée la réserve légale, pour laquelle on affecte 5 % du bénéfice, dans la limite de 10 % du capital. On peut relever substantiellement ces 2 taquets. Les entreprises auront donc les moyens d'investir.
On peut rajouter l'interdiction des stocks-option, des attributions gratuites d'actions, du rachat des actions par l'entreprise. Aucune de ces bêtises n'a de sens.
- Suppression ou réduction de la bourse à un croupion. Les cotations en continue ne servent à rien, sinon à spéculer.
- Vis-à-vis de l'extérieur, contrôle des changes, augmentation forte des droits de douanes. Le retour au protectionnisme change le rapport de force salariat/ patronat. La question des retraites, par exemple, n'existe que dans le contexte actuel. A une époque, beaucoup plus détendue sur le plan du travail, on n'attendait pas la retraite avec autant d'impatience qu'aujourd'hui. On se posait même la question de savoir SI on allait partir...
De simples incitations financières devraient suffirent à aplanir bien des obstacles. La carotte au lieu du bâton.
Comme on le voit, les solutions ne sont pas très compliquées, elles impliquent simplement un retour du politique.
On peut aussi aller beaucoup plus loin, dans la recréation d'un secteur publique fort, des nationalisations, notamment la totalité du secteur bancaire, la suppression d'organes parasites inutiles, comme l'Agence France Trésor ou la Banque de France.
Toutes ces mesures ont existées dans un système capitaliste. Elles ne sont pas une remise en cause du système, mais du système féodal-libéral actuel.
D'ailleurs, la charpente actuelle est si vermoulue et si termitée qu'il n'y a pas d'autre choix, que de la changer complètement.
Les différentes solutions sont très simples et ramènent à un monde antédiluvien : les 30 glorieuses.
Les dites années se sont caractérisés, non pas par une forte croissance, mais par un certain paramétrage, qui a permis la croissance.
- D'abord, il faut purger la dette. Pour purger la dette d'état, c'est simple. Il suffit de revenir aux fonctions régaliennes de l'état, et en premier lieu, le droit de frapper monnaie.
En 1945 on a monétisé le déficit, en gardant le stock. En 10 ans de ce régime, la dette deviendrait insignifiante.
La dette de 1973 n'effrayait personne.
- Pour la dette privée, il faut durcir notablement les conditions d'octrois des prêts, ce qui n'est pas, non plus, insurmontable. Réduire l'endettement maximum de 30 à 20 %, n'a rien de révolutionnaire.
Pour l'immobilier, on peut prévoir un recours beaucoup plus large à la préparation des projets par l'épargne logement, par une part beaucoup plus importante d'apports personnels.
- Un internaute me disait que les prix au M2 dans son village (Paris), atteignait en certains endroits 11 000 euros/M2.
Il faut donc augmenter massivement les impôts, et on verra se dégonfler les prix immobiliers. Les baisses de l'IRPP n'ont fait qu'alimenter des bulles, faute de débouchés.
L'étagement de l'IRPP doit aller de 0 à 100 %. En dessus d'un certain seuil, il faut tout prendre. Le compromis fordiste prévoyant des écarts de 1 à 40 doit être réhabilité. Donc, à 40 000 euros par mois, on doit atteindre des seuils confiscatoires, supérieurs à 90 %. Cela réglerait le problème des rémunérations démentielles. Vouloir les réduire autrement est simplement ne vouloir rien faire.
Bien entendu, le bouclier fiscal est une ânerie monumentale, mais on sait de qui ça vient.
Question niveau de vie, à 40 000 euros mensuels, on n'est pas malheureux, simplement un peu moins riche.
- Pour les entreprises, revenir à la taxation de l'impôt sur les sociétés à 50 %. Ce taux incite à investir, beaucoup plus que les taux symboliques.
Le législateur avait crée la réserve légale, pour laquelle on affecte 5 % du bénéfice, dans la limite de 10 % du capital. On peut relever substantiellement ces 2 taquets. Les entreprises auront donc les moyens d'investir.
On peut rajouter l'interdiction des stocks-option, des attributions gratuites d'actions, du rachat des actions par l'entreprise. Aucune de ces bêtises n'a de sens.
- Suppression ou réduction de la bourse à un croupion. Les cotations en continue ne servent à rien, sinon à spéculer.
- Vis-à-vis de l'extérieur, contrôle des changes, augmentation forte des droits de douanes. Le retour au protectionnisme change le rapport de force salariat/ patronat. La question des retraites, par exemple, n'existe que dans le contexte actuel. A une époque, beaucoup plus détendue sur le plan du travail, on n'attendait pas la retraite avec autant d'impatience qu'aujourd'hui. On se posait même la question de savoir SI on allait partir...
De simples incitations financières devraient suffirent à aplanir bien des obstacles. La carotte au lieu du bâton.
Comme on le voit, les solutions ne sont pas très compliquées, elles impliquent simplement un retour du politique.
On peut aussi aller beaucoup plus loin, dans la recréation d'un secteur publique fort, des nationalisations, notamment la totalité du secteur bancaire, la suppression d'organes parasites inutiles, comme l'Agence France Trésor ou la Banque de France.
Toutes ces mesures ont existées dans un système capitaliste. Elles ne sont pas une remise en cause du système, mais du système féodal-libéral actuel.
D'ailleurs, la charpente actuelle est si vermoulue et si termitée qu'il n'y a pas d'autre choix, que de la changer complètement.
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