Quelques remarques du jour...
J'ai eu une satisfaction personnelle. Même Roland Cayrol fait de "la Chute" dans C dans l'air. Il parle de l'hypertrophie de l'égo des élus à propos des aéroports, notamment celui de Nantes et leur caractère de gouffre financier, alors :
- soit il me lit,
- soit ce que je dis commence à pénétrer les esprits et à se propager (et c'est encore plus goûteux).
Quand j'ai commencé à écrire, il y a 5 ans, la non-rentabilité, le caractère délirant de certains investissements étaient enfouis sous des considérations de
"croissance", voir tout simplement, de panurgisme. Les autres le font. On le fait aussi.
Là, on commence à parler d'une vieille loi économique : celle de la loi des rendements décroissants.
On compte 475 aéroports en France, si 4 sont rentables sans subventions, c'est le bout du monde.
Les ministres UMP tirent à vue sur l'accord EELV/PS. Pensent ils être crédibles ? Crédibles dans l'idiotie, c'est incontestable.
Ils exigent de F. Hollande, pour qu'il soit "crédible", qu'il s'aligne totalement sur le gouvernement.
Que ce soit pour l'austérité que pour le nucléaire, ou pour tout...
24 centrales fermées d'ici 2025 ? Rien d'étonnant, elles sont très vieilles.
Pour le MOX, personne n'en veut désormais, seul EDF doit l'accepter, mais les usines chôment. Elles ne sont pas capables de produire suffisamment pour être une source importante d'énergie, et elles n'arrivent même pas à écouler leurs merdes.
La zone euro tangue, même dans son "noyau solide". L'Autriche aussi est attaquée. L'Allemagne est mise en doute.
Même Juncker dézingue l'Allemagne.
Même le FESF a besoin d'aide. Il n'arrive pas à caser ses merdes obligations.
Olivier Berruyer est contre la monétisation. Mais il a souvent dit que mes états faisaient souvent faillite. Elle n'est qu'un moyen honteux de faillite.
Le problème politique est qu'on continue d'appliquer un agenda ultra libéral et stratégie de choc, alors que c'est ça qui pose problème.
Cela pouvait passer quand on l'appliquait à des pays périphériques. Quand on veut l'appliquer au centre économique du monde, on va provoquer l'effondrement économique du monde entier, et non de parts périphériques.
Une fois commencée la monétisation, et elle l'est, il n'y a pas de marche arrière. La France doit rouler sa dette, si elle ne le peut plus, elle monétisera, car c'est un excédent de 400 milliards qu'il faudrait.
"Sur le court terme, il faut renforcer la taxation progressive, les filets de sécurité et la protection sociale. Sur le long terme, le plus important est de s’assurer que tout le monde ait accès à l’éducation qu’il mérite. "
Voilà le chemin de la sortie de crise, et non le culte névrotique, malsain et pathologiquement psychiatrique de l'austérité.
D'un autre côté, la réponse des autorités est lourde, malhabile et stupide. Aux USA, on évacue les OWS. Le mouvement, qui s'essoufflait en se généralisant, va trouver un nouveau souffle.
Et se rapproche du stade insurrectionnel. Il aura aussi ses soldats. Les anciens combattants, sont à 50 % chômeurs.
Les politiques d'austérité ne calment pas les marchés, mais les inquiètent. Les marchés sont pragmatiques. Ils notent une politique, et leur défiance est la marque de cette méfiance.
Quand au caractère inflationniste des politiques monétaires dites "de planche à billet", elles peuvent être aisément tournées.
On a en effet, constaté qu'en 1914 et en 1940, que les émissions monétaires pouvaient être épongées facilement par l'émission de bons DIRECTEMENT à la population (ou a sa tranche la plus aisée),
bons MATERIELS et sans droits de garde...(Précisément ce que ne veut pas la banque).
Dans toute l'histoire de l'humanité, seul le XIX° siècle de 1815 à 1914 a paru être bien géré financièrement. En réalité, c'est tout à fait subjectif. Car la masse monétaire en or, par les progrès de l'extraction, a été multipliée par 40...
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