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Ralentissement du trafic TGV

18 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre

riches heures duc berry juinLe trafic du TGV ralentit à grande allure.
Les lignes classiques avaient connus le déclin avec la fin du processus de nationalisation, commencé en 1878 et terminé en 1938.
On avait déjà le souci des économies.
Il avait fallu un peu plus d'un siècle 1823-1939, pour que s'amorce le déclin du réseau.
Pour le TGV, c'est beaucoup plus rapide.

Des liaisons doivent être supprimées, en gros, tout ce qui passe peu ou pas par Paris : Lille/Strasbourg, Bordeaux/Strasbourg, mais aussi Paris/Arras.
Toujours la politique du court terme donc, sans aucune vision.

Autre enseignement, les grands travaux d'infrastructures, ne sont jamais rentables. Ils sont nécessaires et indispensables, mais toujours dans le rouge. 

Dernière leçon : le renchérissement de l'énergie pose finalement la question de la rentabilité de la totalité des transports, pas seulement ferroviaire. A l'heure actuelle, tous les transports souffrent, mais sans doute celui qui souffre le plus est le transport aérien.
Même à l'endroit où le transport collectif semble le plus triomphant, la région parisienne, celui-ci pâtit de plusieurs maux : manque de rentabilité, besoin d'investissements astronomiques.

On a donc, visiblement, pour tous les transports, un point d'équilibre, en deçà, les liaisons  manquent de passagers, au delà, l'engorgement rend la situation impossible.

En ce qui concerne les marchandises, on doit reconnaître la lâcheté et le suivisme de la compagnie nationale, à l'heure où, l'autre grand du fret lourd, le transport fluvial amorce sa reconquête.

En même temps, le renouveau du fluvial implique la fin du zéro stock.
Les carences en infrastructures en France justifient les importations, par exemple de sel de déneigement du Maroc, de Tunisie et d'Egypte, alors que nos salines souffrent d'encombrement...

Le développement, ils savent ce que c'est nos politiques ?
Les chinois ont un réseau, en progression, de 860 000 km, et certainement très déficitaire, malgré 1.5 milliards de passagers et 3.3 milliards de tonnes de fret. Mais ce réseau est indispensable. Il est loin l'époque où les chinois rachetèrent la première voie de chemin de fer construite chez eux... pour la détruire...

L'image issue des "très riches heures du duc de Berry" est belle. Est ce notre avenir ?
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L
<br /> http://parlement-ue2008.fr/rap/r02-303/r02-3037.gif<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://parlement-ue2008.fr/rap/r02-303/r02-3037.gif<br /> <br /> <br />
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D
<br /> En attendant les très riches heures de l’avenir lointain, les pénuries de notre pauvre avenir proche se préparent par d’insidieuses mesquineries. Ce soir, j’ai fait une curieuse constatation dans<br /> la grande surface où je me ravitaille habituellement. Il y avait encore à l’automne trois caisses rapides (moins de dix articles) alors qu’elles ont toutes disparu depuis le premier de ce mois.<br /> Remplacées par des caisses en libre service ; c’est le client qui fait le boulot de la caissière, sauf qu’il coûte encore moins cher puisqu’il le fait gratuitement. L’amusant est que toutes les<br /> alléchantes promos sur les produits ne sont pas reconnues par ces caisses. La surveillante du carré des caisses automatiques vous invite alors à payer plein pot et aller récupérer la différence du<br /> prix à l’accueil, c’est-à-dire d’attendre votre tour dans une queue soviétique (dire que l’on s’est foutu d’eux !). En prenant mon mal en patience, je me suis demandé combien de mes compagnons<br /> d’infortune allaient décrocher et renoncer qui à son 1.12 € et l’autre à son 0.72 €. En dix minutes j’en ai quand même compté deux, il n’y a pas de petit profit semble-t-il. D’ailleurs, j’ai fini<br /> moi-même par récupérer mon dû -0.28 centimes- et un regard noir de « l’hôtesse » devant mon manque évident de savoir vivre. La solution serait bien sûr de renoncer de faire mes courses au panier en<br /> fonction de mes habitudes de célibataire (difficile d’être autre chose avec une mentalité pareille) et de remplir un chariot tous les soirs, ce qui m’inciterait à emprunter les caisses normales. Le<br /> financement et le débouché de l’opération sont hors sujet. Cela aussi s’accorderait mieux avec le fait que de plus en plus de produits sont fréquemment en rupture de stock dans cet hyper, pourtant<br /> situé en plein cœur d’un « beau » quartier. Je me demande enfin –puisse Attali ne pas me lire- si l’aube d’une nouvelle ère ne serait pas en train de se lever pour l’épicerie de détail ?<br /> <br /> <br />
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F
<br /> savez vous qu'entre Perpignan et sa frontière espagnole ( le perthus) a été construite une ligne TGV(qui aurait du permettre la liaison avec barcelone) . or sur cette ligne terminée depuis fevrier<br /> 2009 , qui a couté aux contribuables des centaines de millions d'euros, ne circule AUCUN train depuis cette date au motif que l'espagne n'a pas achevée la sienne et ne l'achevera pas avant 10 ans!<br /> <br /> <br />
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P
<br /> chouette, ils vont pouvoir bâtir plein de lotissements le long de la voie ferrée en attendant sa mise en service.<br /> <br /> <br />