Résultats de législatives et sondages...
Les législatives islandaises ont eu lieu, et le résultat clair, net et sans appel. Les partis
prônant une adhésion à l'union soviétique européenne se sont ramassées une veste.
On se demande, d'ailleurs, pourquoi ils ont eu une idée si tordue, sans doute apprise dans un club sado-masochite. Mais si certains aiment appliquer aux autres, le
"qui aime bien châtie bien", la plupart préfèrent "qui aime bien aime bien".
Mais le parti pro-européen "parti de l'avenir radieux", a un nom très khmer rouge, dont le ridicule n'est égal que le ridicule du programme...
Est sanctionnée aussi l'austérité, que certains croient obligatoire, même s'il y avait banqueroute, et même encore plus s'il y avait banqueroute.
Position stupide s'il en est.
En 1945, jamais le pays n'avait été aussi ruiné et endetté.
Pourtant, c'est à cette période que s'est imposé avec force l'idée d'état providence, et l'idée d'austérité aurait conduit tout droit à la prise du pouvoir du parti
communiste.
Donc, cette idée ridicule, fait la une aujourd'hui... On s'étonne donc que l'Union européenne batte les records d'impopularités...
En attendant qu'elle en batte encore. Il y a une chose que ni Hollande, ni Sarkozy n'ont compris avec l'Allemagne. Tout système n'a pas besoin d'unanimité, mais de contre pouvoirs.
Il n'y a pas pire ennemi d'un système que des crétins-béni-oui-oui.
Paradoxalement, ils sont et on été les meilleurs ennemis de l'UE, comme Chirac en son temps.
Les allemands aussi ne se cachent pas de haïr les autres peuples, des fainéants dépensiers bien trop riches.
Hollande s'effondre dans les sondages et les intentions de vote, remettant en selle un Sarkozy que ses groupies ado et boutonneux de 70 ans n'ont pas oubliés...
33 % pour Sarkozy, 23 % pour MLP, et un petit 19 % pour le joufflu qui se croit déterminé, et qui n'est qu'obstiné et têtu dans l'erreur, et qui pense qu'il sera sauvé par la croissance revenue d'on ne sait où, et les "bonnes réformes".
Même Mélenchon fait mieux, même Bayrou.
Il est clair que Hollande fait la politique de son adversaire, et se brouille avec son camp. On ne fait jamais ça.
Sauf pour garder le pouvoir, et à la différence du Mitterrand de 1983, il ne peut faire de relance par les exportations et de dévaluation.
Il a donc choisi une papandréouisation, ou elstinisation. En vérité, il n'y a pas de fin à la dégringolade.
Les fins auxquelles on avait assisté, étaient liées à des consolidations économiques, qui finissaient par arriver.
Cette fois, rien ne dit qu'une telle consolidation va arriver, et sera ressentie. Tous les instruments de politique économique ne fonctionnent plus, nulle part, faute de la denrée nécessaire : le
protectionnisme pour les uns, les clients pour les autres...
Hollande, s'il continue, se fera atomiser, et le nabot nerveux aurait tort de se réjouir. Dans 4 ans, la situation sera si dégradée qu'il serait promptement
balayé...