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Résultats des présidentielles...

23 Avril 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Le résultat des présidentielles est éloquent.

 

Un Sarkozy encore assez haut, mais sans réserves de voix, un Hollande, qui lui peut compter sur de bons reports, et une poussée du FN qu'on ne peut ignorer.

Lors du dépouillement, d'ailleurs, il était savoureux de voir la tête de certains, décomposés, quand on a annoncé MLP à 30 %, première. (Enfin, dans mon  bureau de vote).

 

S'il y a toujours des surprises possibles, la montagne est fort haute pour Sarkozy.

Il demandait 3 débats, mais pourquoi Hollande ferait il ce cadeau ?

Il y en aura un, semble t'il, 4 jours avant l'échéance, trop tard pour changer quoi que ce soit, et Hollande n'a qu'à gérer une avance, inchangée depuis plus d'un an.

 

J'adresse, d'ailleurs, de sa part, tous ses remerciements à Nafissatou, qui a fait déraper je sais plus qui sur un préservatif usagé.

(Dans 10 ans, on demandera : "DSK, c'était qui ?").

 

Côté socialiste, tout le monde s'affiche content (Même Ségolène, légèrement crispée, qui, parait il, doit renouveler impérativement son mobilier, pour cause de casse d'usure anticipée.)

Pour JL Mélenchon, c'est un bon score, le meilleur depuis G. Marchais en 1981, qui lui, paraissait mauvais, mais il est loin, très loin de MLP.

Sans doute, fait il parti de ces candidats, qui retombent comme un soufflet après un premier souffle. Le Che était annoncé à 15 % en 2002, il fit 5.

 

La suite sera intéressante. Plus le poids du FN pèsera sur les élus locaux (droite), plus ils seront appelés à composer.

2007 aura été un accident dans la poussée FN, lente, mais régulière, qui semble prendre un nouveau souffle.

Sans doute, pour JMLP, 2007 était il le combat de trop. Il paraissait usé.

 

Il restera au probable prochain président l'heure de vérité. Gorbatchev est toujours issu du sérail.

Les vrais nazis sont ceux qui veulent appliquer une politique Hayek et Von Mises. Ils veulent supprimer le CDI, et faire, encore plus, du salaire, une "variable d'ajustement" (à la baisse).

Le choix sera donc simple. Les marchés, ou le peuple. Mais il est difficile, à long terme, de dissoudre le peuple.

 

Il reste donc étonnant de voir les candidats du consensus de Washington, encore à plus de 55 % des voix.

Sans doute, un effet de l'âge du corps électoral, dégagé des contraintes économiques par leurs pensions, sacralisés, ou leurs fonctions (fonctionnariales).

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L
Mais j'ai retenu la leçon. Les pédés du troisième millénaire seront rustiques : je ne m'habille plus qu'au Vieux Campeur...
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S
La Gaule t’es formidable ; mais fallait pas cumuler les handicaps : militer pour Chevènement et porter une chemise à pédé ; Tex/carrefour c’est pour les pédés RMIstes.<br /> Une Ralph Lauren rose et bien amidonnée… c’aurait été différent.<br /> Une Eden Park – alors là elles sont toutes roses ; à croire que les rugby-eux sont tous des tantouzes – je pari que monsieur FN éméché aurait offert ses fesses à l’inspection de ton calibre ; et<br /> docilement en plus ; façon caniche.
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G
N'oubliez-pas que le melenchon a sorti des conneries pro-immigrationnistes dans la derniere semaine de campagne ...<br /> je vois bien les quelques prolos qu'il avait reussi a recuperer dans les sondages repartir aussi sec vers la marine !
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L
@ Patrick, Romano, et les autres.<br /> <br /> Je pense qu’il était beaucoup plus difficile de faire 14.4 % du corps électoral en 2012 que 13.7 % en 2002, cela pour plusieurs raisons.<br /> D’abord parce que le « cordon sanitaire » médiatique a été beaucoup plus prégnant en 2012 qu’en 2002.<br /> Le spectre qui a plané en permanence sur ces élections a en effet été la qualification éventuelle de Marine Le Pen au second tour, alors que personne n’envisageait que son père ne transforma<br /> l’essai en 2002, et pour ce qui fut une surprise totale.<br /> (Cela même chez les chevènementistes « de terrain » dont je faisais parti, et qui sentaient pourtant bien sans y croire que « quelque chose se passait » dans les semaines précédentes).<br /> Autre détail, accessoire et personnel mais révélateur, je m’était fait tirer dessus au fusil de chasse en revenant du local de campagne il y a dix ans, par un sympathisant FN bourré qui avait<br /> laissé éclater sa joie par ce moyen (je portais par hasard une horrible chemise rose de marque Carrefour/Tex !).<br /> A l’époque, je crois que certains ont réellement pété un câble en voyant les résultats (il n’y avait que Jean Marie pour avoir l’air plutôt emmerdé dans son discours à chaud à la télé). Je n’ai pas<br /> eu l’impression que l’état d’esprit des sympathisants du FN, dont je fais désormais partie, était avant-hier à ce genre de débordement.<br /> Au final, je crois que le noyau important qui donné son vote à Marine hier est beaucoup plus affirmé que pour son père jadis, et ne relève plus vraiment de la réaction d’humeur. Il y a désormais<br /> près de vingt pour cent de l’électorat qui avait pris de longue date leur parti de voter sans complexe pour l’extrême droite, cela contre vents et marée, et dieu sait si la marée médiatique releva<br /> de l’équinoxe du siècle !<br /> <br /> Ce qui me frappe tout de même dans cette élection, par rapport à 2002 (en 2007, la tactique de Sarkozy brouilla complètement les cartes), c’est le glissement général de l’électorat vers la droite,<br /> ce dont Marine a profité au bout du compte.<br /> Si vous additionnez pour 2012 l’ensemble des voix de la gauche (verts compris) et de l’extrême gauche, vous obtenez 44.01 % ce qui ne représente somme toute qu’un score digne des défaites<br /> honorables de la gauche sous la cinquième république, comme le fut par exemple celle des législatives de 1986.<br /> (Source :<br /> http://www.lexpress.fr/elections-presidentielles-2012/ )<br /> En 2002, l’ensemble de la gauche atteignait tout de même 42.89 % (je compte l’ensemble des chevènementistes dans le lot, même si l’on sait qu’environ 40 % de son score venait des gens de la droite<br /> dans mon genre, ce qui a pu contrebalancer la fuite probable d’électeurs de gauche sur Lepage, Bayrou, voire Le Pen).<br /> (Source :<br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2002 )<br /> Les raisons de la courte victoire de la gauche tiennent à l’évidence à l’effondrement de la nébuleuse de l’extrême gauche au profit très relatif de Mélenchon.<br /> En 2002, Laguiller, Besancenot, Hue, et le curieux Gluckstein, totalisaient 13.81 % des voix, un score qui aurait fait rêver Mélenchon ! Les seuls « crypto » socialistes, eux (Chevènement, Mamère,<br /> Taubira) atteignaient 12.9 %, ce qui faisait au parti socialiste un recours de voix à peine inférieur au total Hollande / Joly de dimanche (30.94 %).<br /> La leçon de 2002 a bien été retenue chez les socialistes. Le fameux vote utile a profité à plein à François Hollande, et au détriment, là encore, de Mélenchon.<br /> Je considère à l’évidence que le grand battu de ces élections est bien Mélenchon, surtout si l’on considère l’engouement tapageur que les médias ont observé à son endroit.<br /> Mélenchon a certes réalisé une honnête collecte, mais avec une énorme incertitude sur l’avenir, quand on connaît la nature composite et chaotique du terrain sur lequel il a assis son mouvement.<br /> Tout le monde sait que la grande famille issue de l’histoire baroque des troisième et quatrième internationales communistes aura, par définition, un mal fou à ne pas divorcer avant d’en fonder une<br /> cinquième.<br /> Sur les raisons de fond de cet échec, il faudra aussi que certains admettent que l’immigration pose en France des problèmes communautaires et identitaires spécifiques, lesquels sont bien mal partis<br /> pour être transcendés par la mythique lutte des classes.<br /> <br /> Les autres faits marquants de cette élection de 2012 sont dans l’ordre :<br /> 1)<br /> La relative bonne tenue et la stabilité en effet de l’électorat de Sarkozy, au-dessus de l’étiage en tout cas qui était déjà celui de la droite classique en 2002.<br /> Comparée à 2002, même en écartant le FN et l’incertain (mon œil !) Bayrou, la droite fait sans conteste ce soir mieux avec le seul Sarkozy qu’en additionnant les trois composantes de la droite «<br /> franche » d’il y a dix ans (Chirac 19.88% + Boutin 1.19 % + Madelin 3.91 % cela faisait au total 24.98 %, en laissant de côté il est vrai l’ovni Chasse Pêche etc. à 4.23 %).<br /> 2)<br /> Au centre de nulle part, la percée de Bayrou aux présidentielles de 2007 s’est aussi perdue dans les limbes.<br /> Si vous ajoutez le score de Lepage à celui de l’homme au tracteur d’or en 2002, vous retrouvez grosso modo le score actuellement estimé de Bayrou, autour de 9 %, et une constante affirmée de notre<br /> histoire politique.<br /> Les « percées au centre » et autres « troisième force », qui ont pour vocation de marier l’âne de gauche et le cheval de la droite, n’ont jusqu’à présent donné que des mulets stériles.<br /> 3)<br /> DLR (Debout la République) n’est plus, vive DDM (le Dernier des Mohicans) ! Ici, l’humour est bien la politesse du désespoir, puisque je garde quand même beaucoup de sympathie pour l’indien en<br /> question (l’autre Nicolas), lequel n’a que le tort de se tromper de siècle.<br /> Mais cette fois pour moi le doute n’est plus permis, le gaullisme est bien mort. Mort et enterré.<br /> Se réclamer sempiternellement du « ni-droite-ni-gauche-De-Gaulle » n’a plus aucun sens, lorsque l’on se retrouve écrasé à ce point par un énorme « bloc des centres », lequel ne tolère plus aucune<br /> déviance dans son jeu strictement intérieur d’alternances factices.<br /> La cinquième république a bien accouché d’une quatrième en pire, et il est grand temps de laisser son auguste inspirateur reposer en paix, à Colombey et dans nos livres d’histoire.<br /> <br /> Au bout du compte et pour conclure, je trouve que le constat de Romano n’est tout de même pas faux.<br /> Marine Le Pen, en obtenant 18% des voix et dans un contexte de campagne infernal pour elle, a bien réalisé une très grande performance électorale.<br /> Mais je considère tout autant son résultat comme un échec total, car elle a raté son pari principal qui était de figurer au deuxième tour, et d’apparaître ainsi comme un recours obligé en cas de<br /> crise économique et politique grave de la France, dont personne ici ne doute qu’elle aura bien lieu.<br /> Il existe bel et bien un infranchissable plafond de verre sur la dissidence que représente le Front National, car son existence résulte d’une conjugaison de forces économiques, sociologiques et<br /> générationnelles, appuyées par un trop puissant appareil médiatique, lequel rend illusoire la perspective de pouvoir fracasser ce plafond par le bas.<br /> Nous ne sommes plus maître de notre destin, en cela aussi De Gaulle est bien mort, et seule une évolution de la situation internationale en notre totale défaveur permettra une telle révolution (à<br /> ce sujet, je souhaite bon courage à Monsieur Hollande).<br /> Je crois aussi que Marine Le Pen devra totalement revoir la stratégie de son parti et ne plus croire en une divine surprise possible venant d’une élection présidentielle.<br /> C’est en contrôlant les pouvoirs locaux des principales métropoles du pays que la gauche a pu étendre remarquablement son pouvoir.<br /> Il reste à Marine Le Pen le terrain de chasse immense et privilégié pour ses thèses, que constitue le territoire en déshérence des campagnes et de la grande périphérie des villes.<br /> Ce n’est que par ce biais qu’elle pourra amorcer sa nécessaire reconquête.
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B
Lundi 23 avril 2012 :<br /> <br /> Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,005 %.<br /> Les nouvelles économiques en provenance d'Espagne sont encore pire que prévu :<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202025872580-espagne-la-recession-plus-forte-que-prevue-315446.php<br /> <br /> Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,73 %.<br /> Italie : l'Institut national de la statistique (Istat) a lancé une bombe en révélant que la proportion réelle des Italiens sans emploi avait atteint 21,6 % de la population active l'an dernier. Aux<br /> 2,1 millions d'inscrits à la « cassa integrazione », l'assurance chômage transalpine, se sont ajoutés 2,9 millions de personnes se déclarant inactives et ayant renoncé à chercher un travail, ainsi<br /> que 121.000 personnes à la recherche d'un emploi mais pas immédiatement disponibles. Au total, donc, les sans-emploi sont plus de 5 millions.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202023177303-l-italie-compte-desormais-plus-de-5-millions-de-sans-emploi-315240.php<br /> <br /> En France, crise politique.<br /> Aux Pays-Bas, crise politique.<br /> <br /> Entre élection en France et crise aux Pays-Bas, les marchés s'affolent :<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/entre-election-en-france-et-crise-aux-pays-bas-les-marches-s-affolent-beb1deccdaefb2011f6d6dbe816929ad<br /> <br /> En Europe, les Bourses s'effondrent.<br /> <br /> Italie : - 3.83 %<br /> Espagne : - 2.85 %<br /> Allemagne : - 3.36 %<br /> Pays-Bas : - 2.56 %<br /> France : - 2.83 %<br /> Belgique : - 2.44 %<br /> Royaume Uni : - 1.85 %
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R
Avec un résultat égal à 18,01 %, Marine Le Pen rassemble 14,4 % du corps électoral. Je rappelle qu’en 2002, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret avaient rassemblé 19,2 % des voix, soit ― avec une<br /> abstention de 28,4 % ― 13,7 % du corps électoral.<br /> + 0,7 % par rapport à 2002, il n’y a donc pas eu de « poussée du FN ». Ce fait consacre l’échec de la stratégie de « dédiabolisation » choisie par Marine Le Pen.<br /> <br /> la faute première ne revient ni aux francs-maçons, ni aux gauchistes, ni aux féministes, ni à je-ne-sais-qui encore… Elle revient au peuple français lui-même et aux idées fausses auxquelles il<br /> adhère en toute connaissance de cause, parce qu’elles lui permettent de jouir sans aucun souci du Bien commun. Tant qu’aucune crise très grave ne frappera notre pays, nos concitoyens refuseront de<br /> remettre en question les certitudes hédonistes et, en conséquence, rien ne changera. C’est assez désespérant, je l’avoue, mais c’est la vérité.
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B
Lundi 23 avril 2012 :<br /> <br /> Espagne : c'est encore pire que ce qu'on pensait.<br /> <br /> La nouvelle était attendue, mais les chiffres annoncés lundi 23 avril vont au delà des craintes. La Banque d'Espagne a estimé que le PIB du pays avait accentué son recul au premier trimestre, avec<br /> une baisse de 0,4 % par rapport au dernier trimestre 2011, où il avait déjà diminué de 0,3 %. Ces mauvais indicateurs marquent le retour de l'Espagne en récession.<br /> <br /> Deux trimestres de recul du PIB signifient en effet l'entrée d'un pays en récession, dont l'Espagne n'était sortie que début 2010.<br /> <br /> "L'économie espagnole commence 2012 en situation de rechute", souligne la Banque d'Espagne, qui estime que "son évolution dans les prochains trimestres est sujette à l'incertitude et à certains<br /> risques à la baisse, en lien avec les possibles développements de la crise de la dette souveraine" en zone euro.<br /> <br /> En rythme annuel, le PIB au premier trimestre a baissé de 0,5 %, ce qui met fin à sept trimestres consécutifs de hausse et montre l'aggravation de la situation économique de l'Espagne. Après une<br /> faible croissance, de 0,7 %, en 2011, le gouvernement prévoit un recul de 1,7 % du PIB sur l'ensemble de 2012.<br /> <br /> L'Espagne, privée dès 2008 de son moteur, la construction, au moment même où éclatait la crise internationale, oscille depuis entre récession et croissance atone, tandis que le nombre de<br /> sans-emploi monte régulièrement.<br /> <br /> Le gouvernement a d'ores et déjà prévu un taux de chômage à 23,4 % en 2012, après 22,85 % à la fin 2011. Au premier trimestre, "l'emploi a encore diminué avec intensité, avec un recul annuel estimé<br /> à près de 4 %", écrit lundi la Banque d'Espagne. Dans ce contexte, "la demande intérieure a continué à baisser, comme c'est le cas ces quatre dernières années" tandis que l'apport de la demande<br /> extérieure (tourisme et exportations), bien que positif, a été "inférieur au trimestre précédent".<br /> <br /> (Dépêche AFP)
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C
Moi j'en veux à Nafissatou. L'eclatement de l'affaire du Carlton de Lille, en pleine campagne, avec un candidat investi, ça aurait été tellement plus sportif.<br /> La bête immonde du FN encore plus grosse, un sarko pratiquement réellu, du bonheur pur pour bobo!
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H
A posteriori ce qui a manqué à Mélenchon c'est la critique de l'Europe. C'est comme si le référendum de 2005 n'avait pas eu lieu. Le seul parti héritier d'une certaine importance de cette victoire<br /> de 2005 reste donc le FN.<br /> <br /> Il est drôle aussi de voir les scores des partis dans les zones symboles comme Florange.
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H
Comme si MLP jouait la franchise et représentait l'anti systeme...<br /> Je ne prendrais qu'un seul exemple : le retour au franc.<br /> Maintenant la grande MLP annonce un referendum sur la sortie de l'euro... pour être bien sur de ne pas en sortir... je rappelle que les grecques même à terre veulent conserver l'euro!<br /> Pour ce qui est de ses liens avec le grand patronat il n'y a qu'à voir comment elle navigue au medef pour savoir quelle sera sa politique!
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D
@ Christophe : entièrement d'accord avec votre constat sur Mélanchon, que je complèterai en contemplant avec ahurissement son grand écart toulousain.<br /> <br /> Rassembler davantage de gens pour son meeting de campagne qu'il n'a fait de voix en Haute Garonne, il fallait le faire ! Chapeau les Toulousains ! Comme ils ont un peu plus les pieds sur terre que<br /> les Parisiens, ils ont reculé devant l'isoloir ? Il y a des limites à la fausse indignation vertueuse ?
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C
Comparer Mélanchon avec Marchais n'a aucun sens.<br /> <br /> Les prolos votaient Marchais/PCF. Tradition.<br /> <br /> La crapule Mélanchon, baudruche gonflée par Sarkozy, attire lui... les bobos.<br /> <br /> Regardez ses résultats... à Paris (haut lieu de la prolitude, c'est bien connu, sous les auspices du Saint Delanoë).<br /> <br /> ***********<br /> Il réalise en outre une belle percée dans la capitale, où il est placé troisième, alors que la candidate PCF Marie-George Buffet avait obtenu 1,2% en 2007. Le candidat du Front de gauche atteint<br /> même les 14,9% dans le Xe, 15,3% dans le XVIIIe et triomphe à 17,40% dans le XXe.<br /> *************<br /> <br /> Bref : on se poile.<br /> <br /> Les bobos ont voulu se faire un "petit frisson", à peu de frais.
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P
Dans mon bureau de vote (du 06), je peux vous dire qu'à 44 ans, on fait parti des jeunes (on se rassure comme on peut ;-)). Les cheveux blancs étaient très présents à voter. Des jeunes (moins de 40<br /> ans), j'en ai pas vu un seul.<br /> <br /> Donc oui, les personnes qui ne veulent rien changer et ni ont aucun intérêt sont très nombreux (vive les rentiers qui louent cher leurs appartements, vendent cher leur "bouboui" construit dans les<br /> années 70).<br /> <br /> On verra bien comment on fera pour payer les retraites sans travail en France. Eux s'en fichent, ils font durer encore et encore...
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Y
Question peuple, lorsqu'on en vient aux choses sérieuses, par exemple se battre, il s'agit plus des hommes actifs et des jeunes que des croulants majoritairement féminins.<br /> <br /> Marine est en tête chez ceux qui comptent vraiment.
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