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Revenir sur terre...

24 Juillet 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

l faut revenir sur terre en matière politique, économique et sociale, sous peine de gros désagréments.


Certains nous disent que le traité de Verdun de 843 a été une catastrophe, entrainant des guerres multiples entre l'empire (Allemagne) et le royaume (France), comme si, avant, les mérovingiens et les carolingiens n'étaient pas spécialisés dans une autre occupation : la guerre civile.

Ils passaient leur temps à s'exterminer : 

"Sanguinaire et fourbe, Clovis fit exécuter un nombre impressionnant d'ennemis avérés ou potentiels . L'un de ses "trucs" quand il arrivait dans une nouvelle cité était de se plaindre de sa solitude familiale, et qu'il n'y ait personne pour le soutenir dans les moments difficiles. Si un "cousin" avait la malencontreuse idée de se dévoiler, il le faisait mettre à mort. Mais il fut le premier roi chrétien, l'Histoire lui pardonne donc tout ! "

 

Aujourd'hui, on appelerait ça un loubard de banlieue, dit l'auteur. Pas faux. D'ailleurs, vu son allergie au consinage, et la structure des familles franques, il est fort probable que Clovis ait exterminé lui-même, et de façon soignée et méticuleuse, les francs (ils n'étaient, en fin de compte, pas très nombreux)...

 

Après le traité de Verdun, la situation avec l'Allemagne a été plutôt apaisée pendant de nombreux siècles, et si l'on parle de guerres civiles européennes, elles ont plutôt eu lieu dans les tentatives de fusion France-Angleterre, qui ont donné lieu à deux guerres de cent ans...

 

L'unification européenne, dans la construction européenne, et planétaire, dans la globalisation, arrive à son terme, et à maturité, et les fruits sont là.

La relance française a bien profité à l'Allemagne, la USAméricaine à la Chine, et tout le monde pleure désormais, car les moteurs calent.

 

"L'expansion" voulu des empires, qu'ils soient carolingiens, américains, chinois, ou européens, se heurte, à un moment donné, à des limites, et les effets se renversent.
Ce n'est plus qu'un système oppressif, qui crée des troubles civiles, et un niveau de violence très élevé, jusqu'à ce que l'on constate, dans les faits, sa disparition.
Comme les présidents Biélorusses, ukrainiens et russes, prenant acte de la disparition de l'URSS, et comme le traité de Verdun, prenant acte de la disparition de l'empire, même si un tronçon, gardera le nom.

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B
Jeudi 26 juillet 2012 :<br /> <br /> La banque espagnole Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation, a sacrifié son bénéfice net au deuxième trimestre, qui s'effondre de 92,8% sur un an à 100 millions d'euros, en<br /> réalisant d'importantes provisions sous pression des autorités.<br /> <br /> Ce chiffre est très inférieur aux attentes du marché, le consensus de six analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablant sur un bénéfice de 1,404 milliard.<br /> <br /> Le produit net bancaire est lui en hausse de 6,3% à 7,678 milliard d'euros.<br /> <br /> Sur l'ensemble du semestre, le bénéfice chute de 51% à 1,704 milliard, pour un produit net bancaire de 15,499 milliards (+8,4%).<br /> <br /> Mais sans compter les provisions, le bénéfice aurait été de 12,503 milliards d'euros et aurait donc progressé de 6%, assure Santander dans un communiqué.<br /> <br /> La banque explique avoir mis de côté 6,504 milliards d'euros pour faire face à des risques d'insolvabilité et 2,780 milliards pour couvrir "le risque immobilier en Espagne".<br /> <br /> Les autorités espagnoles ont imposé aux banques du pays de nettoyer une fois pour toutes leur bilan face aux actifs immobiliers risqués, ce qui doit les conduire à réaliser plus de 80 milliards<br /> d'euros de nouvelles provisions en 2012.<br /> <br /> Les banques espagnoles sont en effet fragilisées depuis l'éclatement en 2008 de la bulle immobilière, à laquelle elles étaient très exposées, ce qui a poussé l'Eurogroupe à se mettre d'accord sur<br /> une aide financière qui sera accordée dans les prochains mois et pourrait atteindre jusqu'à 100 milliards d'euros.<br /> <br /> Santander a toutefois assuré qu'elle n'aurait pas besoin de cette aide européenne.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/Santander_sacrifie_son_benefice_au_T2_avec_de_fortes_provisions30260720120907.asp
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B
Mercredi 25 juillet 2012 :<br /> <br /> L'agence de notation Egan-Jones a abaissé mercredi la note souveraine de l'Italie de B+ à CCC+ avec perspective négative, évoquant les difficultés de ses collectivités régionales, de son secteur<br /> bancaire et de son économie en général.<br /> <br /> Le coût de financement de la dette italienne ne cesse de grimper à mesure que la situation de l'Espagne se dégrade et que les investisseurs redoutent une contagion de la crise à d'autres pays en<br /> difficulté dans la zone euro, en premier lieu l'Italie.<br /> <br /> "La capacité de l'Italie à soutenir indépendamment ses banques est discutable vu l'état de faiblesse du pays et de ses banques", écrit l'agence dans un communiqué, rappelant que l'économie du pays<br /> est actuellement en récession.<br /> <br /> L'Italie est notée BBB+ par Standard & Poor's, Baa2 par Moody's et A- par Fitch, chacune de ces notes étant assortie d'une perspective négative.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00457066-egan-jones-abaisse-la-note-de-l-italie-de-b-a-ccc-347484.php
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B
Mardi 24 juillet 2012 :<br /> <br /> L'Espagne et l'Italie sont en faillite.<br /> <br /> Italie : taux des obligations 10 ans : 6,597 %.<br /> <br /> Italie : la Bourse de Milan chute de 2,71 %.<br /> <br /> Espagne : taux des obligations 10 ans : 7,621 %. Record historique battu. Le taux n'avait jamais été aussi haut.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND<br /> <br /> Espagne : la Bourse de Madrid chute de 3,58 %.
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B
Une troisième région espagnole va demander l'aide de l'Etat :<br /> <br /> la Catalogne.<br /> <br /> La crédibilité de l'Espagne sur les marchés financiers a subi un nouveau coup mardi alors que la Catalogne, l'une de ses régions les plus puissantes, a admis qu'elle pourrait demander l'aide du<br /> gouvernement.<br /> <br /> La région du Nord-Est du pays, deuxième en termes de contribution au PIB, a l'intention de solliciter elle aussi une aide de Madrid, après une demande similaire formulée vendredi par Valence, a<br /> indiqué le responsable de l'économie du gouvernement catalan.<br /> <br /> Interrogé par la BBC sur un éventuel appel de la Catalogne aux finances du gouvernement espagnol, Andreu Mas-Colell a répondu : "Oui. La situation actuelle est que la Catalogne ne dispose pas<br /> d'autre banque que le gouvernement espagnol".<br /> <br /> Une annonce qui survient alors que l'Espagne elle-même est en danger sur les marchés, avec comme enjeu d'"éviter un effondrement financier imminent", souligne le journal El Economista. La plupart<br /> des analystes fixent octobre comme date limite.<br /> <br /> Le Trésor espagnol a d'ailleurs dû payer cher mardi pour emprunter 3,05 milliards d'euros, avec des taux passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à trois mois et de 3,237% à 3,691% pour ceux à six<br /> mois, par rapport à la dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s'étaient déjà envolés.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/l-espagne-toujours-bousculee-par-les-marches-la-catalogne-en-difficulte-3dfefad3f9161362591072b60f3d876a
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B
Mardi 24 juillet 2012 :<br /> <br /> Madrid paie toujours plus cher pour emprunter, les marchés fébriles.<br /> <br /> L'Espagne a emprunté mardi 3,05 milliards d'euros à court terme, devant concéder une fois de plus des taux d'intérêt en hausse dans un climat de tension extrême des marchés, qui mettent en doute la<br /> solvabilité du pays, fragilisé par ses régions et par ses banques.<br /> <br /> Le Trésor espagnol a rempli son objectif, qui était de lever 2 à 3 milliards d'euros, mais les taux ont monté, passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à trois mois, et de 3,237% à 3,691% pour ceux<br /> à six mois, par rapport à la dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s'étaient déjà envolés.<br /> <br /> Cette opération survient alors que le pays reste fortement chahuté sur les marchés : mardi matin, tandis que la Bourse cédait 2,48%, le taux des obligations espagnoles à dix ans restait au niveau<br /> très élevé de 7,590%, un nouveau record depuis la création de la zone euro en 1999.<br /> <br /> La prime de risque, qui mesure le surcoût que doit payer l'Espagne pour emprunter, par rapport à l'Allemagne, était elle à 619 points (6,19 points de pourcentage).<br /> <br /> "L'approbation vendredi par l'Eurogroupe d'une aide financière d'un maximum de 100 milliards d'euros pour les banques espagnoles a été éclipsée par la demande d'aide de la région de Valence,<br /> rapidement suivie de celle de Murcie, et par la publication du chiffre de croissance du 2e trimestre (-0,4%), une estimation de la Banque d'Espagne généralement confirmée par les chiffres<br /> officiels", souligne dans une note Cyril Regnat, analyste chez Natixis.<br /> <br /> "La situation des régions, qui paraissait sous contrôle en début d'année, s'est donc dégradée et sur les 17 régions espagnoles, près de 6 demanderaient l'aide de l'Etat", ajoute-t-il.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Madrid_paie_toujours_plus_cher_pour_emprunter_les_marches_febriles48240720121123.asp
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