S'enrichir de nos différences, qu'ils disaient...
Il y a 30 ans.
Il paraît qu'être pas pareil, c'était enrichissant. Du moins, c'était ce qu'on disait aux pauvres, chargés de supporter et de se pousser pour accueillir des nouveaux venus, aux modes de vie très différents.
Quand aux victimes, nous disait kermitterand, elles étaient indemnisées par leurs compagnies d'assurances. Ah, dans quel monde génial, vivions nous.
Seulement, c'était avant. Avant, les pauvres, souvent immigrés récents, restaient avec les pauvres, dans leurs quartiers HLM qu'ils pourrissaient jusqu'à la moëlle.
Aujourd'hui, avec la mixité, et les gens du voyage, même les châteaux sont atteints.
Moi, j'ai toujours pensé que quand on nous parlait de culture, c'était de la merde, mais on a eu confirmation. " Ils ont des toilettes chimiques mais ils vont quand même faire ça chez nous. Le cabinet du préfet m’a dit que c’était une habitude culturelle ! "
De plus, à partir du moment où le mot magique est prononcé, "culture", il n'y a plus qu'à se taire. A fermer sa gueule, et faire une déclaration à sa compagnie d'assurance, qui vous indemnisera -mal-, en prenant ses 15 % de frais de gestion et ses 15 % de rentabilité.
C'est génial que les victimes se cotisent entre elles. Cela permet à l'administration appelée "Justice", (sans doute par antiphrase), comme à celle appelée "police" (sans doute par fierté de sa douceur de peau) de se flanquer un doigt de chaque main dans le trou de balle et d'ouvrir la bouche comme un poisson, en disant, "on ne peut rien faire", phrase masquant un "on ne veut rien faire" plus près de la réalité.
D'ailleurs, on ne peut constater dans bien des endroits que le débraillé et le je m'enfoutisme des forces de l'ordre, quand on veut déposer plainte, on dérange visiblement, et l'alibi formidable qu'est la compagnie d'assurance à leur immobilisme.
Mais, là, les riches et les chatelains commencent à être traités comme des pauvres, et s'en offusque.
Les "gens du voyages", eux, iront comme des nuées, apporter leurs nuisances ailleurs, histoire que le plus de gens possibles en profitent.
Mais, une différence est à noter. Quand la délinquance touche, par exemple, de grandes bijouteries parisiennes, la réponse policière est immédiate. Et de classe. De lutte des classes. Là, les pandores, subitement, se bougent. Au lieu de faire comme d'hab, classer sans suite, la plainte, et vous dire de vous adresser à la compagnie d'assurance.
Mais, ma bonne dame, parler de pillage de jardins ? mais vous exagérer. De vols de bois ? C'est risible. De merdes ?
Ne seriez vous pas raciste, par hasard ? Aurait on dit à toute autre personne relatant les mêmes faits, et les forces de l'ordre auraient haussé les épaules, tout
en classant sans suite, heureux de n'avoir pas à intervenir.
Et les associations "représentatives", constituées d'un président, d'un trésorier et d'un secrétaire, auraient crié au racisme, cause de fausses accusations.
La flemme naturelle, jointe à des prétextes, est ravageuse. Mais aujourd'hui, rions, et savourons notre plaisir, la classe dirigeante est touchée, et même bien assurée, elle n'apprécie pas du tout...
Le "caractère impressionnant", d'un braquage, n'est impressionnant que parce qu'il touche la rue de la paix.
Mais, que des bandes de 15 personnes, ou plus, se livrent à des pillages en règle, ce n'est pas inhabituel. Mais, ce n'était simplement pas au bon endroit.
Que 50 personnes pillent pour la 50° fois un commerce, c'est pas grave, trois lignes dans le journal du coin.