SG : "Z'auriez pas un Kerviel qui traine ?"
13 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour le moment, on applaudit à la très grande honnêteté de la banque (par rapport à ses consoeurs), qui réduit son bénéfice à presque rien, à sa très grande modestie (dans l'évaluation de ses pertes).
Pour le "compte" de fées, c'est la cotation du titre SG : 49.2 euros, c'est 49.2 de trop.
ça ne vaut rien ce machin.
Ce qui est sanctionné, ce n'est pas tellement les pertes, que l'aveu.
La dite SG peut aussi dire merci à AIG et au contribuable américain, qui ont épongés pas mal de pertes.
N'ayez aucune crainte. Pour le reste, la facture vous sera présentée, mais n'ayez aucune crainte, vous ne payerez pas.
Elle est tellement démesurée que vous n'aurez pas le choix.
Vous aussi, à l'image des islandais, vous aurez le choix, entre mourir de faim -c'est finalement l'alternative- et vous révolter -mourir en combattant-.
Au moins dans la deuxième branche de l'alternative, vous aurez eu la satisfaction de lutter, d'infliger des pertes à l'ennemi et peut être de gagner.
Autre point qui commence à faiblir : les assurances vie. Les assureurs ont largement consommés leurs "réserves" de gains. 80 % de leurs placements sont en obligations, notamment d'états. Et les rachats des bons du trésor par les banques centrales, raménent les taux de rendements vers zéro à la japonaise.
Après on passe à l'autre problème de dette ; trop importante, elle n'offre de possibilité qu'à la monétisation sauvage, pure, dure et déclarée, pas la monétisation rampante actuelle.
Les mythiques épargnants vont aussi s'apercevoir de toutes les subtilités juridiques des contrats d'assurance vie, notamment sur la distribution de bénéfices, sur les taux proposés (on pille les anciens contrats pour gonfler les taux garantis des nouveaux).
Bref que du bonheur, on va bien entendu atterrir sur une situation à la nipponne, et pas en 20 ans, à un rythme ultra-rapide, avec une crise de la dette, non parce que l'on arrive pas à la placer (à la banque centrale), mais parce que la chute des rendements fera que ça n'aura aucun intérêt. (épisode connu sous le nom de Mur de l'argent, dans les années 20, qui aboutit au franc poincaré).
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