Situation internationale : ça baigne aussi...
Le mouvement de décomposition se poursuit.Vaclav Klaus qui attend le renfort des conservateurs britanniques, a conservé un seul pied hors de la tombe du traité de Lisbonne, mais il s'accroche fermement, tout en déployant tous ses orteils.
Homme politique habile, il a écrasé l'opposition interne avec la question qui tue : "Et les Sudètes ?".
Total, les européistes passent pour des c... incompétents qui n'ont même pas vus arriver l'iceberg et notamment les possibilités de demandes de restitution des populations germaniques expulsées en 1945.
D'ici quelques mois, tellement de choses peuvent se passer, par exemple, que la Lettonie aille par le fond, entrainant la Suède, entrainant... etc, etc, etc...
Plus à l'est, une visite d'hillary, guère réjouie, à Moscou.
Petit Caniche vient de se faire remonter les bretelles, mais la presse occidentale a sauvé l'honneur : "elle a parlé des droits de l'homme"...
A une époque, ç'aurait été du sexe des anges, ou du temps qu'il fait.
C'est clair et net : rien ne serait déployé ni en Ukraine, ni en Géorgie. Déculottage complet, et désaveu complet du Complexe militaro industriel par le pouvoir politique.
La Turquie, après sa tentative de normalisation avec l'Arménie, refuse des manoeuvres navales avec l'OTAN, elle préfére les faire avec la Syrie.
La marine US reste TRES pacifiste, elle connait les possibilités de ses adversaires. Le porte-avion, engin magique depuis l'attaque de Tarente, perd de son aura.
Les missiles chinois ont causé beaucoup de problèmes à la marine israëlienne lors de la guerre du Liban, ils seraient possibles qu'ils arrivent à détruire des porte-avions.
Hors, cette arme, depuis 1944, est elle même sur le déclin.
A cette époque, les USA en avaient 50 de combat et 150 d'escorte. Les 12 actuels paraissent aux amiraux une force très légère, surtout dans le golfe persique, qui, vraie baignoire, ne prête pas du tout à la manoeuvre.
L'armée de terre américaine finit sa descente aux enfers. Elle est incapable de déployer le moindre effectif.
L'armée de l'air est discréditée par l'affaire du F35, et doute elle même de ses capacités offensives.
La seule chose qui inspire encore le respect, ce sont les services comptables de contrôle aux USA. Ils restent très professionnels et consciencieux et ont rendus leur verdict : c'est le bordel.
L'attaque de l'Iran, pressenti par certains m'apparait très improbable.
Des situations plus inquiétantes apparaissent en amérique du sud : les généraux brésiliens ne supportent plus les américains.
Le contrat sur le rafale, malgré les démentis et l'accident, reste donc probable. Il est le seul à ne pas dépendre de technologie US (le repoussoir), et d'accepter un transfert total de technologie (il deviendrait franco-brésilien).
Et, s'il faut rappeler un point de l'histoire, la fin de la "horde d'or en Russie", fut orchestrée à Moscou.
Pendant plusieurs siécles, la principauté s'était développé dans le cadre d'une soumission absolue aux mongols, ils étaient "plus mongols que les mongols".
Ils ont été les meilleurs traitres.
Loin d'être triomphant et même de pouvoir être agressif, l'empire semble donc promis à une déconfiture si rapide qu'elle va devenir une référence.
Le reste, je pense que ce sont des esprits intoxiqués par la propagande de "l'unique superpuissance." Pire même, parce que ce n'est, finalement, qu'une "auto-propagande", une vision des choses datant des années 1950.
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