"Survie de la mondialisation"
21 Août 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
N. Baverez lâche le mot, il en va de la survie de
la mondialisation, de mettre la finance au pas. Mais si on la met au pas, il n'y a plus de mondialisation.
Donc, dans les deux cas, elle est crevée.
Finalement, Baverez vient de s'apercevoir que la mondialisation, c'est le chaos, et que le chaos peut tout emporter.
Quelle intelligence.
Mais, en même temps, la mondialisation, c'était simplement tourner les règles établies sous couvert de "liberté" (des capitaux).
Les moyens de communication détruisent l’information, les moyens de transports font perdre du temps, le système de santé aliène et tue. Et pour reprendre une phrase d’Illich : “Les écoles sont des usines à chômeurs”.
A quoi sert le système financier ? A rien, quand 30 000 milliards (ou plus) sont dans des paradis fiscaux.
Je rappelerais la fin de Macias N'guema en 1979 (Guinée équatoriale). Quand le palais présidentiel fut pris, on trouva des caisses et des caisses de billets, de toutes origines, ainsi que 99 % de
la monnaie locale, qu'il gardait soigneusement dans son palais...
Quand à la mondialisation, son intérêt apparait aussi clairement ces jours ci : non seulement inutile, mais totalement nuisible. Elle n'a rien changé au sort de la planète. 99,99 % de la population en est appauvrie.
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