Toulouse : deux morts...
30 Octobre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Faits divers
Un internaute me parlait de son frère, lourdé comme un malpropre après 15 ans de bons et loyaux services.
Comme il n'y a pas de sentiments, c'est pour faute lourde, comme ça, c'est toujours ça de gagner, jusqu'au procès, et même dans ce cas là, si on transige, on évite les charges de sécurité sociale.
Elle est pas belle la vie ?
Il disait que les rendez vous étaient vite donnés par l'inspection du travail, la peur de la bavure.
De toute façon, il n'y a rien à attendre : regardez les derniers chiffres de production PSA et

Vous êtes seulement censer consommer. Comment ? Ce n'est pas leur problème.
Il n'y a pas de sentiments à avoir. L'employeur reste l'employeur, et aucun employé n'est irremplaçable, et je rajouterais à titre personnel qu'il est inutile de renvoyer au lendemain, ce qu'on peut faire le surlendemain, ou encore après, voir, qui peut passer aux oubliettes. (Copyright : Patrick Reymond)
Un ex-collègue vient de trainer mon ex-patron aux prud'hommes.
Il est parti avant moi, ainsi que beaucoup d'autres (une dizaine). C'était le jour et la nuit, l'un travaillait de 7 heures du matin à 8 heures du soir (lui), l'autre n'avait pas une minute de travail supplémentaire sur la conscience (moi).
L'un se faisait engueuler par le patron (lui), l'autre engueulait le patron (moi), ou on lui disait d'arrêter de sourire quand on l'allumait (moi) et d'arrêter les persiflages (ça y est ? Dégagé les petites bronches ?).
Pourtant, l'un est parti en très bon termes (moi), il m'a même appuyé pour un autre emploi.
Mais j'ai personnellement la philosophie de me dire qu'aucun employeur n'est irremplaçable, et que ce n'est pas la peine d'essayer de se faire bien voir, quand sonnera l'heure du départ, bien vu ou mal vu, les deux gicleront.
Même les cadres ne sont pas irremplaçable. Mais le collègue qui traine le patron au prud'homme vient d'apprendre que plus jamais il ne se défoncera pour le travail.
Deux hommes sont morts, abattus par leur ex-employé. La situation économique désastreuse coûte une fortune depuis 30 ans. Passerait on au stade supérieur, le stade américain où on ne va pas au prud'hommes, mais à la chasse ?
Sarkozy doit être content, il veut américaniser la société. Pour ces trois hommes, c'est fait.
Pour le moment, le score est de 2-0, après la justice va dire s'il passe à 2-1, le un étant quelques années de prisons, ou s'il reste à 2-0, pour cause d'irresponsabilité au moment des faits.
En tout cas, le salarié a gagné, il a gagné la guerre. Car, une "compétition internationale" sans fin, c'est bien une guerre ? Et ces deux ennemis ne se reléveront jamais.
Trop de pression, trop de croyance en son travail. Voilà les circonstances du drame.
L'ABANDON DES CAPACITES REGULATRICES DES ETATS, RAMENE AU STADE ANTERIEUR : LA GUERRE CHRONIQUE ET GENERALISEE...
Photo : le nouveau code du travail.
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