"Un fait, pas une hypothèse".
4 Juillet 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Le fait que certains aient une cervelle aux abonnés absents est "un fait, pas une hypothèse".
Le bidule qui est censé de servir de premier ministre, est surtout là, parce qu'il ne pense pas, qualité précieuse en sarkozyland.
Fillon, pour ne pas le citer, c'est bien le type qui a reconnu il y a peu que le peak pétrolier était dépassé.
Il charge aussi les partisans de la démondialisation.
En fait, s'il existe un fait indéniable, c'est le début de la démondialisation. ça aussi, c'est "un fait, pas une hypothèse".
La mondialisation s'appuyait sur plusieurs mamelles :
- des décisions politiques la permettant,
- du pétrole bon marché,
- des pays ayant la bonté d'avoir des déficits commerciaux démesurés, pour éviter à d'autres d'avoir des affres d'horreurs en devant augmenter les salaires...
Bien entendu, si on enlève le haut (le pétrole), le bas n'a plus aucun intérêt.
Mais le problème est que depuis des dizaines d'années, nous n'avons plus comme dirigeants que des gens ayant une expérience professionnelle et du réel, complètement inexistante.
La mondialisation n'existe plus dans un environnement où le baril vaut 100 $. Cela précipite les pays dans des crises à répétition, où la "contrainte extérieure" cher à Fillon, n'est pas celle qu'il montre du doigt, mais celle d'une énergie chère.
La base du système - le consommateur américain et plus largement occidental- est désolvabilisée par la hausse de l'énergie, et les coûts de production mondiaux, plombés par des frais de transports.
L'alternative est simple : produire et consommer sur place, ou pas du tout.
THERE IS NO ALTERNATIVE, monsieur le premier sinistre ministre...
Les USA et leur 800 puis 400 milliards de déficits extérieurs qui faisaient aussi la mondialisation vont sombrer dans une autre phase de leur histoire : la lutte des classes va tourner à la guerre des classes. Même les anciens clivages sont réactivés, entre ceux qui veulent faire payer un peu plus aux riches, et ceux qui veulent en mettre plein la gueule aux pauvres.
Mais, dans certains cas, même les forces de l'ordre sont complètement abolies. Dans ce cas-là, il est complètement débile de continuer à payer son hypothèque. En effet, qui viendra vous mettre dehors ? L'ex-cop, qui lui même ne peut plus la payer ???
Les néo-libéraux auront donc accomplis leur rêve : l'état minimum, la Somalie. Mais ça ne s'arrêtera pas là. En effet, une communauté de citoyens sans rien au dessus de lui, que va t'elle faire ? C'est simple, organiser un état, en créant des milices. Pour les membres, ça sera simple aussi, il suffira de faire appel à tous ceux qui n'ont plus rien à foutre...
Après, leurs chefs pourront se comporter comme des empereurs romains (imperator = général victorieux), et aller décimer les riches. C'est la dernière marche, on
prend l'argent là où il en reste... Après, les derniers riches s'apercevront peut être qu'il est préférable de payer des impôts, que l'état prend rarement tout...
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