Un peu de plomb dans la cervelle...

Dans la situation actuelle, il devient non seulement urgent, mais indispensable de dépenser pour soutenir les chômeurs en fin de droits.
Le chômage flambe, la consommation se sent mal, et l'heure n'est pas au rééquilibrage des comptes publiques, ni en France, ni en Allemagne. Contrairement à ce que dit l'article, il ne l'est pas davantage chez les pays du sud européen.
Ce qui est nécessaire, c'est la remise en cause totale de la politique actuellement menée et verrouillée.

Ils l'ont verrouillée en haut lieu, mais ils n'avaient pas prévu l'effondrement du système.
Toute politique d'austérité ou de rigueur aurait des effets démultipliés.
Cette fois, on atteindrait l'effondrement. Le - 2.7 % sur la consommation deviendrait - 27 %, et pour le déficit budgétaire, on atteindrait largement les 200 milliards d'euros.

Aider les chômeurs en fin de droits à hauteur de 500 euros par mois, coûterait 2.2 milliards, c'est à dire des cacahouètes par rapport à la gabegie actuelle.
Mais si la situation devient vraiment "hors de contrôle", c'est à dire avec une crise sociale susceptible de déboucher en guerre civile, c'est 22 000 milliards que cela coûtera.
Bien entendu, dans le cas du pire, la dette publique serait vaporisée, complètement.

Pour le moment, le ballon d'essai est grec. On essaie d'étouffer ce qui reste de croissance, dans le dernier pays qui visiblement en avait encore un peu en Europe.
Il serait temps que les européens se réveillent. Si certains pays ont pu aller à contrecourant de l'effondrement, c'est qu'ils possédaient des instruments de politique économique nationale. La mondialisation a cela de pervers que l'effondrement économique n'est plus réservé à un seul pays, mais devient général par tous les liens et canaux existants.

Il ne faut pas exagérer. ¨Pour prévoir ce genre de scénario, il faudrait avoir un cerveau, ce qui manque le plus aux dirigeants.

Comments

[LaurentD]

Je doute fortement que les esclaves se révoltent un jour,je suis dans une entreprise dite "publique" ou nous résistions encore il a peu et de moins en moins maintenant malgré les apparences.Je me
suis fait casser un nombre de fois incalculable par les esclaves soumis de ma propre famille, ils ralent mais cautionnent ce systeme qui les soumet.
Franchement,les dirigeants n'ont pas encore tout compris, ils pourraient faire passer la retraite à 67 ans, les gens raleraient mais rien de plus se produirait.

[Sebz]

Ce que vous préconisez est de relancer l'inflation, par les salaires. C'est en effet une manière douce de s'extirper de la crise, en assainissant les dettes.

Le problème, c'est qu'il faut faire gaffe à ce que l'inflation ne vire pas en hyperinflation... et quand on voit les sommes ASTRONOMIQUES de liquidités injectées dans le système, il y a du soucis à
se faire!

D'autre part, cela lèse l'épargnant (encore une fois) surtout la pauvre fourmi avec son assurance vie et son livret A, et avantage la cigale endettée jusqu'au cou... Ce n'est pas la morale de La
Fontaine qu'il aura fallu suivre... On a pas besoin de ça dans ce bas monde ou la morale la plus simple est déjà sans arrêt bafouée.

Perso, je pense que l'idéal, c'est le retour à un étalon réel, (or ou plein d'autre matières possible). Avec ce système, pas de dérapage possible, et des périodes de stabilités économique jamais
vue dans l'histoire du monde (+/- XIXème siècle).

[BA]

Il y a les maîtres, et il y a les esclaves.

- A propos des maîtres (l’actionnaire, le dirigeant d’entreprise multinationale, etc.) :

C’est Noël : France Telecom distribue des dividendes supérieurs à ses bénéfices !

Certes, il n’est pas encore à la place de Didier Lombard, même si cela ne saurait tarder. Il semble pourtant que Stéphane Richard, actuel numéro 2 et futur patron de France Telecom n’a pas retenu
la leçon d’économie de son mentor, Nicolas Sarkozy. Chez France Telecom, entreprise dont l’Etat détient pourtant plus de 30 % du capital, la règle des trois tiers proposée par le Président est loin
d’être appliquée. Très loin même.
En versant 3,65 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires, 1,40 euros par action, l’entreprise épuise la totalité de son bénéfice. Il faudra même ajouter au pot pour compléter, puisque le
résultat net n’est que de 3,47 milliards d’euros.
Bref, la répartition équitable du bénéfice en trois tiers égaux, un pour les actionnaires, un pour les salariés, et un pour les investissements, n’est pas vraiment mise en pratique dans cette
entreprise où pourtant l’Etat fait la pluie et le beau temps.
Pire, en versant aux actionnaires plus qu’elle n’a gagné cette année, l’entreprise va devoir puiser dans ses réserves et ce faisant affaiblir ses fonds propres. Ou même s’endetter. Dans tous les
cas, c’est d’autant moins qui sera affecté à l’investissement.
Evidemment, chez les syndicats, ça passe mal.
La CFE/CGC réclame ainsi « la baisse immédiate du niveau des dividendes (à 0,5 euros au lieu de 1,40), qui saignent actuellement l’entreprise, au détriment de l’investissement et du désendettement.
Cette baisse permettra une réduction des frais financiers de 150 millions d’euros par an. 150 millions c’est le coût annuel de 3 000 emplois sauvés. »

http://www.marianne2.fr/C-est-noel-France-Telecom-distribue-des-dividendes-superieurs-a-ses-benefices !_a189561.html

- A propos des esclaves :

Jeudi 25 février 2010 :
France Télécom : suicide d’une salariée en arrêt-maladie depuis un an.
Selon la direction, le drame a eu lieu jeudi soir. Il s’agit du huitième suicide depuis le début de l’année chez France Télécom.
"Bien sûr, il faut être prudent sur les interprétations de ce geste, mais on a quand même une longue litanie de suicides qui est franchement alarmante", a déclaré vendredi à l’Associated Press le
délégué syndical CGC-UNSA.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ff25d4eb2c84586a69b1ccbe998b181e

Les esclaves subissent une violence.
Mais les esclaves répondent à cette violence. Les esclaves répondent en exprimant leur violence ... contre eux-mêmes ! Les esclaves se suicident.
Ca ne sert à rien.
Ca ne résoud rien.
Les esclaves devraient exprimer leur violence CONTRE LES MAITRES.

[BA]

Samedi 27 février 2010 :

Berlin dément l’existence d’un accord pour aider la Grèce.

Un responsable allemand a démenti les informations d’un journal grec selon lesquelles l’Allemagne et la France auraient accepté d’aider la Grèce à vendre des obligations grecques en échange
d’importants efforts d’Athènes pour réduire son déficit budgétaire.

Les ministères grec et français des Finances et la Commission européenne se sont refusés à tout commentaire sur ces informations.

Le journal grec Ta Nea écrit, en citant des sources bancaires et des responsables non identifiés, que la banque publique allemande KfW achètera des obligations grecques ou fournira des garanties
pour que d’autres banques en achètent.

La Caisse des Dépôts française sera aussi impliquée dans cette aide, écrit Ta Nea, ajoutant que le président Nicolas Sarkozy en a discuté par téléphone avec le Premier ministre grec Georges
Papandreou. Contacté à Paris, l’Elysée n’a pas fait de commentaires.

En échange, le gouvernement grec aurait accepté de prendre des mesures d’austérité supplémentaires représentant quatre milliards d’euros afin d’atteindre son objectif de réduire son déficit
budgétaire de quatre points cette année, ajoute le journal.

Un haut responsable allemand, qui a requis l’anonymat, a démenti l’existence d’un tel accord. « Non, ces informations sont absurdes », a-t-il dit.

Une source parlementaire allemande a néanmoins dit à Reuters que le gouvernement préparait des dispositions budgétaires d’urgence en vue d’une aide possible à la Grèce. Le ministère des Finances
l’a démenti.

Face à une opinion publique allemande très hostile à une aide à la Grèce, le gouvernement de la chancelière Angela Merkel s’est borné à une vague promesse de prendre « si nécessaire » des mesures
pour assurer la stabilité financière.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=5c63bb46744b57f7d1dbc002de9ea125

[logique]

D'ailleur au FMI n'ont il pas mis un vicieux pervers qui saute tout se qui passe. Et cela risque de devenir le saint des saint du système financier.

d'ailleurs a liberté égalité et fraternité ont pourrait aisément a ajouter vive et perversité :))

Je trouve que ces deux mot vice et perversité manque de plus en plus au journaliste économique. Il serait temps qu'ils trouve une place aussi importanteque confiance et interet.

[logique]

C'est clair que nos adminisrateur ont une certaines intelligence, mais il semblerait qu'elle soit devenu de plus en plus pervers, et qui dit pervers dit vicieux. Donc dans tous les cas nous sommes
trés loin de la vertu.

Mais le prollème c'est que la vertu doit être pour le contribuable, il doit se serrer la ceinture afin de ne pas charger la dette de l'état.

Donc la vertu c'est le devoir du peuple tandis que la perversité reste réervé aux adminisrtateurs. Si ça ce n'est pas du vice, je change de dictionnaire :))

[fincaparaiso]

vous vous trompez P.R.,les dirigeants occidentaux ont un cerveau........mais il n'est tout simplement pas au service de la population!au contraire ils utiliseront tous les pouvoirs en leur
possession pour la soumettre davantage....au nom de la démocratie bien entendu , regime grace auquel ils ont été élus!