Un rapport dépassé, des solutions surannées,
7 Novembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Gallois a rendu son rapport, un rapport, vide, creux, reprenant des poncifs usés et usagés jusqu'à la trame, et pour certaines perspectives, plus qu'à la limite de la débilité mentale profonde.
Monsieur Gallois, ignore, visiblement, que c'est la loi de l'offre et de la demande qui fixe le prix de l'énergie, et c'est un rapport entre... une offre, et une
demande.
Il veut de l'énergie pas chère, comme si cette énergie, pas chère avait empêché la désindustrialisation de la France, et que l'énergie plus chère teutonne, l'avait empêché de la garder.
En réalité, l'énergie pas chère est gaspillée et retarde toute modernisation.
On va donc baisser les charges des entreprises, par un crédit d'impôt. Donc, on arrive à une soviétisation de l'économie.
Plus besoin de faire du bénéf, il suffira, d'années en années, au rythme de la "compétitivité", d'augmenter le crédit d'impôt. C'est plus connu sous le nom de "subvention à la vache corse
inconnue", et comme tout le reste, ira à 90 % dans les poches du CAC 40, et pas beaucoup ailleurs.
Car, pour la masse des employeurs, ça ne représentera pas grand chose, mais pour les entreprises de 50 000, 100 000 ou plus d'employés, ce sera le jackpot.
Bien entendu aucun contrôle n'aura lieu et aucune contrepartie ne sera demandée.
Comme le reste, et comme la fin de la taxe professionnelle, ce sera la loi de la concentration maximale.
L'entrepreneur de petite entreprise n'y verra pas grand chose, et si la TP à 30 milliards a été remplacée par un taxe à 15, les autorités locales veilleront à compenser la différence par d'autres
augmentations auquelles miraculeusement échapperont les plus grandes.
Les petits entrepreneurs sont des prolos, mais ils ne l'ont pas compris. Ils se croient au coeur du système, pensent et agissent comme des riches.
Le transfert de charges des entreprises vers les ménages, donc, se poursuit et s'amplifie.
Il faut en tirer la conclusion suivante : il n'y a pas la moindre idée neuve dans le rapport Gallois, et même pas une idée tout court.
C'est une lettre de revendication du Medef, qu'il répercute sans la moindre analyse, ni esprit critique.
La restauration, elle, la prend vulgairement en pleine
gueule, et les cadeaux passés, sous forme d'allégements de charges (eux qui ne sont pas exposés à la mondialisation), et de baisse de TVA, leur avait fait croire aussi, qu'ils étaient des
ouinneurs.
Ils sont, en réalité, coincés entre la désolvabilisation croissante des clients, des charges qui vont augmenter, et avaient pris goût à des cadeaux qu'ils n'auraient jamais du avoir, au vu d'une
utilité sociale, à peu près égale à zéro.
De toute façon, ça ne servira à rien, car on est et on va être coincé dans la dépression mondiale, entre des économies, toutes en récessions réelles, mal représentées par des statistiques trop folles.
Il est à noter que, malgré les baisses de salaires en Espagne, la production a chuté en un an de 7 %. Elle est donc belle, la solution ?
En réalité, c'est un cercle vicieux qui est installé, les PME/PMI n'y verront que peu ou pas de résultats, et cela, finalement, ne se retrouvera que dans le
bénéfice distribué des entreprises du CAC 40.
Malgré tout ce qu'on peut dire, celui qui a 4 salariés, ou même 40 y verra un peu d'argent de poche, mais les entreprises à 100 000 salariés, amateurs d'embargos iraniens auront des effets de
masse indubitables.
Que ceux qui n'ont pas compris le système lève la main. C'est le communisme au profit du 1 % le plus riche.
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