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Une histoire qui ne manque pas de sel...

18 Décembre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

C'est l'hiver en France, et il y a de la neige.

Quand il y a de la neige, il faut du sel.

La production française ne couvre que la moitié de besoins, le reste est couvert par des importations.

Son tonnage atteint 2 millions de tonnes de grains et 1.5 millions de tonnes de saumure.

Son coût, de 80 euros la tonne est constitué au 2/3 des frais de transports s'il vient du bassin méditerranéen et au 3/4 s'il vient du Brésil ou... d'Australie...

 

Là, on comprend que l'on marche sur la tête. La France est "obligée" d'importer la moitié de ses besoins, alors qu'elle bénéficie de 3427 km de côtes.

On peut donc considérer l'agonie du système économique des pays occidentaux, incapable de fournir à leurs populations de quoi subvenir à leurs besoins.

Pourtant, à bien y réfléchir, s'il y a bien un secteur ou le système protectionniste, voir dans ce cas, autarcique, pourrait exister, c'est bien le marché du sel.

 

En effet, qu'achète t'on quand on achète du sel ? Là aussi, simplement de l'énergie, presque rien du produit.

 

Comme je l'avais déjà dit, un pays qui a des disponibilités géographiques est doté d'un bon port, et d'un réseau hydrographique qui permet de drainer les produits d'une manière peu coûteuse et rapide, ça a été le cas de toutes les villes dominantes :

- Venise et la plaine du Pô,

- Anvers et Amsterdam et la vallée du Rhin

- Londres et la vallée de la Tamise et plus largement, toute l'Angleterre,

- New York et le réseau hydrographique du Mississipi (auquelle elle était reliée par le canal de l'Erié).

Après il y a deux cas de figure.

Soit le port sert à exploiter le pays qu'il dessert, c'est le cas d'une société coloniale (comme Dantzig et la Pologne, Cuba, Haïti), soit la bourgeoisie et l'état s'en servent pour mener une politique autonome.

Dans les deux cas, les exportations sont privilégiées, dans le cas de la société coloniale, le profit pour la population est inexistant, dans le second, elle arrive à négocier sa part de bout de gras.

 

Là, le cas de figure se complique. On ne cherche plus à drainer les productions du pays pour l'exportation, mais c'est l'importation qui est privilégiée.

Les productions locales restantes et résiduelles ne produisent plus que 10 à 50 % des besoins, et vivotent difficilement.

 

Ce système est il perdurable ? Non, car il ne restera bientôt plus rien à supprimer. Et beaucoup de gens reviennent sur leur appréciation du libéralisme économique.

Ils ont enfin compris qu'il n'y avait rien à tirer des chinois, qu'ils prenaient tout et ne donnaient rien.

Pour le moment, ce qui fonctionne, ce sont des prix à la consommations décorrélés des prix de productions. On fait payer un prix qui est fonction des possibilités des consommateurs, et non du prix de production.

Les possibiltés des consommateurs étant de plus en plus réduites, le système marche désormais à vide.

 

Il n'y a aucun intérêt profond à importer du sel d'Australie, c'est stupide et coûteux.

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F
<br /> Quand je vois le mur d'incompréhension entres mes proches et mes collègues qui se contrefichent de l'actualité en général et de la crise en particulier et moi qui ai vidé mon compte je me dis que<br /> le système peux subsister dans l'absurde des années encore.<br /> <br /> Quand à la solution par les urnes je n'y crois absolument pas. Un système corrompu est fait pour ne pas être renversé légalement. On en peux changer qu'en contournant les règles du système.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Effectivement la politique pourrait nous sauver, mais pour cela il faudrait au préalable changer le corps électoral et je n'ai vraiment pas le courage d’exterminer 25 millions de Français … 3<br /> suffirait ? … Même 3 ça fait beaucoup.<br /> <br /> <br />
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O
<br /> Je galéjais BA, je galéjais...<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=EHRPwipKJA4<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Petit point de désaccord avec RonRon.<br /> <br /> RonRon écrit : "Notez qu’à la faveur de la crise, les états auraient pu reprendre le contrôle des banques. Ils ne l’ont pas fait et donc ne le ferons pas."<br /> <br /> Je dirais plutôt :<br /> <br /> "Notez qu’à la faveur de la crise, LES CHEFS D'ETAT ACTUELS auraient pu reprendre le contrôle des banques. Ils ne l’ont pas fait et donc ne le ferons pas."<br /> <br /> ... mais si LES CHEFS D'ETAT ACTUELS sont balayés aux prochaines élections, peut-être que les prochains chefs d'Etat seront moins cons.<br /> <br /> Ce qu'un chef d'Etat a fait, son successeur peut le défaire.<br /> <br /> Ce qu'un chef d'Etat n'a pas fait, son successeur peut le faire.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> @Ronron dit : "J’ai peur qu’il ne faille vivre encore longtemps avec l’ogre de la finance sur notre dos."<br /> <br /> Oui et non. En période de crise systémique et de fin de règne, l'évolution d'une société peut être envisager comme une fonction discontinue. Cela peut durer, mais cela peut aussi partir en<br /> quenouille très rapidement.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> BA, super, on est d'accord.<br /> Notre seul désaccord concerne la faillite du système, tu pense qu'"ils" vont le laisser s'écrouler, je pense qu'ils vont le faire vivre jusqu'à l'absurde et je pense aussi que ce système sera<br /> viable même dans l'absurdité, c'est d'ailleurs déjà le cas !<br /> Tout bon libéral te dira que ce qui se passe en ce moment, c'est n'importe quoi; c'est vrai mais je préfère cette situation à celle qu'il te préconisera : saigner la population.<br /> <br /> Patrick, l’imprimante c’est bien, mais ce n’est pas l’essentiel. Le seul ingrédient indispensable, c’est la confiance. Sans confiance, même l’or ne vaut rien (désolé pour notre courtier.com).<br /> Mon plus gros fournisseur est à Lille, je me vois mal le payer en billet ou en piécette d’or, malheureusement, il est utile d’avoir un professionnel qui s’occupe de gérer les flux financiers.<br /> Evidement il s’agit d’une fonction régalienne de l’état qui ne devrait pas être laissé dans les mains d’entreprise privée. Mais mieux vaut ça que rien du tout.<br /> Notez qu’à la faveur de la crise, les états auraient pu reprendre le contrôle des banques. Ils ne l’ont pas fait et donc ne le ferons pas. J’ai peur qu’il ne faille vivre encore longtemps avec<br /> l’ogre de la finance sur notre dos.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> RonRon écrit : " on ne peut pas vivre sans la monnaie qui permet les échanges. Je souhaiterais que ça ne soit pas le cas mais jusqu'à maintenant, c'est les banques qui gère la monnaie."<br /> <br /> Tu viens de dire où était le problème.<br /> <br /> Le problème, il est là : ce sont les banques qui gèrent la monnaie.<br /> <br /> Le résultat : la pire catastrophe depuis 1929.<br /> <br /> Donc nous allons attendre que le naufrage du Titanic continue.<br /> <br /> Nous allons attendre que les cinq Etats européens fassent défaut.<br /> <br /> Nous allons attendre que les grandes banques européennes fassent faillite.<br /> <br /> Et après, ET SEULEMENT APRES, nous allons tirer la conclusion de ce désastre :<br /> <br /> "Les banques NE doivent PAS gérer la monnaie."<br /> <br /> A le fin de ce processus historique, nous considèrerons la monnaie pour ce qu'elle est : un service public.<br /> <br /> Mais nous n'en sommes pas encore là. Nous en sommes seulement au début du naufrage.<br /> <br /> Nous devons donc nous installer confortablement dans notre fauteuil et admirer le spectacle. Admirer ce que font les banques. Admirer les oeuvres des banques. Admirer ce que donne le pouvoir<br /> lorsqu'on le confie aux banques.<br /> <br /> Admirer le feu d'artifice.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> "Que deviennent les banques des pays créanciers ?"<br /> <br /> Elles font faillite.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Ok BA, les PIIGS font défaut et que deviennent les banques des pays créanciers ?<br /> <br /> Petite info en attendant ta réponse, on ne peut pas vivre sans la monnaie qui permet les échanges. Je souhaiterais que ça ne soit pas le cas mais jusqu'à maintenant, c'est les banques qui gère la<br /> monnaie. Sans banque, on n'a plus la possibilité d'échanger nos biens et services. Celui qui ne commercialise pas son travail ne produit pas et ne peux pas non plus acquérir le travail de son<br /> voisin donc chômage et misère à grande échelle.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> il n'y a rien de plus simple que de fabriquer de la monnaie, une simple imprimante suffit.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> En France ?<br /> <br /> En France, tout va très bien, madame la marquise Christine Lagarde.<br /> <br /> Le déficit de l'Etat atteint un nouveau record en octobre, à 153 milliards d'euros fin octobre :<br /> <br /> http://idata.over-blog.com/3/00/80/12/2010/budget-de-l-etat/solde-oct10.PNG<br /> <br /> Alors que les recettes de l'Etat se redressent (274 milliards d'euros sur un an glissant), les dépenses continuent d'accélerer (428 milliards d'euros) :<br /> <br /> http://idata.over-blog.com/3/00/80/12/2010/budget-de-l-etat/recettes-depenses-oct10.PNG<br /> <br /> (Informations et graphiques sur le site eco-france.over-blog.com)<br /> <br /> <br />
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O
<br /> [le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce et l'Espagne vont se déclarer en défaut de paiement.]<br /> <br /> Ouf! j'ai eu peur que la France en fit parti...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> J'ai oublié de dire :<br /> <br /> Je confirme mon pronostic : le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce et l'Espagne vont se déclarer en défaut de paiement.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Exact : la Grèce rembourse ses emprunts AUJOURD'HUI.<br /> <br /> Mais ça ne nous dit pas si la Grèce remboursera ses emprunts DEMAIN.<br /> <br /> Par exemple, la Grèce devait avoir fini de rembourser tous les 110 milliards d'euros prêtés par les contribuables européens en 2015.<br /> <br /> Mais tout ça, c'est du pipeau.<br /> <br /> Tout ça, c'est la propagande habituelle que Christine Lagarde nous a répétée en mai dernier :<br /> <br /> "En 2015, la Grèce aura fini de rembourser les 110 milliards d'euros que nous lui avons prêtés, et les contribuables français n'auront pas perdu un seul euro, et patati, et patata."<br /> <br /> Sept mois après ces belles paroles, nous venons d'apprendre que la Grèce remboursera ces 110 milliards d'euros ... en 2024 si tout va bien !<br /> <br /> Mort de rire !<br /> <br /> Mais qui croit encore que la Grèce remboursera ses dettes ?<br /> <br /> Qui ?<br /> <br /> Samedi 18 décembre 2010 :<br /> <br /> Dernières nouvelles de la Grèce :<br /> <br /> "Les prévisions de croissance ont été réduites", a signalé le Fonds Monétaire International dans un rapport de suivi sur son programme d'aide à la Grèce.<br /> <br /> Il table désormais sur un recul de 3% du produit intérieur brut en 2011, contre 2,5% prévu auparavant. En 2010, le PIB devrait avoir chuté de 4,2%, contre 4,0% estimé jusqu'ici.<br /> <br /> Le FMI pense que l'activité devrait se remettre à croître "fin 2011".<br /> <br /> D'ici là, "les risques à court terme pour les perspectives restent orientés vers des résultats moins bons qu'attendu", ont écrit ses économistes.<br /> <br /> Parmi ces risques, ils ont cité "une contraction encore plus forte de la demande intérieure, un resserrement des conditions monétaires dans la zone euro, une poursuite de la volatilité des marchés<br /> financiers et une contagion depuis d'autres pays de la périphérie de la zone euro, ainsi qu'un affaiblissement de la reprise économique mondiale".<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=3b5062fc4211cac1163e3d14f1f381e0<br /> <br /> <br />
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A
<br /> @Ronron<br /> <br /> "d’ailleurs quel pays le peut ?"<br /> <br /> En théorie, la Russie le pourrait. Seulement, cela fait des siècles que ses élites mènent des politiques ahurissantes.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Ce n’est pas ce que tu penses, c'est ce que tu dis.<br /> "La Grèce fonce vers le défaut de paiement, chaque jour le Portugal …"<br /> Sauf erreur, ça fait un moment que la Grèce devrait être en cessation de paiement et pourtant elle rembourse bien ses emprunts, personne n’a perdu 1 euros pour avoir prêté à la Grèce.<br /> <br /> L’Allemagne est également surendetté et soyons sérieux, l’Allemagne n’est pas une île du pacifique, elle ne peut pas se passer des échanges avec ses voisins … d’ailleurs quel pays le peut ?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Cher Patrick, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fond, pour la forme l'exemple du sel est anecdotique si la france et l'autralie avait une balance des paiements équilibrée. En gros les<br /> australiens achètent du bordeaux, et nous le paye avec du sel.<br /> Mon prisme de lecture des evènements est similaire mais porté sur les élites ou zélites; En effet, je me dit toujours que si on en est la c'est que les zélites occidentales sont d'accord avec ça.<br /> L'euro, la chine, le dollar, la dépendance au pétrole, les dettes infinies, le trou de la sécu, le chômage, etc... tant que eux y trouvent un interêt, rien ne changera. En effet, à bien regarder,<br /> les gros proprios des belles boites de ce pays (cotées ou pas), ont tout gagné -> l'euro : plus de pb de change coûteux, de déflation compétitive italienne (notre concurent en PME), on peut<br /> s'acheter des audi au prix d'une peugeot, on a explosé sa fortune immobilière, on emprunte pas cher pour racheter tous les petits concurents cntents de prendre du cash ,<br /> -> le chômage, la dette publique, le trou de la sécu : le pretexte à tout et n'importe quoi pour imposer ce qui arrange les zélites (salaire bas, impot favorable aux zentrepreneur alias fils à<br /> papa, autofermage de gueule des gueux-salariés, etc...)<br /> Mon plus gros souci avec ce raisonnement est l'abandon progressif de notre souveraineté au profit du plus fort du jeu càd les allemands (les seuls et uniques bénéficiaires de l'euro avec nos<br /> zélites). Nos élites ont capitulés, nous sommes donc dominés avec consentement mutuel (élites avec élites teutonnes) et voués à l'existence moyenne des colonisés. La crise des dettes actuelles est<br /> un acte de plus de cette domination. Le plus fort c'est que les zélites françaises pensent encore avoir qq chose à négocier... poudre aux yeux accordés par nos maitres pour gargariser le populo et<br /> faire plaisir à sarko qui n'y voit que sont interêt perso et sa courte vue.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> RonRon écrit : "3. On met en place des politiques de rigueur et du chacun pour soi qui aggrave la situation très vite et tout se casse la gueule … non je déconne ça c’est l’option BA qui n’aura<br /> jamais lieu."<br /> <br /> Sauf que mon option, c'est exactement le contraire.<br /> <br /> Sois gentil, RonRon : évite de parler de ce que je pense.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L'Allemagne a le choix :<br /> <br /> 1- Soit elle continue à se tourner vers ses proches voisins européens, qui sont 300 millions et qui sont surendettés.<br /> <br /> 2- Soit elle se tourne vers le reste du monde, notamment le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, etc, qui sont 3 milliards et qui, EUX, sont solvables.<br /> <br /> Que va choisir l'Allemagne ?<br /> <br /> L'Allemagne va-t-elle payer des centaines de milliards d'euros pour aider le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce, l'Espagne ?<br /> <br /> A votre avis ?<br /> <br /> Un élément de réponse :<br /> <br /> Samedi 18 décembre 2010 :<br /> <br /> Sarkozy, Merkel, Cameron, Rutte et Kiviniemi plaident pour une stabilité des dépenses de l'Union Européenne.<br /> <br /> Le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron et ses homologues néerlandais Mark Rutte et finlandais Mari Kiviniemi<br /> ont écrit samedi au président de la Commission européenne pour demander le gel des dépenses de l'Union européenne.<br /> <br /> "L'enjeu des prochaines années ne sera pas pour l'Union européenne de dépenser plus mais de mieux dépenser", écrivent-ils dans ce courrier adressé à José Manuel Barroso.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ac3645b80678541064b52cafc0c972e9<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Salut BA,<br /> Donc d'après toi cinq Etats européens qui vont se déclarer en défaut de paiement : le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce, l’Espagne.<br /> Comment cela pourrait-il avoir lieu ? Il faudrait que la BCE / l'Allemagne les laisse tomber.<br /> Qu'arriverait-il à l'Allemagne si elle laissait tomber ne serait-ce qu'un de ces pays ? Elle serait tellement mal qu'elle-même ne pourrait plus emprunter sur les marchés pour financer sa propre<br /> dette. Au fait, l'Allemagne rembourse-elle sa dette ? Sûrement pas ! Paye-elle au moins ses intérêts ? Non plus, elle emprunte pour rembourser ses intérêts. L’Allemagne outre qu’elle emprunte pour<br /> rembourser ses intérêts et le principal, elle emprunte encore un petit 3% de son PIB. Même si l’Allemagne n’avait aucune dette ni intérêt au début de l’année, elle devrait emprunter pour boucler<br /> son budget.<br /> En 1914, les Allemands ont épuisé l’Europe, en 1942, ils ont fini de ruiner les deux superpuissances qu’était la France et l’Angleterre au profit des Etats-Unis. En 2011, vont-ils finir le travail<br /> ? J’en doute, même les Américains ont appris de leurs erreurs en 1929.<br /> Alors, comment ça va finir ? Aucune idée, alors voilà ce que j’imagine donc qui ne se produira sûrement pas :<br /> 1. On s’habitue, les banques centrales créent de la monnaie, les dettes des états augmentent, ça dure des années, jusqu’à ce que tout le monde trouve ça ridicule. On fait une sorte de reset et on<br /> met en place un vrai système financier où les états lèveront l’impôt plutôt que de s’endetter.<br /> 2. Les états s’entendent sur un système fiscal qui renverse la tendance et on retire la fausse monnaie du système mais ça sera au détriment des plus riches donc ça ne sera pas facile …<br /> 3. On met en place des politiques de rigueur et du chacun pour soi qui aggrave la situation très vite et tout se casse la gueule … non je déconne ça c’est l’option BA qui n’aura jamais lieu.<br /> 4. Celle-là je vous laisse l’inventer.<br /> <br /> Aucun rapport avec le sel, mais c'est pas moi qui ait commencé :(<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Le capital et les réserves de l’Eurosystème sont de 78 milliards 189 millions d’euros.<br /> <br /> Les soi-disants « actifs » de l’Eurosystème sont de 1951 milliards 661 millions d’euros.<br /> <br /> L’effet de levier est donc de 24,96 !<br /> <br /> http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101214.fr.html<br /> <br /> Mais parmi ces soi-disant « actifs » de l’Eurosystème, combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations pourries ?<br /> <br /> Parmi ces soi-disant 1951 milliards d’euros d’ « actifs », combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations dont la valeur réelle est égale à zéro ?<br /> <br /> Parmi ces soi-disant 1951 milliards d’euros d’ « actifs », combien y a-t-il de créances irrécouvrables ?<br /> <br /> Premier article de presse à lire absolument :<br /> <br /> « Mais le problème de fond n’est pas au niveau des chiffres. L’Eurosystème souscrit depuis un bon moment aux emprunts d’Etat émis par des pays de second rang comme l’Irlande, la Grèce, le Portugal<br /> ou l’Espagne, les fameux « PIGS ». Si un seul se déclarait en faillite, la banque centrale perdrait gros.<br /> <br /> L’Eurosystème a aussi accordé des prêts aux banques de ces pays pour 334 milliards d’euros. »<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/15/les-banques-centrales-des-pigs-doivent-se-recapitaliser-sans-tarder_1453711_3234.html<br /> <br /> Deuxième article de presse à lire absolument :<br /> <br /> Depuis le mois de mai et la crise grecque, la BCE est en effet intervenue directement sur le marché obligataire et a racheté 72 milliards d’euros d’emprunts grecs, portugais, irlandais et<br /> espagnols, afin de réduire le coût de refinancement de ces États.<br /> <br /> L’augmentation de capital de la BCE peut aussi être interprétée comme « un appel à la responsabilité des dirigeants de la zone euro » qui ne sont toujours pas prêts à augmenter leur fonds d’aide<br /> aux pays en difficulté, considère Philippe Simonnot.<br /> <br /> « Jean-Claude Trichet (son président) veut montrer qu’il ne pourra pas faire plus que ce qu’il fait déjà », car la BCE a un capital limité. Les États devront donc trouver une solution globale à la<br /> crise pour calmer l’inquiétude des investisseurs.<br /> <br /> Pour Gilles Moëc, économiste à la Deutsche Bank, la BCE signifie aux États que « son intervention n’est pas gratuite ».<br /> <br /> Ce message sera d’autant mieux relayé si les banques centrales nationales, qui souscriront à l’augmentation de capital de la BCE, décident de puiser dans leurs bénéfices et réduisent au passage les<br /> dividendes qu’elles versent chaque année à leur État respectif en fonction de leurs résultats. Un manque à gagner potentiel de 820 millions d’euros pour la France.<br /> <br /> Mais elles pourraient tout aussi bien choisir de taper dans leurs réserves. Une solution moins favorable à la solvabilité du système, alors que la capitalisation totale des banques centrales de<br /> l’Euroland est limitée à 78 milliards d’euros pour un bilan consolidé de près de plus de 1.900 milliards…<br /> <br /> Un « effet de levier équivalent, voire plus important que celui des banques commerciales à qui l’on a reproché leur imprudence », rappelle Philippe Simonnot qui dénonce une véritable « fuite en<br /> avant » du système.<br /> <br /> http://www.lepoint.fr/economie/les-lecons-de-l-augmentation-de-capital-exceptionnelle-de-la-bce-17-12-2010-1276862_28.php<br /> <br /> <br />
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