La crise...
14 Mai 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
D'abord, de l'enseignement des "sciences économiques". Beaucoup de maths et peu d'histoire économique et sociale, alors que c'est le plus important. A la limite, on peut même y supprimer les maths. A quoi ça sert ? ça ne tombe jamais juste, et on met, comme le FMI, 50 ans à s'apercevoir de l'erreur... Et sans doute 50 ans à la corriger...
Les comportements humains, de longues dates, échappent à toute tentative de normalisation et de normisation. Sinon, l'URSS aurait dominé le monde.
Pour ce qui est du cursus de psychologie dont on parle, on pourrait aussi très bien supprimer totalement ledit cursus, qui ne sert que de fabrique à chômeur, hors les 1 % qui arrivent à se caser.
"l'Association française d'économie politique (AFEP), qui regroupe 600 chercheurs, affirmait que plus de 80% des professeurs recrutés entre 2000 et 2011 étaient du même courant de pensée économique: la théorie néoclassique. "
Celle, donc, totalement, déconnecté du monde réel, et adepte de la "mondialisation heureuse".
De plus, il est complétement inutile de faire des maths à outrance, le niveau CM2 suffit. D'abord, il suffit de regarder la production de pétrole mondiale, puis par pays, le niveau de production et d'importation. Leurs calculs, c'est du blabla sans intérêt. Le langage abscons des médecins de Molière, appliqué à l'économie. C'est pas fait pour être utile, c'est fait pour masquer qu'on n'y comprend rien, et aveugler le pékin.
D'ailleurs, même les plaisirs vulgaires de Brzezinski ne fonctionnent pas ou plus. Le football est contesté au Brésil, vu l'augmentation des prix qu'il occasionne à tous les niveaux.
Les plaisirs vulgaires, entre sports idiots, lofts, télés réalités, tellement éloignés de la réalité, étaient le joint, sensé faire tenir tranquille la "population inutile", et là aussi, la normalisation ne fonctionne plus. Le football ne cache plus la réalité, ou plutôt, ne la cache que de plus en plus brièvement.
La balance, entre augmentations de tous genres qu'une coupe du monde occasionne partout, et le "bénéfice" attendu, est de plus en plus défavorable.
Les brésiliens ne supportent pas l'augmentation de leur ticket de bus, de leur loyer, de la nourriture, causé par la coupe du monde.
En France, même les vendeurs de télés ne trouveront pas le surplus de vente aussi génial qu'autrefois.
Le "tittytainment" de Brzezinski a donc vécu. Malgré lui, ou à cause de lui, les masses ne se tiennent plus tranquilles ou ne se contentent plus de se castagner entre débiles.
La course de Ben Hur, a aussi, des résonances politiques.
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