Moi, j'aime pas...

-la droite,

- la gauche,

- la mondialisation,

- le capitalisme,

- l'état providence.

Sondage sans consistance, parce que si l'on note que l'état providence n'est pas aimé (74 % contre 26), on aime, bien, par contre, tous ses effets quand on en profite : la retraite, la sécurité sociale, et quand on est en droit d'en bénéficier, l'assurance chômage.

Vu que dans notre société, à la louche, il y a 20 % de retraités et 20 % de fonctionnaires, déjà, ceux-là, quand ils votent contre, ils ont tout faux.

Pour ce qui est des notions de droite et de gauche, il faut parler clair. On a deux partis "de gouvernement", qui ont comme politique la pareille et la même, bonnet blanc et blanc bonnet, comme disait Waldeck (Rochet), en parlant du couple Pompidou-Poher. Comme ces deux partis sont totalement aligné sur le soviet que constitue le MEDEF, on peut dire sans risque de se tromper que le parti "de gauche", n'existe pas ou plus, depuis 1983. En réalité, depuis 1981.

Que la mondialisation et le capitalisme soient rejetés, c'est moins étonnant. Mais le capitalisme de ces dernières années n'est que l'ombre de ce qu'il fut, et se rapproche plus d'un système féodal, ou dîmes, rentes, et gabelles sont son assise.

Les dîtes impositions ont simplement été adaptées aux temps nouveaux et s'appellent redevances énergétiques, d'eau, péages d'autoroutes, alors que la TVA était sensée avoir remplacé les péages, augmentation des prix, pour pouvoir rendre tout profitable, et en conséquence, le privatiser...

Si, après guerre, on a crée la sécurité sociale, c'est qu'un système obligatoire et sans but lucratif est obligatoirement moins coûteux, on y économise frais de prospections, et 15 % de rentabilité.

Pareil pour tous les services publics :

"il souligne que le coût moyen du nettoiement urbain s’élève à 18,01 € par habitant. Toutefois, cette valeur descend à 16,23 €, quand le service est assuré directement par les municipalités, et s’élève à 27,83 €, soit 71 % plus cher, quand il est livré par une entreprise bénéficiant d’une concession, d’un contrat par les collectivités locales. "

Le libéralisme peut être décrit comme le loup libre, dans le poulailler libre. Je vous laisse imaginer le sort du poulet, à moins, que remontant le temps, et désinhibant certains gênes, il ne se remette à faire 12 mètres de haut, et à porter des dents acérés comme des baïonnettes.

De plus, comme le disait, en Russie, l'anekdot à propos d'Egor Gaïdar, "« Quel est le plus grand économiste marxiste de la Russie ?
– Egor Gaïdar, car il a réussi en deux ans ce que ni Lénine ni Staline n'avaient su faire : discréditer complètement le capitalisme dans ce pays. »"

Dévaluation du capitalisme qui continue d'ailleurs, en Ukraine, où le programme du non-gouvernement de fait des putschistes-maïdan fait flamber l'est du pays, avant d'en faire flamber la totalité.

Amateurisme aussi des anti-russes : ils critiquent l'augmentation massive du prix du gaz vendu à l'Ukraine, alors que Gazprom n'applique que la capitalisme : une entreprise qui risque de faire faillite, mal notée financièrement, ne s'approvisionne souvent qu'en payant comptant, au cul du camion, et beaucoup plus cher que les autres...

Le tout est effectivement marqué par l'impuissance politique, encore plus criante qu'à l'époque de sarkozy. L'Europe qu'on leur a vendu, comme instrument de paix et de prospérité, commencent à la voir comme elle est : fauteur de guerres, et fauteur de régression économique, politique et sociale.

Comments

[vu de sirius]

Calvi a encore remis çà hier soir : décidément les événements d'Ukraine l'obsédent. complétement. Pour une fois , le plateau était équilibré, avec un Alexandre Adler que je n'avais jamais connu aussi objectif et impartial, d'une hauteur de vues digne de la planète Sirius. En revanche il y avait pour contrer les 3 intervenants de qualité une espéce d'ogresse, kremlinologue/soviétologue, qui déblatérait les âneries anti -russes habituelles à nos médias.

[Binze]

oh qu'elle est bonne cette stat, je prend. soi-disant on leur fait dire ce qu'on veut, quand on sait pas lire.

[Roland]

Sur l'Ukraine, chronique de la pourriture ordinaire :
http://www.businessinsider.com/hunter-biden-joes-son-ukraine-gas-company-burisma-holdings-2014-5