Pas de prix...

Le loisir bof, le fouteballeuh, devenu machine à fric, est désormais bien vu dans l'oligarchie.

ça permet de faire encore plus de bénéfices. Cas extrême de la coupe du monde, le coût est totalement externalisé, et dans le cas de la coupe du monde du Brésil, totalement pris en charge par la collectivité, et la totalité des bénéfices va à la FIFA.

En attendant, le petit peuple brésilien n'a plus qu'à se serrer la ceinture pour payer les dits équipements, à tel point que même les supporters les plus décervelés des pays les plus décervelés le concernant, commencent à se poser des questions.

Faut dire, que eux, ils voient les augmentations de tous genres que cela occasionne, pour avoir le plaisir de gueuler dans un stade, ou "s'affrontent", des millionnaires, sans talents et sans cervelle, dans le but de gagner encore plus de millions.

Enfin, pour ceux à qui ça fait plaisir. Perso, j'aurais plutôt une tendance à admirer Francis Blanche, dans son rôle de Boris Vassilieff, alias trinitrotoluène. Personnage d'avenir, il me semble.

Pour le guignol en stade, cela finira comme les jeux romains, en désuétude, puis interdit.

Le sport, comme spectacle, c'est comme le porno. Finalement, il vaut mieux le vivre que le regarder les autres le faire. Le spectacle est donc sans intérêt.

Comments

[Sclavus]

Sans intérêt surement – pour les classes humbles pourvues d’une conscience historique et sociale.
Pour les individus dans le plein sens du terme ; les êtres non encore transformés en choses déterminées par le plan-épargne-carrière-retraite.
Mais pour les maitres d’ombre, les intérêts sont nombreux et inestimables ; d’où cette incroyable inflation des revenus dans le monde sportif.
Rien n’est comparable à la drogue sportive avec laquelle les mass-médias abrutissent la plèbe lumpen-prolétarisée ; ou les bobos ; ou autres couches sociales ; aucune autre drogue ne ratisse aussi large et aussi efficacement.