Iceberg droit devant...
23 Juin 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Qu'on nous chante, sauf que c'est toujours la faute de l'iceberg s'il se trouvait là. Jamais celle du proprio qui voulait remporter un colifichet, d'un capitaine négligeant, d'un armement à la mord moi le noeud, d'une vitesse arrogante; bref, d'un empilement total de "petites" négligences prises séparement. Mais dont le cocktail fut mortel.
Ici non plus, pas de coupables, pas de responsables. C'est la faute à l'iceberg, aux russes, à Al Qaeda. Tous les acteurs de politique interne qui obéissent à une religion libre échangiste se traduisant par des dogmes et des lois.
Les marchés financiers ? Des trous du cul, aisément surmontables par le contrôle des changes, qui permettrait aussi, et facilement de pouvoir imposer les plus riches.
Contrôle aussi poussé des comptabilités. C'est bien connu qu'en France on ne vend que de la merde à bas prix, et qu'on achète de l'or en barre. Même si la réalité est inverse.
Quand à savoir si "une partie de la population est prête à affronter durement MLP", cela veut dire simplement qu'une partie de la population adhère au fascisme en place. Et se contrefout de la démocratie.
Quand à en découdre, j'aimerais bien voir la gueule des antifa s'il y a vraiment du grabuge... Telles des antifa désormais célèbres, ils se contentent d'aboyer de loin, en appelant les autres au meurtre qu'ils n'ont ni le courage, ni la force physique ou morale de commettre eux-mêmes.
Que le président quel qu'il soit se comporte comme un (censuré) et sa (censuré), comme une (censuré), cela rappel aussi qu'on arrive souvent à critiquer le pouvoir par le sexe.
Le "pays ingouvernable", est surtout un pays non gouverné, parce que justement le pouvoir adhère à l'idéologie ambiante, et non à la réalité.
La souveraineté nationale est très aisée à rétablir. Une simple écriture suffit à solder la dette publique. La dette publique, d'ailleurs, c'est DEJA de la monnaie.
Quand à dire que les français "profitent" de la baisse des prix, c'est surréaliste. Ils peuvent acheter des produits de merde moins chers, mais quasiment toute la consommation, ce sont désormais des dépenses contraintes...
Que Hollande soit un pitre perdu, ignorant et sans talent, cela, tout le monde peut le voir.
Il y a crise du politique, parce qu'ils ne décident plus rien, et que toutes les décisions sont déjà pré-emballées. Un peu d'audace, agissez comme des hommes politiques, c'est à dire en étant au service des citoyens, et pas des banques ou des riches.
Le bac de propagande, pardon, le bac de credo libéral était caricatural cette année. Il fallait vraiment être un fonctionnaire pas du tout flexible, pour pondre une telle connerie. L'hommage du vice à la vertu, comme dans le cas barriste du fonctionnaire au statut blindé qui nous fait l'apologie du libéralisme. D'ailleurs, dans l'Allemagne de la fin du XIX°siècle, les meilleurs défenseurs de celui-ci étaient les junkers, au rôle héréditaire parfaitement identifié, jusqu'au moment où les 75 français leur réglèrent leur compte...
Le pouvoir, pour être respecté ne doit pas être le porte parole des puissants, des plus riches, prônant l'abstinence et la disette au populo, alors qu'eux vivent une vie de gaspillage et de délices...
Le "pacte pour l'emploi", va détruire 60 000 emplois net. C'est pour cela qu'on l'appel pacte pour l'emploi, c'est parce qu'un contrat pour sa destruction a été passé.
"Bâti sur une idée simple" ? Nous a dit not'président. On peut donc l'appeler simplet ? Pendant ce temps, les départements se plaignent de la flambée du RSA...
Attali, en digne représentant de l'oligarchie nous veut tous intermittents, ou pluri-actif. Pour dire ça, il faut :
- être blindé d'argent;
- faire partie de la nomenklatura qui recycle ses membres condamnés, au besoin à Bruxelles. Cela ne demande ni talent, ni investissement, seulement d'apprendre et répéter la doxa, sans en changer une virgule.
Il nous parle des intermittents en précisant qu'ils touchent 5 fois ce qu'ils cotisent. Là aussi, la précarité dorée, et la raison pour laquelle ils ne veulent pas qu'on touche au grisbi...
A une époque, la précarité n'était pas moindre, mais cela n'empêchait pas le monde du spectacle de tourner quand même, avec talent, et pour bien moins cher. Fernandel avait pour habitude de dire qu'il ne faisait pas des navets, mais des concombres tellement lesdits navets étaient gros... Mais, il était soucieux de faire vivre sa famille...
C'est presque un délice de voir tous les chantres de la précarité, demander pour eux, une protection totale, "passeuh queuh les conditions spécifiques de leur activité la rende obligatoire..."
Mais le vulguus pecum, lui, est appelé à se démerder...
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