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Paysage aéronautique.

9 Juillet 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

Les bouffeurs de copies sont marrants. Ils s'aperçoivent du problème pas loin de 15 ans après son début. Le transport aérien est au plus mal. Il n'arrive pas à être rentable. Trop cher. Malgré des prix en chute libre. Les avionneurs se portent bien même si c'est à cause de la déconfiture. Il faut à tout prix se débarrasser des vieux appareils, bouffeurs de kérosène.

Les compagnies françaises sont quasiment toutes dans le rouge, et leurs plaintes ridicules. Ils râlent ici contre 80 millions à payer, mais 80 millions, par rapport à leurs pertes cumulées, c'est minuscule.

Pour les petits aéroports, cela semble plié. La baisse des moyens financiers des autorités politiques locales.

« Il y a vingt ans, Aéroports de Paris proposait des destinations internationales et les aéroports de province assuraient le lien avec Paris. Aujourd'hui, des grands aéroports français n'ont plus ce lien avec Paris à cause du TGV, et pour ceux qui en ont conservé un, cette activité n'est plus dominante par rapport à celle vers l'Europe ou le Maghreb. Cet important changement est venu par la pression du marché. »

La pression du marché ? En réalité, la donne est la même, toujours. Il n'y a qu'un crocodile dans le marigot. Le TGV a tué tout le transport local, partout où il existe. Les seules liaisons épargnées sont à la fois, lointaines, et excentrées.

La crise pétrolière n'est pas pressée. Et la population très peu pressée d'entendre le message, parce que la population est incapable de se projeter dans CET avenir. Et incapable d'y survivre.

A Nauru, l'ïle qui fut celle des millionnaires, le gouvernement a du envoyer quasiment toute sa population en stage de "survie", enfin, la survie, c'était apprendre à faire des choses basiques et très simples. Cuisiner, s'occuper de soi. Chose qu'en une génération on peut perdre. Et qu'on avait perdu. Les hyper-adaptés à la vie actuelle son et seront pour la plupart, totalement incapable de se réadapter.

Pour revenir au maillage français, il est clair qu'il est trop resserré, et en même temps, la donne est optimiste pour les autres : " La croissance du trafic leur garantit de recettes." "le transport aérien est appelé à croître".
Mais bien sûr. Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu...

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B
Avec la raréfaction du pétrole et la régression programmée du trafic aérien la reconversion de l'aéroport de notre Dame des Landes en centre de stockage de véhicules invendus est la solution.<br /> http://reseauinternational.net/vont-mourir-les-voitures-invendues/<br /> Ceux qui accusaient nos élus de corruption dans cette affaire en sont pour leurs frais... Ils sont des visionnaires et savaient avant tout le monde que les conséquences de l'énergie manquante se ferait sentir dans l'automobile autant que dans l'aviation d'où la construction de NDL comme gigantesque park de stockage
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B
Dans le contexte de raréfaction du pétrole et de régression programmée du trafic, notre Dame des Landes n'a aucun espoir de voir des avions autres que ceux subventionnés à cet effet se poser sur sa piste mais il a une activité de substitution toute trouvée : le stockage de véhicules invendus comme c'est le ca
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