Fin de civilisation...
5 Août 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Le monde est un. Et il n'y a pas si longtemps, il évoluait de manière ordonnée, dans le même sens. Une amélioration des conditions de vie, généralisée, partout dans le monde.
On pouvait créer un Paris Dakar, faire le globe trotter, même dans beaucoup de pays en guerre.
Aujourd'hui, il est curieux que les esprits ne voient pas l'effondrement en cours, différencié, mais réel.
A une époque où l'on se gargarise d'être en paix, il est clair qu'une bonne partie de la planète, ne l'est pas. Mais elle est en guerre civile.
Des guerres, comme celles du Moyen-âge, dites, "de mouvance", sans fin, ni but, prenant des territoires, puis les perdants.
Qu'est ce qui est visé, souvent ? L'infrastructure. C'est maximal à Gaza, mais aussi en Novorussie. Les bombardements, s'ils sont meurtriers, tuent peu de monde. 1 tué, 100 déguerpissent. Sans doute, la moitié de la population de Donetsk et de Lugansk ont elle déjà rejoint la Russie. C'est le but, bien plus que l'annihilation totale. Dans bien des endroits, la population devient indésirable, inutile.
Ces poches de désintégrations deviennent de plus en plus grande. C'est aussi le cas en Syrie/Irak, avec, en prime, le symbole hier de la modernité, les barrages.
Ceux-ci, s'ils n'ont pas été détruit, ou endommagés, sont désormais peu ou pas entretenu, c'est le même problème, et il est sûr que des combats à leurs alentours pourraient créer des problèmes réels.
Pour ce qui est de la "faim" et la pauvreté, dans le monde, on nous dit qu'elles baissent, mais ce n'est qu'un biais statistique. En effet, les barres n'ont simplement pas été relevées depuis presque 40 ans. "$1000 in 1970 has the same buying power as $5,441.83 today "
La pauvreté étant définie comme gagner moins de 1.25 $ par jour. Or, avec cette échelle de dévaluation, la pauvreté se situerait plutôt à 6.80 $ par jour, soit 200 $ par mois.
Le problème avait d'ailleurs été évoqué en Chine il n'y a pas si longtemps. On ne pouvait rester avec des indicateurs scotchés à 1980.
En France, pas de problème de ce niveau là. La pauvreté et la malnutrition seront constamment, vu son mode de calcul, à 10 % de la population, puisque c'est un écart type. "En France, un individu peut être considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 814 ou 977 euros (données 2011) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian. "
Ce qui permet d'affirmer, sans rire, que le niveau de vie du pauvre a doublé depuis 1970. C'est à dire que celui qui avait du mal à bouffer tous les jours en 1970 (ça existait), et qui a toujours du mal à bouffer (de plus en plus nombreux), a vu sa part de gâteau doubler ? Passant de 400 à 800 euros ???
On le voit, c'est une définition politique, pour nous démontrer qu'on vit dans un monde génial.
Vauban avait crée la statistique, dans un but précis : dire la vérité au Roi. Il était aussi brave au feu qu'au conseil. Mais là, la statistique ne rend plus aucun service, elle ne sert qu'à mentir, aux populations, aux gouvernements, et prépare des collapsus.
L'état de déliquescence généralisée du continent africain (et de bien d'autres), par exemple, indique une nette chute des conditions de vie. Le seul bien qui se généralise au niveau mondial, c'est la kalachnikov, elle aussi, arme du pauvre.
Aujourd'hui, le Paris Dakar s'est délocalisé en Amérique du Sud, pour garder l'exotisme, et évacuer l'insécurité généralisée.
Après, quand le système se sera suffisamment délabré, d'une manière généralisée, on verra la baisse de la population. Et on verra des survivalistes partout...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers