La cloche et la pomme.
12 Août 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
La Pologne se retrouve comme une cloche, (ou une pomme), avec ses pommes sur les bras, et il ne lui reste plus qu'à sonner le carillon, avant le glas.
Car il faut vraiment être une cloche pour ne pas comprendre qu'en cas de conflit, la Pologne a toute les chances de devenir champ de bataille conventionnel, et pourquoi pas nucléaire. Chez les polonais, ça s'est sans doute perdu dans les brumes de la vodka (polonaise, la meilleure selon eux, de la pisse d'âne, selon les russes).
Comme 56 % des dites pommes étaient destinées au marché russe, et malgré la soif légendaire et mémorable des polonais, c'est quand même beaucoup pour eux.
Aussi, ils souhaiteraient les exporter chez leurs amis -américains-, mais fruits et légumes européens sont interdits là-bas.
Moi, je savais pas que les amis refusaient les produits, et que les adversaires les acceptaient. (je dois être trop naïf).
Les européens agitent, comme des ventilateurs, des projets de vendre "ailleurs", leurs produits recalés en Russie.
Le seul problème, c'est que la clientèle SOLVABLE, dans le monde est déjà très disputée.
1 % dans un sens, où l'autre, cela signifie souvent, la vie ou la mort pour certains. Dans un contexte de marché agricole encombré, avec des prix payés aux producteurs bas, cela signifie un impact fort.
De même, le type des agressions américaines a changé de registre. Hier triomphantes, elles sont poussives aujourd'hui. La chute des moyens militaires provient des tréfonds de l'empire, de son érosion économique réelle.
Sommés de choisir l'ultralibéralisme, certains pays ne sont visiblement pas pressés de le faire.
Le libéralisme n'était, pour eux, qu'un moyen -provisoire- d'affaiblir les occidentaux.
Comme je l'ai dit, écraser une insurrection en Ukraine de l'est aurait du être l'affaire de quelques jours. Mais les mercenaires et les barbares sont de mauvais combattants, les autres n'ont aucune motivation. Ni aucuns moyens.
Quand à la protection sociale, elle a commencé à être "octroyée", quand les gouvernants eurent peur du socialisme (Bismarck), et elle a été encore plus vite octroyée, quand ils eurent peur de l'URSS. C'était, d'ailleurs une des parts du discours de Pierre Laval dans les années 1930 : aux ouvriers, ils disaient qu'ils faisaient une bonne affaire, cotisant 1 franc, l'employeur en cotisait 2, aux employeurs qu'il fallait faire la part du feu pour éviter le communisme. C'est ainsi que P. Laval, ministre, devint un homme de stature, pouvant accéder au pouvoir suprême, la présidence du conseil.
De même, malgré les muscles affichés à l'intérieur, par de multiples lois liberticides, cela cadre mal avec le maillage, qui lui se dessert : les policiers locaux, et les fonctionnaires locaux sont renvoyés chez eux, victimes de coupes, or, li n'y a rien de plus efficace pour tenir un territoire que ce genre de petits fonctionnaires, et notamment l'assistante sociale.
Après, le moyen âge, le retour au local très local. Les producteurs de porcs bretons pourront toujours rêver de conquérir le marché du cochon dans le monde islamique...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers