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Malaise dans l'électricité...

12 Août 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Y a de l'eau dans le gaz, ou plutôt, plus de jus dans la centrale. Les multinationales privatisées de l'électricité ont des vapeurs en Europe occidentale : - 5.3 % de consommation. (merci à l'internaute qui m'a signalé l'article).

Aux zusa, la consommation, elle, augmente de 3.5 %.

Preuve que l'effet prix fonctionne parfaitement. Et la donne énergétique : les zusa ont beaucoup de charbon, dont la production d'électricité est le seul débouché quasiment (90 %), et du gaz de schiste, encore en quantité visible, dont le seul débouché pour ce gaz supplémentaire est justement... la production d'électricité.

Pour le gaz, ce sont les 3 tiers : 1/3 particuliers, 1/3 industriel, 1/3 électricité. Et la production d'électricité, le seul débouché possible et immédiat sans investissement, les centrales sont là, étaient surnuméraires et fonctionnaient peu souvent.

En Europe, la présence massive de malades mentaux en phase terminale de fonte du cerveau est avérée dans les classes dirigeantes : ils compriment les revenus, et s'étonnent de voir s'étioler la demande.

Cela fait partie plutôt des choses normales. On parle aussi de demandes massives de dégrèvements, de remises, de délais. Tout baigne, donc, jusqu'à ce que la situation grecque soit atteinte : la feuille d'impôt ne rencontrera plus que rire, et on s'en servira de papier WC.

3300 TWh ont été livrées en 2013, et la tendance à la baisse était de - 50 TWh par an depuis 2010. On s'attendait (prévisions de 3436 TWh) a un montant nettement plus élevé. Visiblement, il y a une incapacité fondamentale des industriels à envisager une décroissance de leurs marchés.

Bref, à l'instar de tous les autres, ils n'ont pas compris qu'augmenter les tarifs, pour compenser la baisse et la stagnation, ne compensait rien du tout.

La réponse sera classique : il faudra fermer des unités de production. C'est mal barré pour EDF qui visait pour passer de 75 à 50 % de nucléaire, sur une hausse des consommations.

Si une telle évolution devait arriver en France, le sort du nucléaire suivrait le sort américain. Un effeuillage, centrale après centrale.

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A
Très intéressant cet article , merci pour le partage d'informations
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B
En 2012, le candidat François Hollande avait envoyé son programme à tous les électeurs français.<br /> <br /> Je recopie un passage hilarant du programme de François Hollande :<br /> <br /> « Mon projet se fonde sur des hypothèses de croissance de notre économie, à la fois prudentes et réalistes.<br /> <br /> 2012 : croissance de 0,5 %<br /> 2013 : croissance de 1,7 %<br /> 2014 : croissance de 2 %<br /> 2015 : croissance de 2 – 2,5 %<br /> 2016 : croissance de 2 – 2,5 %<br /> 2017 : croissance de 2 – 2,5 %<br /> <br /> C'est la page 40 : <br /> <br /> http://www.scribd.com/fullscreen/79434607?access_key=key-1xhnedbgqcnq3j582g32&amp;allow_share=true&amp;escape=false&amp;view_mode=scroll<br /> <br /> J'éclate de rire !<br /> <br /> Bien entendu, la France n'atteindra jamais ces chiffres pendant le quinquennat de François Hollande.<br /> <br /> Le plus rigolo, c'est que les ministres font encore semblant d'y croire.<br /> <br /> A la télévision, les ministres jouent la comédie, mais au fond d'eux-mêmes ils ne croient plus à toutes ces belles promesses de croissance entre 2 et 2,5 %.<br /> <br /> Et pendant cette comédie, le naufrage de la France continue.<br /> <br /> La France coule.
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N
Ma grande question pour les dernieres &quot;performances&quot; de croissance :<br /> <br /> S'agit t'il +0% ou bien -0% ?.<br /> <br /> La nuance est importante, dans le second cas on serait en croissance négative (façon Lagarde) ...
G
Ca commence a se voir ???<br /> <br /> <br /> Une majorité de projets pétroliers et gaziers en retard ou en surcoût<br /> <br /> Paris - La plupart des méga-projets pétroliers et gaziers lancés par les grandes compagnies pour compenser des déclins de production et répondre à une demande croissante des pays émergents connaissent des retards ou des dépassements de coûts, selon une étude du cabinet EY (ex-Ernst &amp; Young) publiée jeudi.<br /> <br /> Près de deux tiers (64%) de ces projets de grande envergure, qui représentent un investissement initial d'au moins un milliard de dollars, ne respectent pas leur budget, et 73% subissent des retards, a constaté le cabinet d'audit et de conseil en passant en revue 365 d'entre eux.<br /> <br /> Selon EY, les coûts d'exécution de ces projets, confrontés à d'importants défis techniques et opérationnels pour aller chercher la ressource toujours plus loin ou plus profond, dépassent de 59% en moyenne l'estimation initiale.<br /> <br /> En termes absolus, le coût cumulatif de ces projets est passé de 1.200 à 1.700 milliards de dollars, ce qui représente un surcoût de 500 milliards de dollars, souligne l'étude à propos de 205 des projets analysés.<br /> <br /> Ces surcoûts et retards s'expliquent par la complexité des coentreprises montées pour développer les projets, le coût du capital, un planning trop optimiste ou le mauvais choix des sous-traitants, mais aussi par des tensions géopolitiques, l'impact des taux de change, des obstacles réglementaires ou l'absence d'infrastructures électriques, de transport ou d'hébergement sur le site d'exploitation.<br /> <br /> Une mauvaise exécution peut potentiellement déboucher sur un projet non compétitif sur le plan économique et affecter les résultats financiers globaux de l'entreprise, estime Axel Preiss, conseiller en chef Pétrole et Gaz chez EY.<br /> <br /> Géographiquement, les projets se heurtant à des dépassements de coûts se situent principalement au Moyen-Orient (89%), en Asie-Pacifique (68%), en Afrique (67%), en Amérique du Nord (58%), en Amérique latine (57%) et en Europe (53%).<br /> <br /> L'ordre est un peu différent pour ce qui est des retards: Moyen-Orient (87%), Afrique (82%), Asie-Pacifique (80%), Europe (74%), Amérique latine (71%) et Amérique du Nord (55%).<br /> <br /> Les compagnies ne peuvent plus compter sur la hausse des prix du pétrole et du gaz pour masquer, comme dans le passé, les conséquences de ces dépassements, relève M. Preiss.<br /> <br /> La découverte de ressources non conventionnelles a déjà influé sur la viabilité économique de nombreux méga-projets, et l'obtention de financements deviendra de plus en plus difficile, à moins que les compagnies soient capables de les livrer selon l'échéancier et le budget prévus.<br /> <br /> <br /> (©AFP / 14 août 2014 13h26)
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B
Jeudi 14 août 2014 :<br /> <br /> Evolution du PIB au deuxième trimestre 2014 :<br /> <br /> France : 0 %.<br /> <br /> Italie : baisse de 0,2 %.<br /> <br /> Allemagne : baisse de 0,2 %.<br /> <br /> Allemagne : brutal coup de frein à la croissance au 2e trimestre.<br /> <br /> Le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne a subi un brutal coup de frein au deuxième trimestre. Il a reculé de 0,2%, encore plus que prévu, selon un chiffre provisoire de l'Office fédéral des statistiques, Destatis.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/Allemagne-brutal-coup-de-frein-a-la-croissance-au-2e-trimestre/507448.rom<br /> <br /> François Hollande disait en 2012 : « En Europe, la crise est derrière nous. »<br /> <br /> Pauvre clown.<br /> <br /> En Europe, la crise est devant nous.
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A
Constat:<br /> <br /> Ebola est transmis par voie aérienne = arme bactériologique = destinée à réduire le peuple.<br /> <br /> Évidence logique mais il est difficile pour les populations qui &quot;votent&quot; de réaliser en conscience que leurs dirigeants sont des putes inféodés à des oligarques psychopathes.<br /> CQFD<br /> <br /> Constater aussi les chemtrails bien présents , ces des épandages aériens de substances inconnues , ces avions qui dessinent dans le ciel des nuages aux altitudes ne correspondant pas au trafic passager et qui font des jolis demi-tours... Avions curieusement inconnus sur Flightradar ...<br /> http://www.flightradar24.com<br /> A ce sujet aucune explication officielles non plus.<br /> <br /> L'aide caractérisée de nos chers dirigeants à des nazis en Ukraine pour favoriser un coup d'état avec tir sur civils, puis des crimes de guerre à grande échelle contre la population ou l'armement des mercenaires égorgeurs takfiris en Syrie montre à l'évidence que nous ne sommes plus en démocratie républicaine mais en ploutocratie fasciste.<br /> <br /> Je passe sur l'arnaque de la dette publique qui n'était qu'une délicate mise en bouche.<br /> <br /> Fô en tirer les conséquences ...ou s'attendre à disparaitre un matin pluvieux ( à cause des chemtrails).
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P
Déjà près de 4000 morts et 8 à 9000 personnes infectées (4 fois plus que les chiffres &quot;officiels&quot;).<br /> Pourquoi, si le virus se transmet uniquement par contact, 170 médecins, infirmières ont été infectés alors qu'ils prennent toutes les précautions possibles pour se protéger... ???<br /> <br /> http://www.zerohedge.com/news/2014-08-12/one-question-about-ebola-nobody-can-seem-answer
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G
Les crétins d'EDF en 2008 se sont fait refiles du vieux matos pourris (je travaille avec des anglais, ca ne m’étonne pas du tout) !<br /> <br /> Nucléaire : nouvelle déconvenue pour EDF en Grande-Bretagne<br /> <br /> Le Monde.fr | 12.08.2014 à 07h46 • Mis à jour le 12.08.2014 à 14h00 | Par Eric Albert (Londres, correspondance)<br /> <br /> Un arrêt de huit semaines a été décidé après une défaillance technique sur les chaudières des centrales de Heysham (photo) et de Hartlepool, en Grande-Bretagne.<br /> EDF Energy, la filiale britannique de l'électricien français, a annoncé lundi 11 août la suspension soudaine de quatre réacteurs nucléaires dans le nord de l'Angleterre, représentant le quart de sa capacité de génération en Grande-Bretagne. Elle a pris cette décision inhabituelle après avoir détecté une défaillance technique dans l'une de ses chaudières.<br /> <br /> Le problème a initialement été découvert l'an dernier dans sa centrale de Heysham, au nord-ouest de l'Angleterre. Une inspection de routine aux ultrasons a révélé un « résultat inattendu » dans l'une des huit chaudières du réacteur. Celui-ci a repris du service au début de l'année, à puissance réduite, mais EDF Energy a décidé de mener de plus amples tests. Débutés en juin, ceux-ci ont « confirmé la présence d'un défaut ».<br /> <br /> MESURE DE PRÉCAUTION<br /> <br /> L'entreprise n'a détecté aucun problème similaire sur ses autres centrales, mais l'anomalie est suffisamment inquiétante pour qu'elle choisisse de mettre à l'arrêt les quatre réacteurs qui sont du même design, deux à Heysham et deux à Hartlepool (nord-est de l'Angleterre). La suspension est prévue pour une période estimée à huit semaines, le temps d'approfondir l'enquête.<br /> <br /> Le défaut concerne le support central de la chaudière (« boiler spine »). Cette pièce soutient les différents tubes qui y sont installés. EDF Energy assure que la sécurité de ses centrales n'est pas mise en cause, et que leur arrêt temporaire est une mesure de précaution.<br /> <br /> Pour l'entreprise, cette décision va avoir d'importantes conséquences financières. Pour le deuxième semestre, elle a revu à la baisse sa production maximale d'électricité de presque 9 %, à 30,1 Térawattheures.<br /> <br /> DÉCONVENUES EN SÉRIE POUR EDF<br /> <br /> Ce problème vient s'ajouter à la longue liste de difficultés depuis l'acquisition en 2008 par EDF du parc nucléaire britannique, qui produit 20 % de l'électricité du pays. A l'époque, l'électricien français avait deux objectifs. Le premier était de bénéficier de terrains permettant de construire de nouvelles centrales, de type EPR (comme celle de Flamanville). Après bien des délais et une forte augmentation des coûts, un accord a été signé l'an dernier avec le gouvernement britannique et des investisseurs chinois en vue d'investir dans deux premiers réacteurs. L'entreprise est désormais en attente du feu vert de la commission européenne, qui doit décider si le soutien apportée par le gouvernement britannique dans ce projet constitue ou non une aide d'Etat.<br /> <br /> Les explications : Nucléaire : les cinq leçons du contrat qu'EDF va signer au Royaume-Uni<br /> <br /> Le second objectif était d'améliorer l'exploitation des quinze réacteurs existants, pour la plupart vieillissants. De ce point de vue, EDF Energy a multiplié les déconvenues. Une fuite dans le circuit de refroidissement à Dungeness, et des problèmes à Heysham et Sizewell avaient fait de 2010 une année noire. Depuis, les progrès étaient enfin au rendez-vous. L'année dernière a été la meilleure depuis huit ans en terme de production.<br /> <br /> ETENDRE LA DURÉE DE VIE DES CENTRALES<br /> <br /> EDF travaille aussi à l'extension de la durée de vie des centrales. Actuellement, Heysham et Hartlepool, les deux suspendues ce lundi, doivent être fermées en 2019, mais EDF espère obtenir cinq années de plus. Ensuite, quatre réacteurs doivent arriver en fin d'opération en 2023, l'année où la nouvelle centrale EPR doit en principe entrer en service. Cela éviterait une chute trop brutale des revenus. Restera enfin les deux derniers réacteurs : l'un qui devrait pouvoir être étendu de dix ans, pour le mener à 2028, et l'autre prévu pour 2035.
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E
Non pas des crétins. ils ont obéit aux ordres du petit Nicolas pour filer un sérieux coup de main à son copain de l'époque le 1er sinistre Godon.<br /> Une filière HS de bout en bout de la production au recyclage, belle affaire invendable normalement<br /> ah la la où va se nicher la perfidie, si entre gredins on ne peut plus se faire confiance<br /> Ce dernier , par contre, pas sur qu'il lui ait rendu l'ascenseur comme attendu (cf l'affaire des portes avions par exemple)
C
Je suis admiratif de votre documentation.<br /> Vos articles traitent très souvent de questions énergétiques et le ton est alarmiste. <br /> Les techniques nouvelles en développement ou les initiatives dans le domaine de la rationalisation de l'utilisation de l'énergie ne mériteraient elles pas quelques développements ?<br /> Enfin, et sauf erreur, peu d'articles relatifs à nos producteurs/distributeurs historiques.<br /> Mes remarques ne retirent rien a l'intérêt que je porte à votre blog.
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