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Tout le monde devient survivialiste...

3 Août 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Ceci est un article en réponse à Yoananda, et à son article. Mais c'est comme de tout, il en faut juste ce qu'il faut, avec modération, car l'homme est un animal social. Et sociable. L'homme seul meurt, et le survivaliste seul, ne vivra pas longtemps.

Parce qu'il y a une quinzaine d'années quand j'ai récupéré mes eaux pluviales, j'étais le seul. Maintenant, tout le monde le fait. Pourquoi ne pas profiter, même pour des usages "marginaux", de cette eau gratuite ?

J'ai des panneaux solaires (thermiques), c'est toujours autant de moins à payer (j'emmerde bien le sinistre des finances).
L'effondrement ? C'est toujours des termites. C'est d'abord, lent, ça s'accélère, et ça devient brutal.

Quand à la solution technique, si elle existe, ce qui est probable, elle fera partie de la civilisation prochaine. 1 000 ans de régression le Moyen-âge ? pas du tout. 1 000 ans de libération politique, technique, sociale. Le Moyen-âge a été une époque d'intense innovation, de colonisation, de progrès. Le seul hic, dans le Moyen-âge, c'est son propre effondrement, pendant le XIV° siècle. Plafonnement des ressources, rôle néfaste des banquiers, changement de dynastie qui remplace des gens bien formés, qui exécutent les banquiers, par d'autres, qui leur obéissent.

Il est à noter que l'effondrement a été quasi concomitant en Asie et en Europe, preuve que le bla-bla sur la mondialisation, c'est de la connerie en barre.

Les ilots de technologie restant resteront sur le déclin. Ils ne seront pas à craindre. Ils garderont un pouvoir de nuisance. Comme Israël sur Gaza. Mais Israël est il en train de gagner ? Comme naguère en Somalie, les adversaires ne sont pas sur la même longueur d'onde. A l'heure de la chute du faucon noir, leurs adversaires se contrefichaient complétement de perdre 3 000, 30 000 ou 300 000 combattants ou habitants.

Quand aux barbares, nombreux, ils seront victimes, comme naguère les armées en campagne, des mêmes maux : ils crèveront, très vite, de faim, de pneumonie et de chiasse. Ils auront vite, comme au Moyen-âge le vilain, des gueules de zombies décharnés. A la différence des gueux du Moyen-âge, ou de l'armée de Charles Quint envahissant la Provence, ils n'auront même pas d'immunité aux multiples germes de l'eau.

Et si ça ne s'effondre pas ? cela voudrait dire que la règle, depuis le début de l'histoire, ne s'applique plus ? Etonnant ! Un effondrement tous les 200 ans. Au moins du régime politique, au pire de la société et de la civilisation.

La plupart du temps, c'est la ville ouverte qui l'emporte, sur la ville de l'intérieur, fortifiée et pas aussi dynamique. Mais pas toujours. Alternativement, elles gagnent chacun leur tour.

Je constate seulement que notre société n'est pas taillée pour une décroissance des disponibilités en énergie, et que même les états faillis sont portés par le reste du monde. Au moins, par jeu des envois alimentaires.

Il ne faut pas, de plus; confondre l'image médiatique du monde, et sa réalité. Les compagnies aériennes volent. Elles n'ont jamais eu autant de client, et la classe dirigeante s'identifie totalement au MH17, seulement, la poussée du nombre de passagers transportées n'apporte aucun bénéfice, sinon symbolique, et c'est au prix d'une décroissance des prix. C'est une activité totalement non-capitaliste.

En un mot, gouverner, c'est prévoir, et il faut aussi prévoir, les possibilités de collapsus. En général, tant qu'on le tient pour possible, li n'arrive pas. Il arrive seulement, quand c'est impossible, ou réputé tel...

Or, nous sommes bien dans une optique, où les dirigeants n'envisagent même plus, certaines options...

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L
M'enfin l'époque est au catastrophisme, c'est surement un nouveau buisnnes model :) :). Entretenir la peur, l'incertitude, le chao ça c'est sur, c'est leur buisness model. M'enfin comme le dit si bien Patrick survivre, cela sera beaucoup plus compliqué que le week-end en forêt. Il faudra avant tout être fort, solide et surtout vicieux et intelligent. cette a dire oublier tout se que la civilisation nous a apporté, l'instinct animal sera un des prérequi essentiel, dans un premier temps, ensuite un fois les groupes organisés il faudra savoir se defendre, donc se battre. Il type tout seul dans sont bunker, n'aura aucun avenir a part celui de devenir un rat ou autre animal a terrier.
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G
Génial le gaz de schiste contient toutes les turpitudes du monde moderne !<br /> <br /> Fin du boom : les entreprises de fracturation font toujours de nouvelles dettes<br /> <br /> &quot;Le boom du gaz de schiste aux États-Unis prend une fin prématurée, avec des sources de gaz qui s'assèchent plus rapidement que prévu. Les entreprises de fracturation doivent s'endetter toujours plus pour mener à bien d'autres forages. La charge d'intérêts résultant les conduit au bord de la ruine financière. Le géologue David Hughes a examiné il y a deux ans, les données de plus de 65.000 ressources de gaz de schiste dans 31 formations rocheuses différentes. Il en est venu à la conclusion que le boom du gaz de schiste aux États-Unis menace de prendre bientôt fin. Hughes prend en compte la forte hausse des coûts, la capacité inégale, la pollution croissante et l'épuisement rapide des sources. Mais sans une importante hausse des prix, le fait est que « le boom du gaz de schiste n'est pas durable», a déclaré Berman. L'industrie pétrolière et le gouvernement des États-Unis ont été directement responsables du battage médiatique autour de la fracturation, parce que les réserves de gaz de schiste « sont tout ce qui reste dans le monde. Avouons-le : Ce sont des roches réservoirs vraiment difficiles et, par conséquent, si nous avons également attendu pour cela, avant de le promouvoir, c’est parce que toutes les occasions les plus attrayantes avaient été épuisées », a déclaré Berman. Les marges bénéficiaires en diminution menacent de nombreuses entreprises de gaz de schiste quant à leur existence économique. La dette totale des 61 plus grandes sociétés de fracturation a doublé à 164 milliards de dollars depuis 2010, a rapporté Bloomberg. Les entreprises de fracturation sont coincées avec de plus en plus de rareté des sources rapides de capitaux avec de nouveaux trous pour maintenir le niveau de financement. Cela rend les paiements d'intérêts d'une part de l'augmentation constante des coûts et de réduire les bénéfices de la société de manière significative. Pour certaines entreprises, la charge d'intérêts s'élève maintenant à 45 % du chiffre d'affaires. « En conséquence, les dépenses en capital des 35 entreprises analysées au cours des cinq dernières années [...] équivaut à un étonnant 50 $ par baril de pétrole, tandis que les ventes sont à seulement 51,5 dollars par baril» écrit l'analyste des produits de base Chauhan. « La révolution du gaz de schiste n'est pas une panacée qui permet la croissance infinie et il est important de le réaliser, pour éviter les déceptions drastiques à l'avenir dans l'approvisionnement mondial. » &quot;<br /> <br /> Source : Deutsche-Wirtschafts-Nachrichten<br /> <br /> http://www.les-crises.fr/rdpi-03-08-2014/
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B
Il existe fondamentalement deux choses sur terre, le reste n’étant qu’excroissance. <br /> L’énergie et l’espace. Un économiste déguisé en scientifique avait d’ailleurs dit un jour que l’énergie était égale à de la matière et une vitesse au carré.<br /> <br /> L’énergie permet la conversion de presque tout en n’importe quoi, y compris en alimentation. L’énergie se transforme en chaleur, bien sûr, en mouvement, même en son et image etc. L’énergie est même consommée pour produire de l’énergie, pour aller la chercher et la déplacer. Si après ça quelqu’un a encore une porte ouverte chez lui, je veux bien la lui enfoncer. Pour les détails fastidieux un physicien vous établira avec plus de rigueur le rapport entre énergie et travail.<br /> <br /> Les colifichets qui nous entourent sont aussi la résultante d’une consommation d’énergie et si on arrive à généraliser les imprimantes 3D, on pourra se les fabriquer nous-mêmes pour en retrouver le coût sur notre quittance EDF.<br /> <br /> Il y a aussi l’espace dont force est d’admettre qu’il existe une disparité de traitement entre des individus qui vivent à 6 dans une pièce et ceux qui vivent seuls dans 6 pièces. Serait-ce une différence entre pauvres et riches ? Les adeptes du calcul mental auront vite fait d’établir un rapport de 1 à 36 entre pauvres et riches ce qui n’est absolument pas la réalité monétaire car là on est dans un rapport de 1 à plusieurs millions. Contrairement à l’énergie l’espace ne revêt pas la même valeur selon l’endroit où il se situe. <br /> <br /> Pour en revenir à l’argent, la monnaie fiduciaire, symbole difficilement contrôlable au service de tous (mais plus encore de certains au détriment d’autres), sa conversion finale se ramènera à une part d’énergie (mère de toute autre chose) et d’espace. <br /> <br /> La solution pour court-circuiter la monnaie serait d’adopter le kilowatt comme moyen d’échange mais reste à trouver le moyen d’effectuer les transferts. Se balader avec des bidons de fuel est problématique, quant à mettre les doigts dans la prise pour ponctionner son client ça vous incite au bénévolat.<br /> <br /> Tout ça pour dire que nous évoluons dans un monde absurde ou l’argent n’existe pas mais les dominants savent comment le manipuler alors que l’énergie, c’est le contraire, elle existe mais on ne sait pas comment la distribuer. Du coup l’argent est devenu l’expression de l’énergie avec tous ses travers bizarres qui plongent notre civilisation dans le chaos.
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L
Pas mal comme analyse !<br /> <br /> Comme tu le dit si bien ils osnt dans un rapport argent/travail et non pas dans un rapport énergie/travail. Bien que ces derniéres années nous ont montrer que le rapport argent/énergie est pour notre civilisation fiduciare un des plus gros soucis lorsque le travail peut couter moins cher :) :) :). Il faut de l'énergie pour produire le même travail, pour l'argent il l'imprime ..... C'est beaucoup plus rentable lorsque l'ont dispose de l'imprimante :) :). Imprimer de l'énergie c'est une autre paire de manche :) :)
C
Les pessimistes auront eu raison. Mais ils auront vécu un long cauchemar mental alors que jamais depuis 2 millions d'années les conditions matérielles n'ont été aussi heureuses pour l'espèce. Contempler le désastre doit être une forme de narcotique.
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P
Voilà un article qui va plaire sur la privatisation des aéroports ;-)<br /> <br /> « Je refuse que notre aéroport devienne un hub régional pour compagnies low cost. Je ne veux pas d'un investisseur privé arrogant et méprisant. »<br /> <br /> Oh ! Les méchants capitalistes.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/08/03/christian-estrosi-ne-veut-pas-d-une-privatisation-de-l-aeroport-de-nice_4466228_3234.html
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