Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ceux qui s'illusionnent...

1 Septembre 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Il y en a qui s'illusionnent, et s'intoxiquent. Prenez le cas de L'Ukraine. Le gouvernement était sans doute convaincu, que l'action des services secrets, le SBU, suffirait à réduire les menaces de sécession, et pour cause : sur 75 % du territoire en ébullition, cette action avait suffit. Et puis, il y eût l'os. Le Donbass.

Pour ce qui est de not'bon nouveau gouvernement fraîchement sorti, et qui, comme la rose de Ronsard, sera fanée le soir, ce sera la même désillusion.

Relance de l'immobilier. " une batterie de mesures choc visant à relancer la construction immobilière, qui comprend une série de carottes fiscales en direction des investisseurs et revient sur l’encadrement des loyers cher à Cécile Duflot."

Le cadeau au plus riche, d'abord. On pourra louer à sa propre famille. Preuve, s'il en est que le problème est celui du montant du loyer, et celui de la recherche du locataire, pièce devenue rare.

Il y aura moins de défaillance bancaire, la solidarité familiale étant sensée compenser.

La bouffonnerie, c'est la fin de l'encadrement des loyers. Le problème, dans beaucoup d'endroits en France, c'est la pénurie de locataires, et la demande inexistante. On revoit apparaître, après la fièvre, le propriétaire qui s'en fout de louer, ou pas. 2 appartements de vide sur 4 ? il y en a encore deux qui paient.

Le problème, c'est que depuis R. Barre, le loyer, qui pouvait représenter 10 % du revenu, en représente en moyenne, 25 % aujourd'hui.

Le retrait des biens à la location revient davantage à la situation des biens, difficilement louables avec une demande faible ou inexistante, dégradés, manque de motivation des propriétaires, qu'à une quelconque crainte de non-paiement. En effet, un immeuble inoccupé coûte.

Certains n'ont simplement, pas ou plus d'appétit. Trop riches. (vive la tranche d'imposition à 75 %).

Mais, la déflation immobilière, en loyers et en prix, c'est simplement comme il a été dit je ne sais plus où, le retour au réel, et au plancher des vaches. La manipulation a ses limites.
Bous voulez loger vos parents ? En général, ils sont plutôt massivement propriétaires.

Vous voulez loger vos enfants ? Vue la natalité, ce sera vite fait. Il fallait pas voter la loi Veil.

Le vieillissement de la population, comme le disait JM Pouré entraîne aussi un afflux de biens, pour lequel le nombre d'acquéreurs se trouve réduit. Il ne fallait pas voter la loi Veil.

Cela va aussi entraîner les départements, et maisons de retraite, dans la mouise. La retraite, en Haute Loire, se situe à 880 euros, soit la moitié du montant du séjour. Bien entendu, ce montant va baisser, et le coût de la maison de retraite est le double. La possession immobilière étant sensée payer les 2 ans et 9 mois de séjour moyen, si cette "richesse" s'étouffe, devient marginale.

Le chaudron de la sorcière bout. Au moins, Cécile Duflot s'était attaquée au problème de la flambée des loyers, et menaçait la rente des propriétaires. Ceux-ci, en bon possédant, préfèrent tout perdre que de modérer leurs appétits.

Je me rappelle justement ce propriétaire de 4 logements (2 vides aujourd'hui). Il y a 20 ans, il n'était jamais en retard pour augmenter le loyer dans les limites possibles. Le régulateur a fait défaillance, les locataires ont fait construire, et il n'y en a plus en réserves.

SI les loyers étaient restés plus modérés sans doute la poussée vers la construction aurait été moins importante. Mais dans la totalité de la France, ce n'est pas le problème de la construction, qui se pose, mais de la destruction des logements anciens et pléthoriques, qui libèrent des terrains, une modération de l'augmentation des loyers, la fin des subtilités de l'INSEE sur les calculs des loyers "versés à soi-même", le retour aux trente glorieuses sur la régulation des prix des terrains.

Et surtout, si on veut réellement agir sur la dépression immobilière, passer une loi sur le renouvellement urbain, qui permette de débarrasser les friches industrielles, bâties, etc... et qui parfois représente plus de 50 % des anciens noyaux urbains.

Là, on aurait une vraie politique de la ville, et non plus les cadeaux aux plus riches, les emplâtres sur jambes de bois, et les délires les plus fous. Là aussi,il faut euthanasier une partie des rentiers, pour sauver le plus gros. Sinon, on aura la catastrophe économique.

Là aussi, politiquement, l'effondrement d'une partie des rentiers, soutiens et soutiers du régime sera très difficilement avalable.

Les détenteurs de dettes, d'ailleurs, ont clairement compris le message. L'affaire des fonds vautours, opposés à l'Argentine a entraîné un changement des règles. Il vaut mieux perdre un peu, ou même beaucoup, que tout. Mais le "petit" rentier, n'aime, lui, pas perdre, du tout.

Le gouvernement, les autorités, sont totalement incapables de comprendre un enchaînement des réactions. C'est pitoyable.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
dans mon quartier pavillonnaire il y a 1 ou 2 vieux par maison (plus de 70 ans)<br /> et c'est partout en France comme ça <br /> dans les années à venir il y aura pléthore de biens à vendre <br /> et très peu d'acheteurs<br /> (la pilule a commencé vers 1970 ...)<br /> <br /> l'état fera préempter ces biens en déshérence pour loger nos africains et roms<br /> que faire ?
Répondre
G
bonjour rien n'est fait pour aider les plus fragiles.... sauf bien sur nos &quot;amis&quot; exotiques.<br /> <br /> <br /> En pleine crise du logement, un projet de loi a été adopté à l'unanimité en première lecture à l'Assemblée Nationale le 16 novembre 2011 dans un hémicycle désert. La loi Léonard a pour but d'éviter que des personnes élisent durablement domicile dans un camping.<br /> <br /> Soutenu par Etienne Mourrut, maire UMP du Grau-du-Roi, ce projet de loi n'a pas suscité de vive réaction de la part de l'opposition. Dans la région, le nombre de personnes vivant à l'année dans les campings est inconnu.<br /> <br /> Le camping ou la rue<br /> <br /> A Nîmes, le camping municipal abrite une vingtaine d'occupants. C'est dans ce cadre verdoyant que vit Léopold, 20 ans, étudiant. Étudiant en deuxième année de droit, le jeune homme de 20 ans s'y est installé depuis quatre mois. Son chez-lui ? Une maison en plastique de 23m2 qu'il loue environ 310 € par mois. <br /> <br /> Un choix purement financier pour le jeune homme. &quot;Suite à une dispute avec mes parents, je me suis retrouvé dehors, sans aide boursière, sans argent&quot;, confie-t-il. &quot;J'avais le choix entre le camping et la rue&quot;. Et il n'est pas le seul à vivre ici.<br /> <br /> Depuis 9 ans au camping<br /> <br /> Alain, retraité de 67 ans, réside au camping depuis neuf ans. Un choix de vie qui lui permet de se &quot;croire en vacances à l'année&quot;. Nostalgique, il se souvient encore de &quot;l'époque où on était une soixantaine&quot;.<br /> <br /> Dans les environs de Nîmes, en Petite Camargue, un camping reçoit appels sur appels de gens désireux de trouver un logement. Pour Chrystelle, la gérante, &quot;le camping est l'intermédiaire entre la rue et les logements trop chers&quot;.<br /> <br /> Contactée quotidiennement par le conseil général et des assistantes sociales, elle est dans l'obligation de &quot;refuser de loger du monde. La semaine dernière, une dame est venue pour vivre dans mon camping, mais elle n'avait que sa voiture pour dormir, c'était impossible.&quot; Avant d'ajouter que son &quot;camping n'est pas un logement social&quot;.<br /> <br /> La question fiscale ?<br /> <br /> Ne payant ni taxe d'habitation ni taxe foncière, les habitants de campings ne sont pas oubliés pour autant. Ils doivent s'acquitter d'une taxe de séjour de 0,30 € par jour et par personne. Pour bon nombre de résidents du camping situé en Petite Camargue, &quot;ce projet de loi est orienté pour faire payer encore plus d'impôts !&quot;<br /> <br /> Dominique s'est retrouvé à la rue du jour au lendemain. Locataire d'une maison à Lunel-Viel, son bail n'a pas été renouvelé. Accompagné de sa femme et de sa fille, il estime que cette loi est &quot;dégueulasse, discriminatoire et incompréhensible&quot;.<br /> <br /> Des loyers trop chers<br /> <br /> Même son de cloche du côté de Gérard, son voisin. &quot;Qu'on nous foute la paix&quot;, s'insurge-t-il. Pour lui, son choix se résume à &quot;confort, bien-être et indépendance sans les contraintes d'une maison&quot;.<br /> <br /> Un avis partagé par Paul, retraité de 64 ans. Il vit en pleine nature depuis quatre ans. &quot;Le mode de vie et les loyers trop chers&quot; l'ont conduit à choisir le camping. &quot;Qu'on nous fasse payer une taxe d'habitation&quot;, s'exclament Paul et Gérard.<br /> <br /> S'ils devaient justifier une adresse permanente, certains se serviraient de celle de leur entourage. &quot;Celle de ma fille&quot; pour Alain, &quot;de mes beaux-parents&quot; pour Dominique. Quant à Gérard, il monterait à bord de son camping-car pour &quot;de nouvelles aventures, vers de nouveaux horizons&quot;.<br /> <br /> Paul sourit et voit une tout autre solution se dessiner. Pour lui &quot;c'est clair, si je ne peux aller vivre dans un logement social, qu'on me met dehors, j'irai vivre chez Étienne Mourrut !&quot;<br /> <br /> L'étudiant nîmois, Léopold, avoue qu'il ne saura que faire s'il doit justifier un domicile. &quot;Je me retrouverais à la rue, sans aide, avec pour seul but de m'en sortir en me disant que je ne peux pas tomber plus bas !&quot; conclut-il, se retournant vers ses livres, dans l'espoir de valider son année... et réussir sa vie.
Répondre
L
Merci d'abord pour ce pour ce beau et édifiant témoignage. Cela change des cogitations et lamentations habituelles des pierreux sur leur blockhaus.<br /> Votre étudiant paie 310€ par mois, moi, en ce moment -je déménage assez souvent- j'en paie 360 € pour un pied à terre qui a toutes les caractéristiques du taudis énergétique dont parle souvent PR, sans parler du taudis tout court. <br /> Mon truc contre le confinement et l'humidité l'hiver ? je ne chauffe (correctement) qu'une pièce (au gaz), la plus sèche, et je laisse grand ouvert le reste, y compris la salle d'eau -avec un bon radian vous pouvez très bien vous dépoiler au grand air pour dix minutes et je me douche souvent, n'en déplaise à PR. <br /> Les voisins n'apprécient pas trop, mais bon, ce sont tous des étudiants et à cet âge là on ne meurt pas de rhume, et ils ont toute leur vie pour racheter le cabanon de papa ou s'endetter pour cinquante ans.<br /> La dernière fois que le SAMU est venu ils m'ont demandé, pétrifiés, si je ne me les gelais pas. Je leur ai dit que c'était pour un infarctus, pas pour une pneumonie des roustons (en fait c'était une infection cardiaque relativement bénigne).<br /> A part ça, je connais des gens qui sont logés pareil ou pire et qui raque le double. C'est un choix. 350 balles, quand vous êtes au salaire médian, c'est la petite tranche budgétaire qui vous ouvre droit à un minimum de loisirs ou à crever d'ennui dans votre clapier.<br /> Je me demande d'ailleurs si beaucoup de ces gens ne préfèreraient pas vivre dans un camp, aménagé décemment. <br /> J'en connais un à la sortie de mon trou, peuplé de nomades sédentarisés depuis des lustres, propres, solvables -même si beaucoup travaillent au black-et ne faisant chier personne (si, si, Reymond ça existe) et il m'arrive en discutant avec eux de les envier.<br /> La solution à la crise du logement et à la paupérisation générale des populations passera peut-être un jour prochain par là.<br /> Mais il est évident en attendant que les pouvoirs &quot;publics&quot; feront tout pour que les fourmies paient leur impôt toit par tous les moyens, soit la moitié de leurs revenus pour la plupart des gens (c'est ce qu'avait dit un intervenant ici et je persiste et signe avec lui), la chute de la consommation et de l'immo étant leur cauchemar de cycliste dopé le nez sur le guidon. Je ne crois pas d'ailleurs aux grands desseins (par ex. le &quot;remplacement&quot;) des petits bureaucrates branchés qui nous gouvernent. L'absurdité de leur politique tient à des choses beaucoup plus triviales.
L
Salut,<br /> <br /> Bon je vais tenter une petite synthése concernant l'immo. Les booms immobiliers ne sont rien d'autre que des balons que l'ont gonflent jusqu'a se qu'il éclatent. En fait pour vendre de l'immo ils faut des acheteurs et des loueur, sinon cela ne fonctionne pas. Donc il faut des riches pour acheter et des pauvres pour loueur, sinon cela ne marche pas. Donc ont se rends compte que sans locataires suplémentaire il ne sert a rien de construire, a part pour la résidence secondaire,les nouveaux locataires étant les enfants. Dans se cas l'immo est indubitablement lié a la natalité ou a l'immigration, car il ne faut pas oublier la mortalité qui libére de la place. Si ont prends une natalité de 1,5, j'éxagére obligatoirement pour rendre l'analyse beaucoup plus croustillante. Donc si ont prends une natalité de 1.5 pour 2 ont se rends compte que le nombre de naissance est inférieur au nombres de décès et qu'il faudra donc importer de l'immigration pour ne serais se que maintenir le flux de population et de consommation, ou bien détruire les logement. Là dessus il n'y a pas photo 100 ans max pour le beton, mais 100 ans c'est tout de même 5 génération, donc 20 morts pour 15 vivants, sans compter l'immigration. ça c'est le préenbule. Au fait j'espère que je me suis amélioré en orthographe :):), depuis le temps :):).<br /> Donc maintenant il faut donc calculer le nombres de logements par tête d'habitants. Et là ont s'apperçois que la monté du nombres de célibataire perturbe complétement la donne des calculs dans un premier temps mais qu'ensuite les choses reviennent à la normale. Hors nous vivons en se momment le phénomène du célibat, c'est a dire d'une demande supérieur au attente de la vie en couple. Donc si on construit 500 000 nouveaux logement par ans pendant 10 ans et que la mortalité et de 500 000 par ans. Ont se rends compte que le nombres de logement disponible en 10 ans n'est pas de 5 millions mais de 10 millions. C'est a dire 1/6 de la population.<br /> Donc si la construction a été necessaire pour une période de temps trés courts, combler la célibat et l'immigration. Il y a un momment ou il y a suffisement de logement pour tout le monde si ont part du principe de 1,5 enfants pour 2 adultes, moyenne qui comprends les célibataires. <br /> Il y a donc un momment ou le nombres de logement va donc s'équilibré a moins d'augmenter l'immigration ou de détruire les anciens logements, voire le neuf mal construit. c'est pas se qui manque.<br /> Dans le cas ou la natalité continuerais a être inférieur a la construction, 600 000 natalité en france pour 550 000 mort, une différence de 50 000 par ans. Mais c'est 50 000 sont une constante qui diminuera surement dans le temps. Rappel : la france se dépeuple depuis prêt de 30 ans voire 40, le temps pâsse vite. Et que cette dépopulation lié a la réduction du nombres d'enfants par foyer et totalement compencé par l'immigration, 10 millions soit 1/6 de la population. Comme part hasard cela coïncide avec les 1/6 de logement disponible, voire plus haut pour ceux qui suivent, c'est du condensé de chez condensé. Cale m'invite trop de fautes :) :).<br /> Donc en 10 ans nous avont construit suffisement pour équilibrer, les célibats et les immigrés et que si la mortamlité venait a augmenter l'offre serait supérieur a la demande. Hors la mortalmité va augmenter pour ces 10 prochaines années et se rapprocher voir dépasser la natalité. Puisquye personne ne fait d'enfants en temps de crise, ont importe de l'extérieur en général ou ont permet aux homo de pouvoir le faire. <br /> Donc pour conclure le parc immobilier me semble être largement apte a répondre a la demande, sauf si ont a un taux d'immagration en augmentation, mais pour cela il faut du travail, qui lui est en baisse. Donc il me semble vue que la mortalité et la natalité sont en phase que la construction nouvelle ne soit en phase de décrossance et que malgrés un taux d'intêret trés bas cela ne puisse trouver prenneur même si il y a encore quelques gogo qui ne comprennent rien au chiffres.<br /> Il y a bien sur ceux qui veulent un parrtement ou une maison aux quatre coins du globe, mais se n'est qu'une toute petite minorité, a peine 0.00000001 % soit 1 sur 1 millions et encore, je voie large.<br /> La seule opportunité qui puissent exister et du fait de la désindustrialisation des provinces et de la concentration des services dans les grandes aglommérations, dans se cas il serait pôssible que les zones non pas industrialiser mais de services puissent voirent la demande augmenter, mais pour consommer du service il faut avoir des sous et du travail.<br /> Donc dans une dynamique de désindustrialisation et de services qui comme tout finiront pas se faire rare, faute moyen financier. Il faut donc s'attendre a un attérissage brusque de l'immo, vue qu'il est largement suffisant. 600 000 déces pour 500 000 construction nouvelle, c'est largement suffisant lorsque la natalité et de 1,5 se qui veut dire que dans 20 ans le nomnbre de la population n'aura pas augmenté, sauf si il importe la misére du monde entier, se qu'il sont capable de faire. Mais franchement au prix ou sont les loyers et au prix ou est l'immo il faut êtrte fou pour continuer d'y croire. Cela aura durer 12 ans et peut être encore 2 ou 3 ans mais c'est la fin. Je conseille a tout ceux qui ont de l'épargne et qui veulent investir d'attendre. Je pense qu'il faut laisser aux propriétaires qui veulent gagner le salaire d'une vie 500 000 pour un bien qu'il auront payé a peine 60 000 euros il y a 30 ans. Qu'il ailles se faire mettrent ....
Répondre
L
Sur les grandes illusions, je viens de tomber sur ce texte que je ne résiste pas de vous faire partager. Il exprime remarquablement ce qu'avait compris Pasolini jadis -l'auteur est italien, ce n'est pas un hasard- l'obligation faite à tout Humaniste de ne plus se réclamer de &quot;la gauche&quot; et de se débarrasser de tous ses oripeaux (&quot;Horripeaux&quot; serait plus adéquat) ses illusions et ses mythes. <br /> Ce qui n'interdit pas pour autant de puiser dans sa mémoire intellectuelle. On peut très bien être marxiste sans être de gauche, il suffit de comparer deux Alain, de Benoist et Badiou.<br /> Seul bémol, et qui tourne autour de cette phrase :<br /> <br /> &quot;La difficulté où se trouveraient, disions-nous, les USA, ne réside pas dans un éventuel déclin inexorable du pays, selon on ne sait quelles lois géopolitiques ou économiques.&quot;<br /> <br /> S'ensuit un baratin gloubi glouba noir c'est noir sur, d'après ce que j'ai compris, le caractère irréversible de l'hégémonie funeste occidentale. Surprenant d'ailleurs de la part de quelqu'un qui semble connaître un peu l'histoire et se réfère volontiers au marxisme.<br /> Il ne fait pas de doute que l'occident et les USA sont en crise profonde ce qui signifie qu'ils sont d'abord frappés dans leur stabilité intérieure. Je suis bien d'accord que le pouvoir économique se trouve comme partout, au bout du canon, et que les pires contradictions peuvent perdurer sous la protection des légions romaines, au moins à court terme.<br /> Mais les gens qui pensent correctement pour vous dire au bout du compte que c'est fini, c'est râpé, il n'y a plus qu'à aller se pendre, me fatiguent. Qu'ils aillent donc se pendre et arrêtent d'écrire !<br /> Il n'est pas impossible que les Etats-Unis connaissent un jour prochain eux-aussi un problème de grande compagnie sur leur propre territoire, il sont tous les ingrédients pour ça.<br /> Le pessimisme est un devoir mais la désespérance n'est qu'un lieu commun, tous les malades le savent bien.<br /> <br /> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/02/chaos-seclaircit-voici-les-usa-utilisent-lisis-conquerir-leurasie/#comments
Répondre
B
Tel un scotch double face, ou même plus, j’adhère aux théories contradictoires dans l’immobilier car elles ont toutes une part de vérité mais au final les grands équilibres l’emporteront. <br /> <br /> Dans la catégorie des comportements malsains, je confirme que la tentative de sauvetage du marché par la destruction des immeubles progresse. Dans le patelin où j’ai acheté une maison au prix de trois cents euros du m2 (en gros le prix du terrain nu ou peut-être même moins), cinq maisons ont été démolies par la mairie prétextant des risques liés à la vétusté. Hi hi ! Murs en pierre de 50 cm. Ils étaient solides et d’une efficacité énergétique redoutable. Volant thermique inégalable. Ces destructions sont, bien entendu, destinées à fausser la loi de l’offre et de la demande qui ravage le marché. Je ne parlerai pas de Montpellier et d’autres villes où la destruction de quartiers entiers est rendue nécessaire pour alimenter la promotion spéculative massive.<br /> <br /> Après avoir bien tourné autour du pot par tout un tas de stratagème, il en reste que, plus que toute autre facteurs, ce qui écrasera irréversiblement l’immobilier c’est la fiscalité démesurée, les charges et les contraintes onéreuses.<br /> <br /> La part perdue entre le coût global pour l’acheteur et la somme résiduelle pour le vendeur ne cesse de gonfler laissant de moins en moins de manœuvre aux deux protagonistes. On attend avant toute chose que leur transaction alimente : les agences, les notaire, l’état, les collectivités locales, les diagnostiqueurs, les banques et assurances etc., et après l’achat, les frais de déménagement, de branchements et plus encore de rafraichissement ou de travaux plus lourds pour satisfaire le nouvel occupant. Bref, ce qui aura laissé 100.000 euros net de tous frais au vendeur en aura coûté au minimum 150.000 à l’acquéreur – voire un passage du simple au double en intégrant les intérêts d’un emprunt longue durée – On comprend alors l’expression &quot;quand le bâtiment va tout va&quot;. Eh oui, les frais de transit gavent du monde… Dire que ça se termine de la même manière que le transit intestinal… C’est à votre appréciation.<br /> <br /> Une fois acquis, pour la préservation du logement, le propriétaire plus fictif que réel soucieux de maintenir l’huissier à distance, aura mis le doigt dans l’engrenage fiscal et la myriade de prélèvements dont celui nécessaire au remplacement de la voiture du syndic pour les copropriétés. Il faut qu’un &quot;propriétaire&quot; prévoyant provisionne (admirez l’allitération) 10 € par mois par m2 et si certaines années il lui en restera, ça ne fera que compenser les années ou il en manquera à cause d’important travaux de copropriété dont les très juteuses mises aux normes qui changent à chaque fois que la voiture du syndic dépasse les 100.000 km. J’ai toujours été fasciné par la coïncidence entre la sortie d’une nouvelle norme européenne et le kilométrage du véhicule des syndics.<br /> <br /> Le traitement contre l’immobiliérite chronique à base de fiscalité et autres ponctions commence à produire son effet. La contamination est de moins en moins possible. La maladie sera éradiquée quand tout le monde aura découvert qu’il en coûte le double de s’enfermer dans une résidence secondaire au lieu de voyager au gré de ses envies.<br /> <br /> La fiscalité poursuivra inexorablement sa spirale ascendante. <br /> Par un effet de cliquet d’une équipe municipale sur l’autre les frais augmentent. Rajout des nouveaux protégés aux anciens non licenciables. Frais nouveaux liés aux promesses électorales. Etc.<br /> Les dépenses de fonctionnement croissent au-delà des recettes et le recours à l’emprunt augmente.<br /> La charge de la dette grimpe et se superpose à celle du fonctionnement lui-même croissant.<br /> Les impôts augmentent pour compenser ces nouvelles charges<br /> Les augmentations d’impôts engendrent la désaffection et des défaillances de paiement.<br /> Le manque à gagner qui en est issu engendre une hausse de la fiscalité sur les contribuables solvables ce qui augmente la désaffection et les défaillances <br /> Et ainsi de suite jusqu’à ce que ça calle.<br /> <br /> Avec la prise de conscience du ridicule de cette situation le marché s’inverse. La détention d’un bien immobilier, en particulier d’une résidence secondaire, jadis symbole de réussite devient celui d’une imbécillité liée à une dyscalculie coupable ou le &quot;propriétaire&quot; dépense plus pour moins. Le &quot;propriétaire&quot; continue certes à posséder son tonneau-logement mais c’est plus celui des Danaïdes que celui de Diogène. Loin d’être admiré il devient progressivement l’objet de moquerie de la part de ceux qui ont compris et à défaut d’ascension sociale ça sera patatras.
Répondre
S
Qui peut m'expliquer en gros &quot;la loi Duflot&quot;? On dirait que tous les camelots du monde se sont mis d’accord pour la fourguer aux citoyens crédules ; ça vient de toutes parts ; pire que les popups ; je n’ai pas encore mis les pieds aux marchés aux puces mais ça ne me surprendrait pas si qqn m'apprenait que les &quot;investissements Duflot&quot; s'y vendait.
Répondre
S
Je pourrais vous parler d'une ville entière quasiment insalubre, aux loyers stratosphériques au regard de la population, du revenu moyen, de la conception et l'état des logements, entourée de &quot;quartiers&quot; (avé l'accent) et autres &quot;zones&quot; cancéreuses. On y tient un très célèbre et coûteux festivâââl (avé l'accent). Cela fuit de partout au sens propre comme au sens figuré. Les bâtiments du centre-ville crament à la moindre étincelle, les squats au moindre feu de brousse. On arrive quasiment pas à circuler, l'entretien est un gouffre car tout se dégrade à vue d'oeil (merci les artistes tagueurs adorés par les municipalités successives), certains bâtiments menacent de s'effondrer sur les piétons (porche d'entrée soutenu par des tubes! Pose de détecteur sismique au cas où!), sans parler des immeubles à l'abandon quasi en ruine ou les os à l'air en plein arrêt de rénovation, et du sous-sol qui déborde à la moindre pluie inhabituelle. Tout ce joli petit coin est pourtant classé patrimoine historique dans je ne sais quel bureau de l'UNESCO. Et je ne vous parle pas non plus de l'ambiance &quot;festive&quot; de la &quot;diversité&quot; culturelle de ce haut-lieu qui fait plus régulièrement la une des faits-divers que de la rubrique &quot;arts&quot;. Le mieux serait de tout raser.
Répondre
L
pour les loyers ont est plutot dans le tranche 30/50% du salaire. Si ont prend 700euro de loyer pour un salaire de 1500, pour faire large.<br /> Et ensuite il veulent relancer la consommation de logement, peut pour faire baisser les loyers :) :) :)
Répondre
J
Concernant l'afflux de biens : <br /> La France c'est le paradis de la maison secondaire, on se retrouve dans une situation avec une génération de retraitrés multi-propriétaires de biens aux qualités énergétiques douteuses ou aux charges monstrueuses. Les futurs héritiers n'auront ni les moyens et/ou l'envie d'entretenir ou de rénover tout ça. Ce mode de vie &quot;semi nomade de luxe&quot; va devenir complètement anachronique pour les nouvelles générations, d'autant plus si elle recherchent un mode de vie un peu plus résilient et donc enraciné. <br /> Sans incitation politique pour la destruction, ce sera la revente ou l'abandon pur et simple, car il sera toujours plus intéressant de refaire du neuf basse consommation que de rénover. Ca me rappelle ce reportage archéologique sur les champs décumates : des germains s'étaient réinstallé dans la villa abandonné par le dominus romain local et avaient reconstruit une hutte en bois à l'intérieur d'un recoin de la villa pour ne vivre dans une seule pièce chauffée ! La Germanie déjà pionnière du BBC il y a 1800 ans...
Répondre
N
Les prix de l'immobilier, je m'en contrefout. J'ai une residence secondaire et une résidence principale (j'ai pas mal bossé, rien à voir avec les 35h). Nouveau retraité, je vais habiter ma résidence secondaire et vendre ma résidence principale, au profit de mes enfants qui vont acheter .... de l'immobilier. <br /> Immobilier contre immobilier, aucun problème. Quelqu'un a t'il une meileure solution?
Répondre