Chute des prix du pétrole...
15 Octobre 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Les prix du pétrole se portent mal, posant une nouvelle donne du problème.
Le problème, quel est il ?
Globalement, le pic pétrolier est atteint pour le "tout liquide". Il reste encore des réserves importantes, mais pas pour l'utilisation actuelle.
En effet, pétrole de schiste et de bitume, pétrole extrêmes, marins ou très profonds (ou les deux), sont d'un TRE (taux de retour énergétique), très médiocre.
En gros, ils consomment beaucoup de la production qu'ils obtiennent. Pour le pétrole de schiste, c'est sans doute un gouffre négatif.
Le cours du pétrole, pour ces gisements, est élevé.
Les pays exportateurs de pétrole souffrent de crise sociale. Ils ont aussi besoin d'un cours du pétrole élevé. S'il baisse trop, il n'y a plus d'éteignoirs.
A côté de cela, les consommations baissent. D'abord dans les pays OCDE. Puis désormais en Chine.
La Chine a vampirisé les économies occidentales, comme l'Allemagne. Mais l'Allemagne est un petit pays, la Chine est désormais la première puissance économique mondiale.
Elle ne peut plus tirer sa croissance de la croissance de ses exportations, comme l'Allemagne ne peut plus tirer ses excédents et sa croissance des déficits de ses voisins.
Dans ce contexte, l'extrémisme libéral des élites est mortifère. Dans la poudrière remplie, les crétins fument comme des pompiers.
Mais l'extrémisme est répandu. Les baltes et polonais, rêvent d'une menace russe qu'ils risquent bien, de ressusciter.
Les dirigeants saoudiens et les dirigeants qataris arrosent d'un bidon de pétrole un brasier syrien et irakien qui risquent bien des les rôtir.
Sans doute, la crise des prix du pétrole est provisoire : toujours la crise en "L L L". Des pas de l'économie et certains pays vont s'effondrer, jusqu'à ce qu'un palier soit atteint et que de ce palier, une certaine consolidation ait lieu, qui fasse remonter, un temps, les prix.
Mais l'équation entre un prix qui doit être haut, pour la production, et les besoins des pays producteurs, et des prix, qui doivent être bas pour les pays consommateurs, est insoluble.
Les prix du pétrole, trop hauts, tuent les tonus économique, mais la réanimation n'est que de courte durée, et de plus en plus courte.
Désormais, comme la puissance économique dominante est la Chine, c'est chez elle que tout va se passer. La crise, inéluctablement.
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