La poche de Debaltsevo...
6 Février 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
La poche de Debaltsevo est fermée. La meilleure preuve en est le voyage présidentiel à Kiev, puis Moscou, pour trouver une "issue diplomatique", ou sinon, on livrera des armes.
L'issue diplomatique, ça consiste à faire tout ce que veut l'occident, et l'envoi des armes par la bureaucratie américaine, c'est quotidien.
Mais visiblement, la qualité des combattants ukrainiens et des mercenaires et tortionnaires, est grandement déficiente. la dernière mobilisation ukrainienne a donné 20 % de ce qui était attendu, et il y aurait près de 8 000 à 10 000 encerclés à Debaltsevo.
Cet article sur Debaltsevo me permet de déborder sur "Il Guignolo", ou le type qui occupe la fonction présidentielle. Aux USA, c'est le type qui lit le prompteur.
Chez nous, c'est un bavard inconséquent. Pour Mitterrand, Chirac et Hollande, c'est pathétique. Des types, en état d'échec économique complet, n'ayant rien à dire à leur peuple, et s'en contrefoutant complétement, se réfugient dans le blabla, et la posture.
Déjà, en 1989, un type me disait (pour Mitterrand), "il a bien parlé". Je lui ai répondu que c'est la moindre des choses, étant avocat, mais pour dire quoi ? L'argent qui corrompt ? Visiblement, les 3 n'en ont jamais manqué, et à défaut d'être corrompu, prenaient leurs aises, notamment dans des frais de bouches. Mais pas seulement.
Cela peut marcher, chez les partisans, et les gens qui vaquent à leurs affaires. Chez les chômeurs, stagiaires, intérimaires, etc... ça fonctionne beaucoup moins bien. Et les retraités de 1990 ne sont pas ceux de 2015. En 1990, les pensions étaient plutôt confortables. Désormais, elles sont plutôt maigres, sabrées par les trimestres manquants, le chômage, et les carrières étales, certaines si étales, que le mot "augmentation", a toujours été inconnu...
Bref, il faut, pour qu'un 2002 se passe, que des cohortes nombreuses de ce que j'ai appelé les "cosaques sociologiques", puissent être amusés.
Les dissidents à la Soljenytsine, eux, ne se laissent pas avoir. Et ils sont de plus en plus nombreux, mais les bouffons de l'élite ne l'ont pas compris. Ils veulent enseigner les "valeurs républicaines" ?
C'est quoi les valeurs républicaines ? Livrer des armes aux insurgés syriens, y compris islamistes ?
Livrer des armes aux putchistes ukrainiens, y compris nazis ?
Leur bidule-truc, cela fonctionnera, très vite, à vide. Leur problème, c'est que de moins en moins de personnes croient en leur blabla.
On dit que les français réclament des "mesures fortes", pour les réformes ? Qu'est ce qu'on appelle "mesures fortes" ? Je me contenterais de dire : "Celles-qui-concernent-le-voisin-qui-ne-le-mérite-pas". Mais, bon, on est toujours le voisin de quelqu'un...
Bien sûr, les fonctionnaires grecs ne travaillaient peut être pas beaucoup, en tout cas, de manière pas efficace. Mais mettre tout le monde au chômage, pour réduire leur paie et leur nombre, c'était sans doute pas ce qui était attendu.
quand au reste, vouloir intervenir en Ukraine, il faut dire ce que c'est : glisser sur la pente d'un affrontement nucléaire avec la Russie. Parce que ce n'est pas avec ses disponibilités actuelles, de 10 000 hommes que l'Otan peut faire quelque chose, et que là, ça sera difficile de faire intervenir l'aviation, contre la DCA russe.
ça ferait plutôt tir au pigeon.
Pour le nouveau service militaire auquel on pense, ça fait un peu aussi, suranné. Pour quoi faire ? de la chair à canon contre les russes ???
Avec l'efficacité militaires de l'OTAN actuel, ce sera une débandade ultra-rapide.
On retombe sur le problème précédent, pour bien faire la guerre, c'est comme le système économique, il faut que les gens y croient. Des armées puissantes sur le papier ont disparues comme par enchantement. Simplement, quand le sentiment national n'y est pas, le moral n'y est pas, et la combativité, non plus. La majorité des mobilisables ukrainiens, d'ailleurs, ne sont pas aux armées, comme je l'ai déjà dit. Il y a une part plus importante de ces mobilisables en Russie, plutôt qu'aux armées.
C'est la preuve, s'il la faut qu'ils croient davantage en la Russie qu'en l'Ukraine, et qu'en l'UE.
Pendant ce temps-là, en France, les journaleux interview un pauvre délégué syndical, dont le fils a rejoint le FN. Il ne s'explique pas cela ? Ah bon ? Et est ce qu'il avait la moindre raison de croire au système ? Ou ce ne seraient pas les vieux, avec leur ancrage audit système qui auraient des problèmes ?
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