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Contrat de travail...

1 Avril 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Il parait que c'est trop dur de pouvoir licencier en France. C'est surtout trop dur de devoir inventer et pouvoir prouver un motif bidon de rupture, et d'éviter de payer des indemnités.
Parce que le MEDEF me fait doucement marrer pour le lien entre embauche et licenciement.

Virer un nouvel embauché, ça ne coûte pratiquement rien.

" un cinquième de mois de salaire par année d’ancienneté, auquel s’ajoutent deux quinzièmes de mois par année au-delà de 10 ans d’ancienneté."

un salarié embauché depuis 3 ans, coûtera donc 3/5 de mois de salaire en indemnités. Bien sûr, un salarié en place depuis 30 ans, coûtera nettement plus... Mais il y aura 30 ans qu'il a été embauché... Et l'indemnité légale de licenciement atteindra 8 mois de salaires. Soit pas grand chose.

En réalité; il leur est trop dur de devoir justifier leurs faux prétextes...

Mais encore trop pour le MEDEF, friand de régression social. Et comme le dit le Saker, les oligarques ont visiblement l'intention de saigner les peuples, avec la conséquences désastreuses qu'ils se passeront d'eux, et se réfugieront dans une économie locale de subsistance et de débrouille, donc, sans besoin d'oligarques.

Ceux-ci, d'ailleurs, dans les pays comme l'Ukraine ou le phénomène est arrivé à maturité, il ne leur reste comme os à ronger que les produits d'exportation, et les aides du FMI...

Macron a été voir Atol qui a relocalisé... après avoir investi... Le coût d'une heure de travail était naguère de 6 euros en Chine, contre 5 euros à Beaune. Moralité : le salut est dans l'investissement, et entre celui-ci et le dividende, il faut choisir...

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L
Absolument ! Mais sans plus de conviction.<br /> En effet, si l'habit ne fait pas le moine, la barbe encore moins.
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S
A lire!<br /> <br /> http://www.laprovence.com/article/economie/3339327/la-start-up-nexcis-cale-a-la-phase-industrielle.html
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F
HS : un article du monde sur la réorganisation de Cofely(GDF SUEZ) en régions suite aux baisses de gaz et d’électricité (ils le reconnaissent !!!) <br /> http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/01/gdf-suez-se-reorganise-pour-etre-un-acteur-cle-de-la-transition-energetique_4607696_3234.html#xtor=RSS-3208
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L
A propos de licenciement, je suis tombé sur cette vidéo qui renvoie vers une affaire déjà ancienne mais ô combien édifiante.<br /> <br /> http://news360x.fr/stephanie-gibaud-le-combat-dune-femme-contre-la-finance-opaque/<br /> <br /> Il y a d'abord ce genre d'histoire qui au moins ici (ailleurs c'est pas gagné, ça fait trop complot) ne surprendra personne.<br /> Profitant de toutes les ficelles tissées par la globalisation financière, une grande banque internationale nichée au cœur d'un paradis fiscal (correctif nécessaire :un parmi beaucoup d'autres sur le seul continent européen) provoque et organise l'évasion fiscale à une échelle colossale de clients fortunés à partir de notre pays.<br /> On a vu bien pire depuis, le savoir faire en matière de carambouille semblant même faire figure de sésame obligé au niveau du personnel exécutif de l'Union européenne.<br /> Un cadre -une cadresse en l’occurrence- rue dans les brancards à l'occasion d'un événement fortuit, et pour cela se trouve inexorablement blackboulée dans la chaîne descendante des placards avant d'être lourdée.<br /> S'ensuit un long chemin de croix pour l'intéressée qui entend réclamer justice de sa bonne foi, mais se heurte à l'inertie propre à ces grands morts en nos cimetières que sont le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire.<br /> Son cas finira tout de même par intéresser quelques personnes de bonne volonté dans la frange non encore contaminée par la corruption de ce qu'il reste de l'état, ce qui aboutira à un dépôt de plainte pour 'Evasion Fiscale en Bande Organisée'. <br /> Il semble d'ailleurs que la plainte court toujours.<br /> En attendant, la cadresse obtiendra gain de cause de manière symbolique par la filière prud’homale et pour une indemnité dérisoire en regard des dommages subis, sans parler des intérêts faramineux en jeu. <br /> Les leçons qu'elle tire après coup de son aventure sont intéressantes d'un point de vue très général, celui par exemple qui fait consensus ici (ailleurs c'est pas gagné, ça fait trop complot).<br /> Agissant en toute impunité, un petit groupe de personnages bien placés font sortir chaque année 80 milliards du circuit de l'impôt en pleine crise économique, à charge aux classes moyennes et inférieures d'en éponger le manque à gagner sur leur sueur. <br /> Le concept en est vendu comme une fleur aux oreilles médiatiques complaisantes, trop heureuses de dénoncer sans relâche le manque de zèle des dites classes à s'acquitter de leur devoir légitime.<br /> En revanche, le pouvoir politique fait bien son boulot en ne comptant pas ses heures. Depuis 2009, année du début de l'affaire, 19 milliards d'euros sont revenus en France, ce qui n'est pas rien...<br /> <br /> Impossible pourtant de ne pas ressentir un certain malaise en regardant cette personne s'expliquer. Ce n'est pas sa bonne foi, ni son courage qui est en cause. On se dit simplement que si quelqu'un d'aussi intelligent et intègre a du subir pareille épreuve pour ouvrir les yeux sur le monde dans lequel il évoluait, il n'y a aucune résilience interne à attendre d'un tel système.<br /> Un mot revient constamment dans son discours, le mot COMPLIQUE. Elle se sentait redevable d'une dette vis à vis de sa banque et invoque alors le 'devoir d'intégrité' et autre 'amour du métier', ce qui la conduisait à travailler énormément la nuit et le jour en dehors de ses heures ouvrables (work alcoolic possible ?).<br /> On comprend surtout qu'elle était dans un mécanisme de soumission classique face à une structure toute puissante vis à vis de laquelle elle avait fait existentiellement allégeance. La complexité qu'elle invoque s'efface alors derrière un autre mot qu'elle prononce au détour d'une phrase : la naïveté.<br /> Il faut être bien naïve après une telle histoire pour s'intoxiquer encore avec les 'valeurs de la république' pour lesquelles elle estime -dit-elle- avoir largement joué le rôle du chevalier blanc.<br /> Elle déclare avoir payé sa part et être prête à aller recommencer ailleurs, mais recommencer quoi, qui nous montrerait qu'elle a vraiment tout compris?<br /> On peut se poser la question quand elle dit avoir prêté une oreille attentive aux suggestions de monsieur Falciani, ce demi escroc appointé par la CIA pour détruire le paradis fiscal suisse -Au bénéfice large du Delaware, alors que les USA en faillite ont remis en branle le système de succion des capitaux planétaires pour requinquer leur monnaie de singe ?<br /> Du calme ! Ne versons pas dans le complot.
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A
...Ne versons pas dans le complot...<br /> <br /> La Gaule , tu m'en coupes une , ainsi tu préfères verser dans la femme à barbe plutôt que dans le complot ?