Bouleversement de la donne géostratégique...
4 Avril 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Du Yemen à la Grèce, l'empire se délite, classiquement dans un conflit terrestre au Yemen, dans une banqueroute qui s'annonce en Grèce.
Pour la Grèce, c'est simple toute la merde est à l'extérieur, la merde, 320 milliards ne leur retombera pas dessus. Une fois la banqueroute faite, il suffira d'équilibrer les comptes extérieurs.
Ils leurs suffira d'avoir quelques milliards en réserves. Ces quelques milliards viendront de Russie ou de Chine, qui ne savent que faire de leurs torche-culs.
Et l'achat sera même bon marché. Il suffira d'une petite dizaine de milliards, à taux préférentiel, cela ne fera que quelques centaines de millions d'intérêts par an, contre quelques dizaines de milliards aujourd'hui.
C'est pour cela que la faillite devient inéluctable, et d'ailleurs, seuls des niais ne l'auront pas fait plus tôt.
Au Yemen, visiblement, les combats font rage au sol, sans qu'on voit d'avancée saoudienne. Les Yemenites n'ont pas grand chose, mais ne manquent ni d'armes (j'ai dans la tête le chiffre énorme de 70 millions), ni d'honneur, ni de fierté et les bombardements aériens n'ont jamais causé qu'une seule chose : la soif inextinguible de vengeance. Tuez une personne, vous en dresserez 100 contre vous. C'est la philosophie du drone, et hier du B17.
Comme je l'ai déjà dit, le Yemen a une forte densité de population, et contrairement à ce que disent les saoudiens, les combattants ne se cachent pas dans la population, mais avec une densité variant de 500 habitants à 1500, les habitants sont effectivement, partout.
Et il est curieux que des arabes comme les saoudiens, ne savent pas comment agissent et pensent des arabes. Comme je l'ai dit, le contact des américains a tellement corrompu les saoudiens, qu'ils ne comprennent plus que ce sont de longs et fastidieux processus de négociation tribaux, qui permettent de gouverner, de rétablir la paix, et de se maintenir au pouvoir.
C'est profondément, une sorte et une forme de démocratie, sans doute, très éloignée des conceptions occidentales, mais une démocratie quand même. Donc qui est totalement étrangère à la famille royale saoudienne, autocratique, vis-à-vis de l'extérieur, et qui comme les américains, ne connaissent que des larbins et des vassaux.
Malgré les bombardements, les houthis auraient pris à Aden, les derniers points de résistance, et notamment le palais présidentiel.
L'empire a son apogée a reconstruit ses marches et les a fait prospères. L'empire à son déclin ne fait plus que détruire, et de plus en plus, jusqu'à se détruire lui même.
Quand à sa capacité militaire, elle est non seulement en déclin, mais devient inexistante. Les si beaux porte-avions seraient détruits en moins d'une semaine (Amiral Américain), et sans doute, toute la flotte US dans le même laps de temps...
Une armée, hier triomphante, aujourd'hui obsolète et qui ne peut martyriser que des non-puissances...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers