Nouvelles inattendues...

Le crédit et le discrédit est l'avers et le revers de la fortune politique. Plus personne ne croit au couple Valls Hollande, pilote et copilote enfermés dans le réduit de leur cabine de pilotage. Et qui n'ont aucun résultats, sauf négatifs,et qu'ils ont atteint un exploit.

L'exploit de Hollande-Valls et avant eux, de Chirac et de Sarkozy, a été de mettre fin à un cycle multiséculaire de croissance économique, même si elle fut longtemps, suivant nos critères, lente (de 0.2 à 0.5 % l'an, et plus près de 0.2% %).

Donc l'exploit est sans appel. Logique qu'on ne croit plus en eux. L'échec économique est sans appel, et ils peuvent bien blablater et prévoir des tours de cons contre les salariés (c'est pour ton bien, mon enfant !), le masque s'est craquelé, et il laisse voir qu'ils ne représentent plus que les oligarques.

Sauf pour quelques zélotes zélés.

Symétriquement, en Russie, la foi en l'économie de marché baisse, et celle en la démocratie occidentale s'effondre.

En 1992, 41 % croyaient en l'économie de marché et 33 % à la planification étatique. Désormais, 55 % croit en la planification et en l'allocation des ressources, et 27 % en l'économie de marché.

La part des indécis s'est considérablement réduite, passant de 26 %, à 18. Cela correspond, d'ailleurs, en la victoire des économies -encore- dirigées, celles des BRICS, qui arrivent encore à faire de la croissance, et la déconfiture des économies libérales, qui n'en font qu'en truquant les chiffres, de telle manière que les statistiques soviétiques en paraissaient honnêtes.

Pour la croyance en la démocratie à l'occidentale, elle est passé de 15 à 29 % entre 2008 et 2012, avant de retomber à 21, puis 11.

C'est d'ailleurs logique avec la vision russe de l'espace qui constitue leur nation : elle est trop vaste et n'est qu'une construction étatique et politique. En conséquence, il est difficile de prétendre vouloir la faire vivre économiquement, sans intervention de l'état, avec une colonne vertébrale, 100 % étatique : le transsibérien.

Et d'ailleurs, toutes les infrastructures russes sont les mêmes : d'un coût colossal, mais d'un rendement faible, toujours négatif.