"Position de force"...
23 Mai 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Qu'on nous dit, pour Hollande en 2012, pardon, 2017. Parce que, au PS, ça a pas été la déroute annoncée.
Le problème, c'est que "le char de l'état est vermoulu, les rênes pourris, et le cheval mort", remplacer le mot "état", par, "PS", et vous avez l'état dudit PS.
Officiellement, le nombre de militants PS est tombé de 280 000 à 130 000, et la situation réelle est toujours pire que celle avouée. La vérité, c'est 70 000. Si on enlève élus, familles et collaborateurs, on tombe à rien.
C'est une administration, celle des dépouilles.
60 % de 70 000, ça va pas chercher lourd, et encore, une motion très délayée, pour attirer le maximum de gens.
Visiblement, certains sont contents, voir ébahis, que le système politique tienne encore, enkystée dans son bipartisme.
En réalité, il est déjà très malade, et le nombre de ses cosaques sociologiques se réduit. On va sans doute encore repousser l'âge de la retraite, pour que les plus de 65 ans, pardon, 67, enfin, 70, puissent continuer à voter correctement, et on espère que les fonctionnaires tiendront. Comme l'arrière en 17.
La chasse aux chômeurs est commencée, à la grande joie de tout le monde, qui en a marre des assistés.
Le petit problème, c'est qu'ils ne comprennent pas que les plus assistés, c'est eux, et qu'en haut lieu, le premier problème de l'assistanat, ce sont :
- les retraites,
- le régime maladie,
- les fonctionnaires.
Pour ce qui est des travaux publics, Attila, pardon, le couple Hollande + Valls a réglé le problème. En saquant les collectivités locales, responsables de 70 % des travaux (le reste, sans doute, c'est l'état), ils ont saqué aussi, les entreprises, grandes et moyennes des travaux publics. Eux aussi des assistés.
Donc, une petite cure de libéralisme, jusqu'en 2017, voire 2022, et après (ou avant), logiquement, le changement de régime.
Quand aux "positions de force", tous les stratèges vous diront que c'est de la connerie. Le plus grand adepte de la position de force, Vauban, ne la pensait que comme un moyen de gagner du temps. Et d'épuiser l'ennemi.
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