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Déconnection des élites...

30 Juin 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Un policier a été agressé à Lyon par un chauffeur de taxi, il l'avait pris pour un chauffeur Uber pop. Question fatale : il n'aurait pas été policier, que se serait il passé ? Rien. On aurait pris sa plainte, classée aussitôt sans suite, et on lui aurait dit : voilà pour votre assurance.

Il se serait défendu, et aurait eu le dessus, il serait en taule. Le taxi a utilisé une arme par destination. Que s'est il passé quand des armes par destination ont déjà été utilisé ? Rien.

Déconnexion des élites ? Là aussi. Le simple citoyen est un trou-du-cul qui doit se débrouiller s'il est assuré. Et tant pis pour les coups reçus, c'est cadeau, il peut se l'emballer.

Rappelons pour enfoncer le clou, la surprise d'une ministre socialiste qui se fit tirer son sac. Personne n'avait réagi. Tout le monde sait qu'à intervenir, il n'y a que des emmerdements à gagner.

Pour nos deux candidats de 2012, qui espère bien se revoir en 2017, c'est la même chose. Les deux sont également totalement allergiques à un simple écran d'ordinateur, et n'y comprennent rien.
D'ailleurs, not'bon président actuel, s'il y comprenait quoi que ce soit, n'aurait pas dit qu'il fallait interdire Uber pop. C'est tout bonnement, impossible. A moins de jouer à la Corée du Nord. Et de supprimer les ordinateurs et téléphones portables.

La Mapad qu'est le sénat est encore plus attardée. Quand à la chambre des députés, elle ne vaut guère mieux.

Mais, moi, ce qui m'a le plus interpellé, c'est la déclaration de patrimoines des ministres. Il n'y avait quasiment que de l'immobilier. Et dans le gouvernement précédent, c'était pareil. On peut ajouter quelques comptes bancaires.

Nos hommes politiques ont donc cela en commun de n'être que des dominants sociaux, farcis de lieux communs. On ne peut rien attendre d'eux.
La Grèce vient donc d'entamer son défaut de paiement.

Là aussi, les bredins tournent court. Ils espèrent que le "Oui" va l'emporter au referendum. Mais pour approuver quoi ? Un accord à tout prix ? Combien de décennies d'austérité pour apurer la dette ?Déjà, il faudrait dégager un excédent primaire de 6 ou 7 %, ne serait ce que pour payer les intérêts, et, même pas faire reculer la dette, mais la contenir à son niveau actuel. Impossible.
Quand aux cadeaux que disait apporter l'Europe, c'était simplement pour payer les intérêts et les emprunts à échéance. Les 35 milliards annoncés, c'était jusqu'en 2020, c'était en réalité un montant beaucoup plus modeste de 7 milliards /ans, de fonds déjà budgétés...

Alors, que la réalité, c'est que le bal, avant le referendum, est déjà commencé. Le défaut de paiement arrive, et on peut se demander comment il pourrait en être autrement.

16.3 milliards de dépenses publiques sur les 4 premiers mois de l'année en Grèce, contre 12.2 milliards de rentrées.

Pour avoir un plan viable, il fallait deux choses : avoir une fiscalité et une administration fiscale efficace, si l'on voulait augmenter les impôts. Tant qu'on ne l'a pas, on peut toujours se brosser pour avoir des résultats quand à une hausse de la fiscalité sur la restauration dans les îles, comme demandé par l'Union Européenne. Ils peuvent toujours rêver de la passer de 13 à 23, les restaurateurs déjà moult entraînés à la fraude fiscale, feront tourner court la mesure : ils frauderont encore plus, c'est tout. Surtout qu'avec la chute des salaires dans la fonction publique, le fonctionnaire du fisc se fait toujours plus achetable, et meilleur marché. Mais ça, c'est toujours de l'argent qui n'ira pas dans les caisses de l'état.

Le grec, qui-ne-veut-pas-sortir-de-l'euro, est aussi le grec qui-fraude-comme-un-salaud-autant-qu'il-le-peut-et-même-plus-encore...

Il n'y a pas de saut dans l'inconnu pour la Grèce. On sait très bien ce qui arrive quand il y a faillite. C'est la prospérité. Tout le poids du passé et des rentes s'effondre. Ce qu'il y a de sûr, c'est que certains y perdent beaucoup. Tout ceux, qui, par exemple n'avaient comme imagination que d'être des dominants sociaux, possesseurs d'immobilier et de comptes bancaires. Le productif, lui, s'en sort toujours mieux...

C'est ça qui les dérange tant ???

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G
Des oligarques européens avouent, l’Euro ne serait en fait qu’une "monnaie de singe" <br /> <br /> On apprend de la bouche d’un certain Coeuré, adjoint de Draghi, que l’Euro ne serait considéré, que comme une "monnaie de singe" . Gouda pourrait alors dire, "une monnaie de singe pour les sans dents" .<br /> <br /> https://fr.finance.yahoo.com/actualites/grèce-doit-imprimer-vrais-faux-euros-120427242--finance.html<br /> <br /> La Grèce doit-elle imprimer des vrais-faux euros ?<br /> <br /> Pour sortir de la crise, le gouvernement grec et la banque centrale de ce pays n’ont qu’à oser faire acte de souveraineté et d’autorité jusqu’au bout et imprimer le montant d’euros nécessaire à leur survie. Ils ne feront que traduire concrètement l’absurdité du système monétaire européen mis en place en 2002. 1 - Voilà une idée qu’elle est bonne !<br /> <br /> Dans la salade grecque servie actuellement par les bouis-bouis de Francfort, Bruxelles et Washington, personne ne reconnaît plus ses légumes. La Grèce ne rembourse plus et les doctes institutions internationales sont fort marries de ce "défaut" mais ne savent pas exactement quelles conséquences en tirer, notamment sur l’appartenance du pays à la zone euro. On dit que la BCE continuera à fournir des liquidités aux banques grecques mais sans trop savoir ni quelle quantité ni combien de temps.<br /> <br /> Cette situation absurde n’est que le reflet du vice fondamental de l’Euroland : une monnaie unique sans Trésors communs, avec des banques centrales nationales qui survivent et des taux d’intérêt divergents. Poussons donc le raisonnement jusqu’à l’absurde, car souvent c’est par la déraison qu’on retrouve le chemin du bon sens. La Grèce doit approximativement 350 milliards d’euros à ses créanciers qu’elle ne pourra en aucun cas rembourser, surtout avec un taux de change de sa monnaie qui l’handicape encore gravement dans les échanges internationaux. La BCE est prête, nous dit un dénommé Coeuré, adjoint de Draghi, a faire usage des presses à monnaie de singe dont elle dispose déjà (QE, OMT) voire à en inventer de nouvelles ! Quand les bornes budgétaires sont franchies, il n’y a plus de limites à l’égarement des banquiers centraux ...<br /> <br /> Mais au fond, dans cette transgression généralisée, ne faut-il pas aller jusqu’au bout ? N’oublions pas que la BCE n’imprime pas elle-même la monnaie fiduciaire qui, en dernière analyse et pour le grand public, matérialise l’action (...)lire la suite sur Atlantico
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M
Que la banque centrale grecque fasse tourner SA planche à billet en euros... ça avait été évoqué par certains en 2009 2010 déjà. c'était même présenté comme inéluctable pour permettre aux pays surendettés de s'en sortir.<br /> conclusion coexistence de n "euros" de valeurs variable mais non discernable car il n'existe qu'UN euro. grosso modo ça revient au retour aux monnaies par pays.<br /> possible aussi de créer une monnaie parallele pour régler les achats internes.<br /> ça revient à transformer l'euro en monnaie commune et plus unique. comme l'ecu en son temps.<br /> et tôt ou tard retour aux monnaies nationales après liquidation et dévaluation massive de l'euro. <br /> l'hyper inflation approche
G
Rien à voir, mais je signale, goguenard, les réactions des lecteurs suite à l'article sur la mort de Pasqua dans le Monde. Cela me rappelle la mort de cette crapule de Thatcher, tiens. <br /> http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/06/29/mort-de-charles-pasqua-homme-de-reseaux-et-de-bons-mots_4664182_3382.html
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B
Mercredi 1er juillet 2015 : <br /> <br /> La Grèce se déclare en défaut de paiement vis-à-vis du FMI.<br /> <br /> Athènes devra donc désormais se passer de l'argent de ses créanciers publics puisque le volet européen du plan de sauvetage a par ailleurs expiré mardi. La Grèce ne devra plus sa survie financière qu'à l'aide d'urgence ELA fournie à ses banques par la Banque centrale européenne.<br /> <br /> Cet incident de paiement constitue un sérieux revers pour la crédibilité du FMI, qui n'avait plus enregistré de défaut de paiement depuis 2001 avec le Zimbabwe et qui a accordé à la Grèce le plus grand prêt de son histoire.<br /> <br /> Rappel :<br /> <br /> Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater.<br /> <br /> 67 tentatives … et au final 67 explosions.<br /> <br /> L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php
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