L'OFPRA peine à recruter...
10 Septembre 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Des candidats pour l'accueil en France. Preuve ultime que cette migration est bien, avant tout, économique, et déclenchée par qui ? Les réponses sont multiples. Là aussi méconnaissance totale de la réalité pétrolière et fossile de la planète, qui nous promet, comme l'a dit un lecteur, des hivers apocalyptiques.
Raisons pour laquelle, aux temps anciens, on se supportait avec un minimum de 6-7 personnes par logement, pouvant monter jusqu'à 40, sans que le chiffre de 13 apparaisse vraiment comme pas courant. Quand on est nombreux, on se tient chaud. Et on occupe peu de terrains, consacré à l'essentiel, les cultures. Comme on l'a dit, les pauvres de Dakar ont la joie de vivre. Mais la civilisation post pétrole verra sans doute mourir pas mal de gens (dans la joie et la bonne humeur ? pourrait on demander à Yves Cochet ?)
Les migrants économiques, raisonnent donc, aussi, en termes d'efficacité. Ils ne se dirigent pas vers l'Espagne qui perd 100 000 immigrés et 50 000 nationaux par an, l'Italie attire par son laxisme, mais pas par son économie, la Grèce, inutile de dire qu'elle n'est qu'un passage, comme la Serbie, et la Hongrie, elle, n'est aussi qu'un passage.
Les pays baltes, personne n'y songe, la Roumanie, quelques pékins s'y égarent malencontreusement, et pour la Pologne, les candidats sont rares, sauf les ukrainiens...La Slovaquie et la république Tchèques ne sont pas, non plus, des destinations. Bizarrement, personne ne se dirige vers la Russie, qui sait, elle, garder ses frontières... Alors, que, parait il, en Europe, ce "flot n'est pas arrêtable".
On notera que les passages par l'Espagne, s'ils existent, sont plus ténus. La Garde a une réputation épouvantable, et ce, de manière immémoriale, et elle a prouvé qu'elle n'hésitait pas à tirer.
L'Allemagne doit donc, en Grande partie, absorber seule ce flux. Le tabac que fait "the Donald", aux USA, en ce moment, s'appuie aussi sur un sentiment anti-émigré, à un moment paradoxal. L'émigration nette est tombée aux USA, aux alentours de zéro, mais cette émigration, désormais, dans un contexte économique désastreux, est insupportable.
La manipulation du petit Aylan, elle, n'était pas destinée à la population. Visiblement, même les grands mères flairent le coup tordu, mais à justifier les gouvernements. Comme je l'ai dit, y croient ceux qui y croyaient avant, et personne n'est dupe.
En ce qui concerne le père, dans n'importe quel pays de l'union européenne, un père de famille qui ferait monter sa femme et ses enfants sur un tel canot pour un autre motif, serait poursuivi pour homicide...
La réalité, aussi, c'est que les investissements pétroliers en mer du nord vont baisser de 80 %. On est donc arriver au stade où le prix de l'énergie provoque sinon l'effondrement de la société industrielle, du moins sa réduction en peau de chagrin. Cela a des conséquences. Dans le choix des émigrés pour le pays d'accueil. Ils vont là où il reste un peu d'emploi, donc, ni au Portugal, ni en Espagne, ni en Grèce, ni en Italie, les pays les plus touchés par la crise énergétique. La France n'est pas, non plus, une destination privilégiée. Le montant des salaires aussi attire ou repousse. On ne prend plus la mer pour arriver en Grèce.
Logiquement, cette baisse des investissements fera que les coûts de production vont baisser, et que la production, aussi va baisser nettement. La crise du fossile devrait donc, aussi, atteindre les pays du nord de l'Europe. Le fond de réserve "pour les générations futures", de la Norvège, va sans doute s'évaporer à une vitesse phénoménale, entre les mauvais placements (tous), et déficits des multiples budgets, plus habitués aux vaches maigres...
Les emplois, nombreux de la mer du nord, vont disparaitre à une cadence incroyable, et ne reviendront jamais. Une fois brisé le ressort de l'investissement, il n'y aura plus de rebond. La déplétion de la mer du Nord,va s'amplifier et s'accélérer.
Nous sommes dans la situation de ces comédiens et artistes, hier célèbres et le fric leur coulant des mains, aujourd'hui dans la gène (relative) de "leur petite retraite de fonctionnaire", de la "vente de leur maison corse", ou des "placements foireux en Islande"...
Mais, qu'ils se consolent. La côte d'Azur, sans pétrole, la jet set n'y mettra plus les pieds... Même si c'est la dernière à souffrir du manque de pétrole...
L'Europe occidentale, donc, va vivre une vraie crise, celle dont on ne sort pas, celle de la fin géologique de la mer du nord, et de quasiment toute production d'énergie sur son propre sol. Bonjour les migrants...
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