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La question de l'énergie...

2 Octobre 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Il y a emballement, actuellement, dans le secteur de l'énergie. Si en coût, il y a baisse de la valeur du renouvelable installé, c'est un tabac qui aura lieu pour 2020. Pas moi de l'équivalent de 700 centrales nucléaires seront installées. Autant dire que ledit nucléaire, devant la percée du renouvelable, n'aura plus qu'à aller se rhabiller. Le KWh atteindrait 10.5 centimes d'euros en 2058. Pour le renouvelable, il s'est effondré. Les derniers projets parlent de 3 ou 4 centimes...

Un tel déferlement entraînera une baisse des prix, qui à son tour...La part de l'électricité renouvelable devra passer de 22 % (2013), à 26 % (2020). C'est une évolution très rapide, qui concernera essentiellement le 1/3 monde, mais qui déstabilisera aussi le monde développé.

Sans doute ces prévisions sont elles bien trop pessimistes. Les percées devraient accentuées le phénomènes, et les systèmes centralisés ont du plomb dans l'aile, d'autant que les pays développés vient, eux, une crise de la demande...

L'éolien, à lui seul, se voit espérer 18 % du marché de l'électricité en 2050. Là aussi, c'est une estimation très basse.

On voit aussi dans cette approche du futur, que les grands groupes voient leurs jours comptés, et ces grands groupes, ce sont l'ensemble des valeurs côtés, et c'est aussi, politiquement, l'occident, et les trois têtes de la triade, avec leurs alliés et larbins locaux.

Si, par leur pouvoir de nuisances, ces groupes ou ces pays peuvent espérer voir reculer l'échéance, il ne peut l'empêcher. D'autant que, même en Europe, des choix ont été faits : éolien et solaire thermique en Espagne, photovoltaïque en Italie, d'autant, que, dans ces pays, il n'y a pas de sources indigènes d'énergies, à part, justement, celles-là, et que le manque d'énergie y est dramatique et est une des causes de leurs crises profondes. En fait, pour eux, c'est "TINA".

En réalité, aussi, la question de l'énergie, c'est la question de la démocratie, de la liberté et de l'esclavage. Regardez, d'ailleurs, la prudence chinoise pour le choix de ses fournisseurs de pétrole. Jamais dépendants d'un seul. Les producteurs, comme le Vénézuela, peut être très dépendant, désormais, de la Chine (comme il l'était, hier, des USA), mais pas l'inverse...

Côté manipulation, on peut aussi observer ce qu'il se dit de VW. Les médias trop méchants, sont mis au piquet, privé de pub. Comme je l'avais dit pour EDF ? En gros, quand on nous dit que l'on nous doit plus que la lumière, ça ne veut strictement rien dire, sauf au média, et je traduis : "ferme ta gueule".

Bien entendu, cela n'enlève rien à la probabilité, quasiment à 100 %, d'effondrement politique, économique, social et monétaire de l'occident, et de la planète. L'après guerre a trop donné aux énergéticiens. Ils ont été rendus incontournables, et la population leur est totalement asservie. Bien entendu, le jour où ils ne peuvent plus servir, c'est l'effondrement.

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P
Volkswagen et les moteurs diesels : tout le monde sait que c'est polluant, cancérigène, rend malade (allergie). Mais là aussi faut pas embêter les constructeurs nationaux allemands ou français.<br /> Ils ont fait quoi toutes ces années pour passer aux moteurs hybrides (essence, électrique) ?<br /> Après proposer des voitures toujours plus grosses et lourdes donc polluantes, faut pas s'étonner qu'elles polluent plus que des légères. Mais bon, c'est plus difficule de faire des marges pour les actionnaires : faut dépenser en R&D, refaire les usines de production de moteurs... L'état pourrait aussi se poser la question de l'intérêt des voitures : comme les avions c'est jamais rentable si il y avait une offre correcte de bus/train.
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