Capitalisme : il n'y a plus d'abonné au numéro demandé...
4 Janvier 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Le capitalisme vit ses dernières années.
L'investissement pétrolier, qui s'était envolé de 150 à 250 puis 763 (2014) milliards de dollars, est redescendu à 595 (2015), puis seulement 522 (2016).
Comme le pic atteint n'avait abouti qu'à une stabilisation de la situation, la décrue des investissements logiquement, devrait aboutir à une décrue de la production pétrolière, une décrue aussi, de la société industrielle, enfin, son effondrement.
L'augmentation de la production pétrolière, se faisait hors ce cadre. La seule obtenue l'avait été grâce au pétrole de schiste, avec un déluge de $ du quantitative easing.
Mais la situation est pire que décrite. Parce que si la décrue est importante en 2015 (- 22 %), plus modérée en 2016 (- 12 %), soit 31.5 % au total, elle ne fait que commencer. En effet, les investissements pétroliers sont très longs à réaliser. Cela veut dire que ce sont les projets nouveaux qui n'existent pas.
Bien sûr, il y a un peu de mou dans la production, et théoriquement, elle peut encore augmenter au Moyen orient, et avec des investissements, faire face encore quelques temps.
Mais combler une déplétion de 5 millions de barils/jour, chaque année, je doute que cela dépasse l'année 2017.
D'autant que la situation a l'air de s'envenimer vraiment entre l'Arabie Séoudite et l'Iran. On peut penser que la région vit son juillet 1914. Dans ce contexte, la production pétrolière...
Mais on parle aussi, et de plus en plus de la dislocation des USA. cela donnerait une année de plus de mou. La fin du transport aérien donnerait quelques années supplémentaires.
La sous-traitance, est, bien entendu, massacrée, car, comme partout, les entreprises pétrolières ne sont plus qu'une grosse donneuse d'ordres.
Par contre, le dividende est sacré : "Maintenir le dividende passe en effet comme une priorité absolue. " Pourquoi ?
Parce ne plus verser, c'est tuer ce qu'il reste de fonds de pension, et de fonds d'investissement. En gros c'est tuer le capitalisme.
Combien de temps cette "politique", va être possible. Réponse : pas longtemps. Là aussi, le sage a montré la lune, et les imbéciles ont regardé le doigt. Ils s'acharnent à regarder le doigt, pendant que la lune disparaît dans les nuages.
Pendant ce temps, on parle d'absurdité de posséder une voiture en ville. Là aussi, l'imbécile regarde le doigt.
On nous parle du parisien, de moins en moins motorisé. En oubliant que le parisien, et d'une manière générale, tout habitant d'une mégalopole, coûte très cher en énergie, et que celle d'une voiture, c'est rien, comparé au coût de son entassement.
L'entassement génère des coûts d'infrastructures absolument phénoménaux, et ces coûts sont énergétiques, et différentes émissions nous montre que la valeur ajoutée de ces régions, c'est, au sens littéral, la merde générée par les habitants. On voit ces balayeurs et ces agents de ville faire la chasse aux mégots.
Littéralement, la "richesse" d'une grande ville, c'est, à l'heure actuelle, pipi, caca, popo... Et qu'enlever cette haute technologie, les loyers démentiels, les prix immobiliers incompréhensibles et eux aussi, phénoménaux, la richesse de la grande ville n'existe pas.
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