Le fossé...
Le fossé entre le haut et le bas de la société s'accroit. Et notamment, en matière d'énergie.
" Si l’économie s’effondre, elle chutera jusqu’à atteindre un niveau inférieur soutenable."...
"En conséquence, il semble que le monde aura besoin de s’effondrer jusqu’au niveau d’avant l’utilisation des combustibles fossiles, peut-être même bien antérieur. "
On voit donc bien la bêtise intrinsèque d'un Manuel Valls, et de sa réforme du code du travail.
On voit sur le graphique de la consommation d'énergie de l'ex-URSS, le redressement, à partir d'un niveau de consommation redevenu soutenable. Et relativise la "faillite" de l'état URSS.
L'état USA, lui, n'a pas mieux résisté en 1971. Il est simplement soutenu à bout de bras par la manipulation, et l'écrasement des périphéries. Il n'empêche que l'affaissement, lent au départ, s'accentue, et s'étend, et se sent au niveau politique.
L'écrasement aux primaires du candidat-système type, Jeb Bush, ridiculisé après avoir dépensé 130 millions de dollars dans la campagne, indique que le temps où l'on pouvait acheter le pouvoir est révolu.
Souvent j'ai dit que, comme Raffarin, on "communiquait", quand on avait rien à dire sur le fond. L'emballage, lui, ne suffit plus. Le pays des Fées, promis par la classe dirigeante, le TAFTA et la réforme du code du travail, ne convainc plus que les vieux, engoncées dans leurs certitudes de l'après guerre.
Alors, peut on envisager qu'il y ait une transition "douce", en gardant un niveau de civilisation et de confort acceptable ? A mon avis, techniquement, c'est possible. Mais pas politiquement. Il aurait fallu engager cette transition il y a bien longtemps. Trop longtemps. Il aurait fallu que le système modère ses appétits pour croire en sa propre survie. Mais que c'est loin les années 1970.
L'aristocratie ne pense aujourd'hui qu'à se goinfrer, et à se tenir loin des combats qu'elle engendre.
Il fut un temps, où être aristocrate, c'était être en première ligne. Aujourd'hui, on "exfiltre" président et premier ministre, pour cause de bassesse de poil.
Relit on l'histoire ? Le simple pic charbonnier britannique (1913) a provoqué une guerre mondiale. Le tenant du pouvoir, ne le laisse pas échapper si vite.
C'est pour cela que, finalement, les élections seront importantes, notamment aux USA, entre les tenant du statu quo, et les candidats atypiques.
Donald se fout du financement. Il n'a à plaire à personne. Il est milliardaire et prouve finalement que la possession de l'argent n'est importante que si l'on s'en sert à faire ce que l'on veut. Et il apparait comme un des seuls candidats crédibles, dans un océan de débilité mentale programmée. Sanders fait aussi très fort, à gauche.La candidate des milliardaires Clinton, est aussi en difficulté, malgré les pisseurs de copies qui affirment déjà que c'est dans la poche. Mais il y a des moments où l'obtention du visa de la convention coûte cher. En voix.
De plus, une réputation bien établie de crapule, ça n'aide pas forcément. Les mauvaises langues diraient que dans le marigot politicien-système, elle ne défrise pas trop.
Il faut bien se rendre compte que le changement technique tue les situations acquises. Et que pour tuer la rente, il faut tuer aussi le rentier, en général, gros et gras, et bien implanté. Les 20 % du haut de l'échelle sociale consomme sans doute 80 % de l'énergie. Raison pour laquelle la remise en question doit les concerner en premier.
On critique beaucoup les hommes politiques pour bâtir des usines à gaz. Formatés dans un certain monde, ils répondent aussi à la complication du monde, et un effondrement est aussi un élagage phénoménal des superflus qui ont émergés partout.
Les libéraux, valls, macron, la droite, veulent abolir le statut de fonctionnaire ? Mais c'est cela qui les protège, encore un peu. D'ailleurs, on se marrerait pour les effets. Qui irait dans le 93 sans le statut ?
La chute de l'empire romain a permis une diffusion rapide du progrès technique inconnue pendant plusieurs siècles. Et un abandon des techniques obsolètes.
Mais il est clair que les dépenses d'énergies inutiles, dans des futilités, a atteint des sommets.