Inondation...
2 Mars 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Il parait que l'inondation de Paris, type 1910, provoquerait 30 milliards d'euros de dégâts. Il est d'ailleurs cocasse d'apprendre que la préfecture de Paris a fait des plans. Le meilleur plan aurait été de ne pas construire en zone inondable, mais cela, il ne faut pas trop en demander.
Il reste que rebâtir dépasserait les capacités actuelles, que les atteintes seraient sans doute trop grave pour les réseaux pour être amendés.
En 1910, on était très frustre, en ce qui concerne le mode de vie. Le seul liquide indispensable à l'époque, c'était le pinard.
Pas se laver, on s'en tapait. N'est ce pas, monsieur Botton ? Et on ne prenait pas ça pour une brimade.
Parce que les épidémies véhiculées par l'eau étaient légions, jusque dans la première décennie du siècle. Il parait même, que quelquefois, des soldats étaient tués au combat, quand il avait survécu, à la chiasse, à la typhoïde, à la variole, (et j'en oublie, liste non exhaustive) et que c'est une réalité dont on n'entrevoit pas grand chose aujourd'hui, sauf dans les interstices de certaines séries télé. La guerre de 1914 a été le premier conflit où les pertes au combat ont dépassés les morts de maladie. Dans certaines guerres, le nombre de tués au combat n'excédait pas 1 %.
La ville d'aujourd'hui est tellement aseptisée, qu'on a oublié que c'était, avant, des mouroirs, où la natalité n'atteignait pas 80 % des pertes. Il fallait, régulièrement, un appel de ruraux, pour combler les vides habituels, quand, bien sûr, une épidémie de peste, ne faisait pas le grand ménage.
Je suis dubitatif. Combien de temps faudrait il pour remettre en fonction les voies de transports en commun ? Si, bien sûr, bien des ponts ne sont pas emportés ou suffisamment ébranlés pour causer thrombose.
Et bien entendu, si les assureurs et l'état peuvent payer. Ce qui, je ne m'en cache pas, m'en boucherait un coin, dans le dogmatisme et la religion actuelle.
Tout bonnement, l'union européenne n'est pas taillée pour les situations de crises, ni les états, ni les hommes politiques, les assureurs encore moins.
Mais, si la destruction par les flots, certaine, est imprévisible, la destruction de la capitale, par l'économie, elle, est tout aussi certaine, et visiblement en cours.
Ce genre de capitale, a l'air éblouissant, mais en réalité, son activité, tertiaire, est pleine d'administration publiques et privées, dont la moitié des occupants n'ont aucun travail réel, leur contenu étant glandouilleur, occupationnel, et du ressort du placard doré, il est clair que la capitale, centre de pouvoir, serait la dernière touchée par ce qui est arrivé partout ailleurs, le dégraissage. Mais elle sera touchée, quand même, et par le biais du tourisme.
Visiblement, même avant les attentats, on assistait à unechute de la fréquentation.
Autre talon d'Achille des capitales, la rente et les riches. Les taux négatifs, affectent le pib, s'ils soulagent les finances des états. Et notamment, le pib "produit", par le siège social des banques. Les manipulateurs de symboles monétaires, risquent donc d'être victimes d'eux mêmes.
Les riches, visiblement, à Londres, ont vu leur ticket d'entrée augmenter fortement. De plus, ils risquent d'apprendre à leurs dépens, qu'il peut y avoir une décorrélation évidente, entre l'ordre régnant dans les centres de pouvoir, et le désordre dans les quartiers périphériques. Ou plutôt voir le désordre des quartiers périphériques, s'étendre jusqu'à lécher le pied des centres de pouvoir.
Paupérisation du centre de pouvoir, chute des ressources, baisse des ressources minérales... Un inondation sera le coup de grâce, quand le processus sera suffisamment engagé.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2317 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers