Retour aux fondamentaux...
14 Avril 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Je rappellerais ici certains fondamentaux économiques.
Notamment la loi de l'offre et de la demande : "Les bucherons les plus futés ne vont pas travailler dans les futaies très en pente... ". Dans ces temps de grande mécanisation, une parcelle difficile peut être totalement imbattable, question prix : personne n'en veut, surtout pas les grosses entreprises mécanisées. En plus, elles ont souvent un bois exceptionnel, de très bonne qualité, parce que la parcelle a mis le siècle à pousser.
Une parcelle plane de 50 hectares verra une bagarre de prix de gens devant absolument travailler pour payer leurs emprunts.
Une parcelle de 3 hectares, accessible par une voie tracée pour les chariots à boeufs, et donc pas par un engin de chantier, n'intéressera que le forestier de petite taille, mais très haut en couleurs, celui qui en passant devant le crédit nagricole fera bras et doigts d'honneurs, et aura le portefeuille en peau de hérisson.
Comme ces parcelles enclavées et difficiles, les gens disposés à les faire sont rares, ce sont eux qui fixent le prix. Mais, c'est vrai que c'est pas moderne de travailler qu'à la tronçonneuse, avec des engins agricoles remontant à Mathusalem et pour un marché uniquement local.
Retour aux fondamentaux, le Royaume Uni attire les immigrés, les européens aussi. Question de langue, et de débouchés. Les godons sont clairement évincés du marché du travail, se retrouvent fréquemment en invalidité, et les familles de polonais, ou de tout ce que vous voulez, peuvent très bien vivre au pays, avec le salaire de misère du chef de famille. Ne parlons pas de l'autre spécificité du RU, le travail massif des enfants.
Visiblement, donc, les godons apprécient beaucoup, beaucoup cette immigration, c'est sans doute pour ça qu'ils ont été obligé de faire voter sur l'appartenance à l'UE ou "brexit", haï par les patrons amateurs de bas salaires, mais que ne voient pas d'un mauvais oeil, tous ceux qui ont une famille à faire vivre, pas à pétaouchnok, mais à Londres, ou Liverpool, dans un environnement de prix anglais.
Mais patience, le sort de la Grande Bretagne est entre les mains de la mer du Nord, dont la production va de moins en moins fort.
Le retour aux fondamentaux touche aussi EDF, dont la situation financière inquiète de plus en plus, même les syndicats.
Mais EDF n'est pas tellement différente de toutes ces entreprises du secteur de l'énergie, toutes en mauvaise posture. S'il n'est pas difficile de gagner de l'argent en marché expansionniste, dans un marché en régression, tout le monde bouffe ses fonds de culottes. Le charbon américain et chinois en sont d'excellentes illustrations, comme le marché de l'acier, et le marché de l'électricité a cependant l'avantage d'avoir une résilience plus importante que les autres, même si elle n'est pas infinie.
Inutile de prévenir les hommes politiques, ils sont totalement autistes, et complétement stupides.
Il parait qu'Hollande fait baisser l'audimat. Et dans ceux qui sont sensés le regarder, combien dorment devant la télé ? Et s'ils ne dorment pas avant, ils sont sûrs de dormir après. Un parfait soporifique, une émission pour quelqu'un qui n'a rien à dire...
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