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Etre décervelé...

31 Mai 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Il faut absolument être décervelé, de manière grave, visiblement, pour être chef d'entreprise. Enième demande de baisse de charges et d'impôts demandée, pour embauches prévues zéro,.

Ils "pensent", aussi, que le Brexit serait nuisible à l'économie. Enfin, penser, c'est vite dit. Comme disait Brel, "il pensait peu, elle pensait pas", peu très bien s'appliquer à eux.

En haut de l'échelle sociale, ils ne voient tout simplement plus ce qui cloche. Et il y a un paquet de choses.
Aux USA, le système politique "incoulable", du parti "hunnique" (partout où il passe, l'herbe ne repousse plus), à deux têtes, prend l'eau. Ils n'avaient rien trouver de plus inoxydable. EN fait, ils reprenaient un système québécois, que les britanniques avaient mis en place. Les bleus contre les rouges, où, pendant qu'ils se disputaient, ils faisaient pas chier ne s'occupaient pas des vrais problèmes.

Mais comme ce système, un jour, ça finit par s'épuiser. On veut faire une candidature anti-trump dissidente ? Elle fera 1 % des voix. Et il y a de fortes chances qu'il y ait, côté démocrate, une candidature dissidente, aussi, pendant que les gangs s'explosent la gueule à Chicago. C'est ce que veulent milliardaires et chefs d'entreprises ?

Parait il qu'ils se réfugient en Californie, qui ne manquera, paraît il, jamais d'eau.

La seule lueur d'intelligence chez les chefs d'entreprises, c'est que visiblement, ils n'ont rien à foutre de la connerie de la loi travail. C'est déjà facile et peu coûteux de virer quelqu'un. Et ils voient l'inconvénient de la loi travail.
Chaque entreprise ayant son code du travail, devra avoir son équipe de juriste pour le gérer.

50 types à la prod. 50 types au juridique. C'est trop bien l'américanisation. En fin de compte, on arrivera à la situation américaine sur les homicides.

La différence du nombre de meurtres entre les USA et l'Europe, ce sont :

- 1) les gangs ethniques (ça fait autant de racailles en moins, c'est tout bénéf),

- 2) les relations de travail. En plus de traîner leurs employeurs au tribunal, souvent les salariés s'entraînent au tir à l'arme automatique sur lui.

Comme ça, grâce aux baisses de charges et d'impôts, on peut se payer la société d'insécurité. Pardon, de sécurité minimum.

Le gouvernement, bien entendu, ne manquera pas de céder sans aucune manifestation, aux dites demandes. En attendant la prochaine.

Bon, faut que je passe au supermarché. Je vais me payer une machette (pour le jardin), et un pic à glace (pour le congélateur). Certains m'ont dit que ça pouvait avoir d'autres usages. Mais je vois pas quoi.

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L
Il y a quand même des chefs d'entreprise qui pensent, et généralement ils n'appartiennent pas au monde de la grande entreprise.<br /> <br /> https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/04/01/point-de-vue-petit-patron-loi-el-khomri/<br /> <br /> Quelle est la fonction d'un chef d'entreprise en système capitaliste au fait ? Faire du profit, point barre.<br /> Et quelles ont les qualités qu'il doit avoir pour cela ? J'en vois trois :<br /> <br /> Disposition pour le commandement<br /> Bonne connaissance des métiers touchant à son activité<br /> Sens de la stratégie, c'est-à-dire faculté d'anticipation dans l'évolution de son secteur.<br /> <br /> A part ça, il est difficile de demander au patron d'une PME des BTP de trouver le temps d'acquérir le bagage économique et historique d'un Patrick Reymond.<br /> D'autres sont là en principe pour lui mâcher le travail, d'abord le personnel politique et le personnel médiatique. <br /> Tout le problème est là. Parce que ces deux personnels bouffent aujourd'hui dans la main d'intérêts économiques bien particuliers -j'ai plutôt envie de dire d'intérêts anti-économiques.<br /> Ce sont pourtant eux qui ont le pouvoir de dispenser l'information stratégique de haut en bas de la chaîne de production.<br /> On en est où nous sommes aujourd'hui parce que la crise qui couvait il y a déjà maintenant plus de dix ans touchaient aux fondements mêmes de notre système économique et social et que personne n'était disposé à le dire.<br /> Investissez, enrichissez-vous, l'embrun va passer ! (Axiome basique du petit mongolien instruit Macron).<br /> Dans ce brouillard, la majorité des chefs d'entreprise se crispent ainsi sur leur intérêt à visée basse parce que l'information est formatée pour n'être que le chiffon rouge du taureau.<br /> L'antagonisme de classe existe forcément, mais les guerres de classe, elles, ne sont pas une fatalité. Elles n'existent que pour servir des intérêts particuliers mal compris (mal compris parce que ces gens oublient que les guerres servent d'abord à faire des morts). <br /> Est ce que Buffet dit autre chose, au passage ?<br /> <br /> Réfléchissons, histoire de donner le change et nous n'en sommes qu'au deuxième verre.<br /> Est-ce que le problème absolu du capitalisme est le profit ? Je ne le pense pas, et s'il l'est, il est alors insoluble.<br /> Les marxistes ont prétendu l'abolir en réintégrant le profit dans la plus-value et celle-ci dans le travail. Ce qui les a conduit probablement à postuler qu'il n'était d'autre richesse que produite par le travail. <br /> A cette seule condition, le travailleur pouvait être considéré comme le seul légitime détenteur de la plus-value de son travail. <br /> A cette seule condition aussi (et à condition de n'avoir plus de cheveux à tirer, soit d'être chauve) l'appropriation par le travailleur des moyens de production privés devait être considérée comme légitime.<br /> Le « libéral » (au sens économique du terme) considère au contraire que le profit lui revient de droit parce qu'il est le propriétaire des moyens de production. <br /> C'est par ce postulat que l' entrepreneur a fini par se retrouver à poil face face au financier, soit le viol à sec du capital physique (rémunéré en principe par le profit) par le capital financier (rémunéré en principe par le taux d'intérêt de l'argent prêté). Un mécanisme qu'avait d'ailleurs parfaitement anticipé et analysé le vieux sorcier Marx.<br /> Plus qu'une logique économique, je vois là-dedans une logique bêtement et purement comptable. A ma gauche (pour ceux qui comme moi, ont le CAP d'aide comptable) les emplois -soit le capital physique- et à ma droite les ressources -le pognon. Normal que, dans une telle logique, les détenteurs de pognon finissent par se sentir pousser des doigts crochus.<br /> Je me demande en fait si l'invention de la partie double par les vénitiens autour du treizième siècle (?) n'a pas été en fait le facteur primordial à l'origine du monde capitaliste. Comme la titrisation a été L’IDÉE qui a bouleversé le capitalisme moderne (je crois que ce sont les idées qui mènent le monde, je m'opposerai toujours à Reymond et son haut clergé intellectuel marxo-braudélien là-dessus).<br /> Toujours est-il que le libéral s'est retrouvé avec le cadavre de Ionesco sur les bras, autrement dit le travailleur et son travail. Comment s'en débarrasser ? <br /> <br /> - Solution social démocrate : distribuer des miettes plus ou moins substantielles au travailleur (au besoin en s'adressant à des collaborateurs parasitaires appelées syndicats), parce qu'on est bon et que l'on te tient au chaud à l'intérieur, même si tu bosses dehors. Le but est de ne jamais faire perdre de vue au gueux que son salaire reste un Don du Profit magnanime et généreux.<br /> <br /> - Solution postmoderne radicale. On remplace le travailleur par son robot. Le rêve. Exit le travailleur, cet emmerdeur qui empêche l'entreprise de tourner toute seule. Pour les débouchés de la production, dans un océan de crève la faim sans revenu parce que sans boulot, on verra. Il se trouvera bien un philosophe raté ou un Macron pour nommer cela la délicieuse incertitude de la Liberté.<br /> <br /> Je note que, pour aboutir à leur logomachie respective, les marxistes comme les libéraux en sont venus à littéralement fétichiser le travail. Condition absolue pour que le travailleur reste seul maître des lieux (chez le marxiste) ou soit au final proprement désintégré (chez le libéral) son travail étant accaparé par le robot, ce Graal du DRH fou.<br /> Dans le moment transitoire qui est le nôtre, c'est la fétichisation du travail qui permet au travailleur d'être ce qu'il est : un salarié. <br /> C'est à dire un fantôme en transit, un FLUX, à la remorque de cet autre intervenant externe fluctuant qu'est le client, et dont l'activité ne peut elle aussi être envisagé que sous la forme d'un flux, ou CHARGE, dont la contrepartie est un autre flux, le SALAIRE.<br /> Rendre le travail au travailleur est d'abord le renvoyer à sa vraie nature qui est d'être non pas un flux mais un STOCK, dont le travailleur est en quelque sorte l'accumulateur. Et un accumulateur multifonctionnel car l'on ne fait pas que travailler dans une entreprise, tous ceux qui la côtoient le savent bien.<br /> Si le capitalisme veut survivre il doit d'abord constater que l'entreprise est par essence un objet social, cela malgré le fait que sa fonction est d'être tournée vers le profit. Dans ce cadre il est possible de conforter le droit au profit de l'entrepreneur tout en tournant le dos à l'ubérisation générale pour tous les autres intervenants . <br /> En effet, le nouveau salarié -le vieux terme « employé » serait alors plus judicieux- passera du statut d'électron plus ou moins libre à celui d'élément essentiel de l'entreprise à titre de stock.<br /> Faisons comme les vénitiens il y a huit siècles. Partons d'une idée simple à laquelle on donnera l'armature juridique et fiscale adéquate.<br /> Le stock d'emploi figurera pour sa valeur contractuelle à gauche du bilan sous les immobilisations corporelles, au titre du principe de liquidité croissante.<br /> Une dotation au stock d'emploi permettra d'enregistrer la charge déductible dans le compte de résultat et le salaire redeviendra un « gage », une avance sur la valeur personnelle de l'employé en stock.<br /> Le salarié récupérera la valeur totale de sa participation au stock, soit en partie selon des critères d'ancienneté, soit pour le solde lorsqu'il quittera définitivement l'entreprise.<br /> Et aux chiottes « l'entreprise maigre » !<br /> <br /> Ouais, ouais...<br /> <br /> « Monsieur Jules, vous devriez arrêter un peu de picoler. Vous n'êtes plus si jeunes » ! (Ça, c'est la brave dame de l'entreprise qui entretient l'immeuble qui parle).<br /> <br /> C'est vrai.Chère Madame.. Il n'y a plus qu'à aller se faire enculer...<br /> <br /> D'ailleurs j'y vais.
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E
c'est business as usual dans le marigot politico journalistique, pas de quoi fouetter un chat<br /> http://www.lefigaro.fr/medias/2016/06/01/20004-20160601ARTFIG00052--l-obs-a-t-il-vire-la-compagne-de-l-economiste-frederic-lordon.php<br /> <br /> mais à la différence de l'ancien temps, maintenant on peut savoir rapidement les turpitudes.<br /> la question qui se pose alors est quand:comment va se faire la censure ?
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A
Et tu devrais dégivrer le congelo plus souvent...
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B
A propos de la guerre des classes :<br /> <br /> 26 novembre 2006 :<br /> <br /> Warren Buffett, troisième fortune mondiale, déclare au journal New-York Times :<br /> <br /> « There’s class warfare, all right, Mr. Buffett said, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning. »<br /> <br /> Traduction :<br /> <br /> « La guerre des classes existe, c'est d'accord, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »<br /> <br /> http://www.nytimes.com/2006/11/26/business/yourmoney/26every.html
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A
Ton jardin est vraiment mal entretenu...
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D
avertissement : "Je vois trop bien la suite."<br /> <br /> https://youtu.be/7nBGmTSczV0<br /> <br /> https://youtu.be/GofJM4_CP-U<br /> <br /> Laurent Ozon<br /> 30 mai, 10:14 · <br /> Bonjour,<br /> J'ai décidé de cesser toute activité politique.<br /> Je ne veux pas engager de débats sur les raisons de cette décision. Ceux qui me connaissent me comprendront sans un mot d'explication. Pour les autres, ce serait un peu long à expliquer. Retenez seulement en synthèse que j'ai épuisé mon énergie et mes moyens, sans regret, pour contribuer à faire vivre quelque chose que je ne vois plus, ou alors que je vois ailleurs. J'y aurais brûlé beaucoup. Un potlach sans objet. Je vois trop bien la suite.<br /> Malgré quelques rencontres touchantes et amitiés qui resteront, les seuls engagements dont je resterai vraiment fier, pour y avoir rencontré des "hommes", ce sont mes engagement écologistes radicaux.<br /> Mes activités de recherche et d'écriture se poursuivent. La vie m'appelle à nouveau. ;)<br /> "Là où il n'y a plus rien à aimer, tu dois passer ton chemin". Friedrich Nietzsche<br /> Bonne journée !<br /> Laurent Ozon<br /> PS. Ma conférence de mardi sera donc annulée et l'organisation procédera au remboursement des réservations sous 24/48 heures. Pour le reste, Je poursuis.
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