Peak oil demand...
25 Juillet 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Visiblement, dans le paradis de la voiture, tout est en train de changer.Les stocks d'essence sont au plus haut aux USA, et ne cessent de progresser, années après années.
La baisse des prix à la consommation a un peu relancé ladite consommation en occident, sans que cela soit réellement significatif. L'appréciation à long terme étant que "cela ne durera pas", et que de toute façon, il faut réduire la consommation, même si, provisoirement, on peut prendre un véhicule un peu plus gourmand. Mais moins gourmand que le précédent.
Le fait du stockage relativise aussi l'importance de la hausse de la production. Et si finalement, les quantités supplémentaires avaient simplement été mise en réserves, au moment de la baisse des prix. Il est clair que le mouvement de stockage a été mondial, et de nouvelles capacités ont été crées. Dans quelles mesures cela a t'il joué ?
Visiblement, le stockage a été très important en Chine, où il était très bas, de l'ordre de quelques jours, plus bas dans les pays OCDE, mais peut être pas insignifiant, et on peut faire le parallèle avec les stocks de charbon, en pleine explosion, cette fois très visible, car un tas de charbon, ça ne passe pas inaperçu.
La production chinoise de charbon s'effondre : sur 6 mois de 2016; on en est à - 9.7 %, sur juin, à - 16.6 %, par rapport à juin 2015.
Mais, on peut constater aussi une tendance accroissant ce phénomène. la valeur énergétique du charbon employé a une nette tendance à baisser aussi, de l'ordre de - 20 % aux USA.
Ces deux baisses se cumulent et se renforcent.
La baisse chinoise n'était "que" de 15.5 % en mai, et un glissement à - 16.6 % en juin, est très grave. Cela indique une baisse de production qui va à une vitesse de croisière de moins 1 % supplémentaire chaque mois.
A la louche, cela représente entre 300 et 500 millions de tonnes de baisse de production. On voit les licenciements qui vont s'en suivre. Et la tension sociale qui doit exister, encore pire que cela peut être envisagé, car les mines les moins productives sont les plus liquidées.
En 2014, la production atteignait 3 650 millions de tonnes + 286 importées, mais depuis 2011, on voyait poindre des signes de crise. La production stagnait, malgré des investissements très importants.
- 2.9 % de baisse en 2014, - 3.7 % en 2015, - 9.7 % en 2016. SI cela n'est pas une crise, cela y ressemble fort. Là aussi; l'effet stocke accroit la crise, car souvent, la première réaction devant l'atrophie de la demande, c'est de stocker, mais cela finit par revenir comme un coup de manivelle.
La mauvaise estimation de la production des petites unités (600 millions de tonnes oubliées en 2012) fait se poser des questions. Il se pourrait que la chute soit encore plus violente, car ce sont souvent les quantités "noires", qui sont oubliées, à la hausse, comme à la baisse. Mais dans le cas anglais, en 1865, la production aussi était sous estimée de 20 millions de tonnes, (sur 125). Ce genre de gaspillage est courant, comme le vol de pétrole.
Donc, crise, + crise....
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