Coup de gueule... D'un lecteur...
"Cela suppose la résurgence d'un pouvoir central dur et amène la question de savoir qui l'assumera. Historiquement une mouture strictement nationale n'est jamais battue d'avance, si l'on considère justement l'histoire de ce pays.
Tout aussi plausible serait que la France redevienne un champ de bataille pour puissances prédatrices -cela aussi s'est déjà vu.
De toute façon, comme disait Michel Drac un jour, la dérive à vaux l'eau d'un pays encore riche au cœur de l’Europe et comportant une cinquantaine de centrale nucléaire ne laissera obligatoirement aucun voisin -proche ou lointain- indifférent.
Ecartée d'office en tout cas est l'hypothèse bucolique du pays de péquenots guérilleros trop effondré pour intéresser plus longtemps qui que ce soit à cause du crottin des bêtes dans les villages -vu la position géographique de la France, tu parles Charles !
Vous pouvez toujours vous branloter avec ça dans votre cabane autonome au fond des bois, en caressant les pétoires auxquelles vous donne droit votre licence de tir, les pieds dans les fayots.
Les lampistes morfleront c'est certain. Les manieurs d'argent, eux, ont déjà sauvé les meubles (renseignez-vous)."
et
" Brandon Smith a récemment esquissé un tableau saisissant de ce que pourrait être ce fameux effondrement, soit le racket organisé militairement des périphéries à partir des villes, et en s'appuyant sur l'exemple oublié de la manière dont les britanniques avaient détruit la guérilla malaise au lendemain de la seconde guerre mondiale."
Comme je l'ai déjà indiqué dans un article, la Malaisie est le contre exemple absolu. La Malaisie est une presqu'ile, facilement barrable, et la mer était contrôlée par les godons. Et les forces britanniques 10 fois plus nombreuses. Pourtant, réduire la guérilla n'a pas été chose facile, de plus, cela se situait dans une période d'envol de la production d'hydrocarbures, et dans une situation d'essor économique de la Malaise, avec ses gigantesques plantations d'hévéas. Et son étain.
Là, pour le moment, la supériorité numérique des forces de répression est une vue de l'esprit. La Grande Bretagne était, à l'époque un état efficace.
Les forces britanniques et occidentales n'ont pas eu le même rendement en Afghanistan.
Les somalies nucléaires existent. L'une s'appelle l'Ukraine.
Le pillage à partir des villes a connu ses limites à partir du XVIII° siècle, époque ou pomme de terre et topinambour se généralisent.
Laisser les patates dans la terre, et les topinambour aussi, vous verrez que personne ne les pillent. La pomme de terre s'est généralisée à partir des zones frontalières, et les ravages des hommes de guerre ont vite cessé. Prendre quelques kilos de patate, ça se fait, ramasser toute une récolte, si ce n'a pas été fait, c'est dur.
Le topinambour est encore mieux. Son épopée significative. Il n'était pas réquisitionnable, il pourrit si vite... (une semaine).
Dans l'histoire de la révolution française, et sans doute dans la fin de l'ancien régime, on ne peut pas estimer le rôle des tubercules. Le fait est qu'ils sont difficilement dimables. Un champ de blé peut voir estimer la récolte en un clin d'oeil, un champ de patates, c'est autre chose.
Pendant la guerre en Pologne et en Russie, Jean Roch Coignet se vantait d'être un dénicheur de caches paysannes. En réalité, s'ilen trouvait beaucoup, la plupart lui échappait.
De plus, il est clair que la prestation des forces de répression dans les zones rurales n'a pas eu le rendement qu'elle devrait. CF l'Afghanistan. De plus s'il y a pillage, et dépérissement des ruraux, l'année suivante, il n'y a plus rien à piller. En outre, suivant les enseignements de la seconde guerre mondiale, malgré les bandes de pillards armées, les populations rurales retrouvent vite les réflexes de dissimulations. Il y a aussi un intérêt évident pour les excellences, à armer les populations rurales. La Wehrmacht s'est largement appuyée en URSS sur des populations hostiles à des partisans armés qui réquisitionnaient leur récolte. Souvent, l'engagement dans les milices Hiwi ou banderiste, s'expliquaient par des allégements de réquisitions.
Pour ce qui est du reste, j'aimerais qu'on me cite UN pays qui n'aille pas à vau l'eau, ou ne soit pas susceptible d'y aller. Ce genre de pays n'existe pas actuellement en occident.
La Russie a plus d'atouts pour y parvenir, sans qu'on soit sûr à 100 % qu'elle y parvienne.
Les spoliateurs globalistes épargnés ? Qu'ont ils de réel ? Ils se feront trancher la gorge par leurs prétoriens.