Insurrection Malaise...
1 Septembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
D'après un article traduit par le Saker francophone,"Comment les mondialistes vont tenter de contrôler les populations après l’effondrement ", les élites s'inspirerait du modèle malais", de répression des guérillas, pour garder le contrôle des populations.
La guérilla réprimée en Malaisie par les britanniques, est loin d'être un modèle. C'est même un modèle totalement atypique.
D'abord, la Malaisie, c'est très étroit, et l'espace pour esquiver manque, et la frontière nord n'est pas très étendue, et donne sur la thaïlande. Ladite n'était pas du tout une base arrière commode pour la guérilla communiste (elle avait les siennes), et les britanniques ont déployés des troupes dix fois plus nombreuses que la guérilla.
Celle-ci, d'ailleurs, s'appuyait me semble t'il uniquement sur un groupe ethnique, les chinois me semble t'il (de mémoire) soit 45 % de la population à l'époque.
On imagine aisément que les britanniques ont joués le "diviser pour régner", tout en achetant fort cher les insurgés qui se rendaient...
On est très loin désormais, de disposer des mêmes forces de répression, même si les techniques de flicages sont plus efficaces. De plus, il a fallu très longtemps pour écraser la guérilla.
Ces techniques de flicages dépendent aussi de l'état du pays. Comme le dit Orlov, les pays occidentaux sont très vulnérables, surtout leurs réseaux électriques. Ils n'ont plus aucune résilience en cas de guerre. On peut s'étonner que Daech s'attaque aux civils, alors que l'attaque de quelques centres électriques peu ou pas protégés aurait paralysé le pays pour longtemps.
Pour ce qui est de ce que nous réserve les élites, c'est simple, c'est en cours. La remontée de la mortalité. C'est sans bruit, personne n'est au courant, sauf quelques personnes qui lisent les statistiques, et bien entendu, les heureux lecteurs du présent canard.
Pour la comparaison avec la Malaisie, l'époque était différente. L'économie malaise, caoutchouc et étain, en plein boum.
Aujourd'hui, on voit mal le boum aux USA ou en Europe. On le voit de plus en plus mal en Chine.
Les générations aussi sont différentes. Les gens d'aujourd'hui ont baigné dans le pétrole toute leur vie. Ils ne conçoivent même pas la vie sans lui. Un système de répression aura accès aux ressources, mais il aurait avantage à "tolérer", une population rurale autosuffisante et qui se contente de peu.
Et facile à acheter.
Un ancien paysan, il y a bien longtemps me parlait des élections de 1936.
Le député était venu distribuer les billets de 100 francs. Et ils avaient eu droit à 30 francs d'aide du trésor public. Ils n'avaient même pas été le chercher à la trésorerie. Le billet de car aller retour en coûtait 35. L'année suivante, cela avait été déduit des impôts fonciers.
Ensuite, une autre objection serait que le temps des révolutions est revenu. Pour qu'elles arrivent, il faut que les classes dirigeantes commencent à se déchirer.
Les conservateurs britanniques votent le Brexit. Brzezinski acte la disparition de l'empire unique pendant que Clinton dit le contraire. Or, Brzezinski ne parle pas à titre personnel.
Sans compter que la caste dirigeante voit ses intérêts diverger. Beaucoup voient fondre leurs rentes. Les charbonniers ont quasiment disparu, les pétroliers sont ruinés, Warren Buffet prend le bouillon avec ses chemins de fer qui ne transportent plus ni charbon ni minerai de fer...
Eux aussi vivent le pic des ressources. Vendre un baril 50 $ quand il coûte 75 ruine banquier et pétrolier. Et le pays.
Constamment en guerre depuis 1945, les pays occidentaux ont oubliés que la guerre, si lointaine qu'ils croient qu'ils sont en paix, pouvaient atteindre leurs rives, les élites qui croient que le contrôle est possible, alors que le seul contrôle possible c'est de remplir les assiettes, et que Staline s'il a pu si longtemps manier la terreur, c'est qu'il passait pour le brave type qui l'arrêtait, qu'on outrepassait ses directives et qu'il n'a jamais été très assuré de son pouvoir avant la guerre... Les peuples qui croient aussi les ressources inépuisables, les vacances au soleil un dû, et l'assurance d'un toujours mieux...
Et les politiques qui croient que s'ils arrivent à redresser la croissance par une "bonne politique", ils pourront revenir aux années 1950-1960...
L'effondrement se fera sans doute comme d'habitude. une partie de la classe dirigeante sacrifiera la partie la plus médiatique et visible d'elle même et se coupera les ongles, plutôt que le bras.
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